19-07-2010, 12:48
Et sur les conditions d'enlèvement c'est un peu plus compliqué que "elle l'a bien cherché", tout comme "l'ont bien cherché" les deux journalistes retenus en Afghanistan, ou Florence Aubenas à l'époque...
19-07-2010, 12:48
Et sur les conditions d'enlèvement c'est un peu plus compliqué que "elle l'a bien cherché", tout comme "l'ont bien cherché" les deux journalistes retenus en Afghanistan, ou Florence Aubenas à l'époque...
19-07-2010, 13:50
Extrait de Ingrid Bettencourt, histoire de coeur ou raison d'Etat :
[SIZE=3]Elle voulait à toute force se joindre aux journalistes invités pour gagner San Vicente del Caguan, dont le maire, Nestor Leon Ramirez, venait dêtre élu sous létiquette de son partiOxygène. Ingrid estimait normal de pouvoir partir à San Vicente del Caguan avec la presse internationale.Or il convient de rétablir clairement les faits, sans aucun parti pris :[/SIZE] [SIZE=3]1 Aucun des Black Hawkne pouvait abriter une seule personne de plus, tant la densité humaine y dépassait déjà tous les seuils de sécurité.[/SIZE] [SIZE=3] 2 Surtout, le président Pastrana avait été en contact, la veille, avec plusieurs candidats à lélection présidentielle de mai 2002 pour les informer de limpossibilité de laccompagner dans le Caguan.[/SIZE] [SIZE=3]Cette réalité objective, confirmée par de multiples sources, nempê- chera pas Fabrice Delloye de dénoncer « labominable Pastrana », et Yolanda Pulecio de qualifier « dinfâme » ce refus de lancien prési- dent, dans le reportage pour la télévision En quête dIngrid, déjà cité. Le chef de lÉtat sen est expliqué dans son livre La palabra bajo fuego34. Contacté personnellement à Washington D.C.35, il ma autorisé, avec le feu vert de sa maison dédition, à publier cet extrait du livre sur ce sujet on ne peut plus polémique. Les mentions entre parenthèses sont des ajouts de ma part pour faciliter la compréhension du texte dAndrés Pastrana, que jai traduit en labsence dédition française :[/SIZE] [SIZE=3]« ( ) Je décidai de me rendre (à San Vicente del Caguan) avec létat- major de larmée et de la police le samedi 23 (février 2002). Javais auparavant reçu une série de demandes de divers candidats à la prési- dence, comme Horacio Serpa (à nouveau candidat du parti libéral et battu au scrutin de 1998 par Andrés Pastrana), Noemi Sanin (indépendante de roite, ex-ministre des Affaires étrangères dErnesto Samper et actuelle ambassadrice de Colombie en Espagne) et Ingrid Betancourt. Ils voulaient se rendre à San Vicente. Le ministre de la Défense, Gustavo Bell, avec qui jabordai cette question, minforma alors de labsence de conditions suffisantes de sécurité pour la visite des candidats. Nous étions effec- tivement en train de lancer les opérations militaires de reconquête (de la ex-zone démilitarisée), et il était donc prématuré de vouloir y réaliser le moindre prosélytisme, même une manifestation de solidarité. Tous les candidats comprirent ces justifications de prudence sauf Ingrid Betancourt, qui insista pour sy rendre, alléguant quelle devait rencon- trer la population car le maire fraîchement élu appartenait à son mouvement politique. Je fus très clair et soutint que ce nétait pas encore possible. Je partis alors pour San Vicente, et atterris dabord à laéroport de Florencia (département du Caqueta), doù nous devions poursuivre notre route en hélicoptère jusquà la Zone (ex-démilitarisée). Quelle ne fut pas ma surprise de trouver à laéroport la candidate Ingrid qui, malgré ce que javais dit, insistait pour me parler afin de me demander de partir elle aussi en hélicoptère. Cétait clairement impossible. Comme nous étions en pleine campagne électorale, et que javais refusé cette demande aux autres candidats, comment pouvais-je alors faire monter Ingrid dans lhélicoptère du président (de la République) et lemmener à San Vicente ? Jaurais été accusé au minimum devant la justice de favoritisme politique ou de participation illégale à la campagne. Je ne parlai pas avec elle, car je savais ne pouvoir accéder à sa demande. Je lui fis savoir par les militaires présents quil était inopportun quelle se rendît alors dans la Zone, mais quelle pourrait le faire quelques jours plus tard, une fois réunies les conditions de sécurité. Ingrid insista cependant pour prendre la route, par voie terrestre. Les militaires, les policiers et ses propres gardes du corps tentèrent de la faire renoncer à cette intention suicidaire. Ils lavertirent, preuves à lappui, que malgré lopération de reconquête il y avait une présence de la guérilla sur la route, à quelques kilomètres de Florencia. Malheureusement, elle fit la sourde oreille à ces mises en garde, sobs- tina à partir, et affronta volontairement un risque qui finit par devenir une horrible réalité.[/SIZE] [SIZE=3]La veille de son voyage, la police nationale et le DAS, par lintermé- diaire du colonel Carlos Julio Hernandez, chef des services de protec- tion, lavaient avisée du « grand risque » quelle courait si elle se rendait par la route à San Vicente del Caguan. Ils lui avaient fourni tout lap- pui sécuritaire quelle avait demandé, non seulement en gardes du corps, mais aussi en véhicule (un 4x4 Nissan).[/SIZE] [SIZE=3]Le jour suivant, le 23, quand Ingrid arriva à Florencia, le major Omar Rubiano, commandant-adjoint des opérations dans le Caqueta, le capitaine Jaime Alberto Herrera et le directeur local du DAS se réuni- rent avec elle pour lui réitérer leurs recommandations de ne pas pren- dre la route pour San Vicente. Cependant, elle insista et décida de laisser les gardes du corps mis à sa disposition à Florencia.[/SIZE] [SIZE=3]Et ce nest pas tout. Dans le même aéroport, le commandant du batail- lon Liborio Mejialui adressa lui aussi la même mise en garde. Mais Ingrid persista et partit avec ceux qui laccompagnaient.[/SIZE] [SIZE=3]Sur la route, devant un barrage militaire, le commandant local lui demanda de ne pas poursuivre son chemin car il y avait des combats un peu plus loin. Malgré cela, Ingrid répondit : « Je continue sous ma propre responsabilité et par mes propres moyens ». Rien ni personne ne put la faire changer davis.[/SIZE] Àlheure décrire ces lignes, Ingrid Betancourt et la responsable de sa campagne, Clara Rojas, ont déjà passé plus de trois ans comme otages des FARC, et sont devenues un symbole mondial du mépris de la guérilla pour les Droits de lHomme, ainsi quune source de mobili- sation contre linfâme crime de lenlèvement qui frappe tant de Colombiens.
19-07-2010, 14:25
souley a écrit :Quelqu'un qui décide de s'installer et s'engager politiquement à l'étranger doit-il bénéficier des mêmes droits que les ressortissants français ? En tout cas sans s' engager en politique, [EMAIL="oui@Johnny"]oui@Johnny[/EMAIL].
19-07-2010, 15:29
Mazargues a écrit :Bof... c'est de la bouse cet article. L'indemnisation est un droit, si on n'est pas d'accord il faut supprimer ce droit. Euuuhhh, Je voudrais juste savoir pourquoi la France devrait lui filer des ronds ? ![]() C'est pas en Colombie qu'elle été prisonnière ? C'est pas en Colombie qu'elle est partie faire sa mongolienne à provoquer les farcs à chaque interview ? C'est vraiment n'importe quoi...:censored
19-07-2010, 15:33
Mazargues a écrit :Et sur les conditions d'enlèvement c'est un peu plus compliqué que "elle l'a bien cherché", tout comme "l'ont bien cherché" les deux journalistes retenus en Afghanistan, ou Florence Aubenas à l'époque... C'est pas comparable.... Tu cites des journalistes là, Ingrid, elle a voulu faire sa folle avec les Farcs en Colombie... En quoi nos impôts devraient indemniser cette nana ? C'est hallucinant !!!
19-07-2010, 15:38
Mazargues a écrit :Et sur les conditions d'enlèvement c'est un peu plus compliqué que "elle l'a bien cherché", tout comme "l'ont bien cherché" les deux journalistes retenus en Afghanistan, ou Florence Aubenas à l'époque...Je ne crois pas que ce soit comparable. ![]() Surtout avec les 2 journalistes... Ingrid ![]() ![]() ![]()
Carpe Diem...
19-07-2010, 15:38
Parce qu'elle a la nationalité française... c'est tout, c'est du droit j'en sais rien moi. C'est bête et méchant. Pourquoi vous croyez que la France se fait caguer pour Gilad Shahit? Le mec c'est un soldat de tsahal, l'armée israëlienne, qui a été fait prisonnier par les palestiniens... ben la France le défend quand même car il a la nationalité française également.
Bon pour Bétancourt tout est bien qui finit bien puisqu'elle renonce à l'indemnisation, il n'y a même pas de quoi en faire un plat en fait. Elle est loin d'être irréprochable (pas sur sa décision d'aller dans cette zone en 2001, parce que des gens courageux ça fait aussi des Ghandi, des Mandela... des Battiston ![]()
19-07-2010, 15:42
Moi chuis pas d'ac' sur la nécessité de se rendre dans des zones en guerre... c'est comme Mitterrand qui va à Sarajevo, les députés qui vont à Gaza. Il y a besoin de gens comme ça.
Après sur le fait que I.Bétancourt est riche et que la décence veut qu'elle ne demande pas cet argent, là c'est autre chose. Je suis passablement déçu de son attitude depuis sa libération, tout ceci ne m'étonne guère.
19-07-2010, 15:47
Battiston ... :lol:
19-07-2010, 16:10
caveman a écrit :par exemple la navigation en bateau de plaisance le long des cotes étiopiennes. Ca risque d'être compliqué, y'a pas de littoral en Ethiopie ![]() Cyrs a écrit :C'est pas comparable.... C'est faire la folle que de défendre ses idées? De vouloir lutter contre les FARCS?
19-07-2010, 16:23
Godfather a écrit :C'est faire la folle que de défendre ses idées? De vouloir lutter contre les FARCS?C'est ce que ça m'inspire également. ![]() Elle voulait se les FARCir ![]()
19-07-2010, 16:23
Bah disons que c'est un peu comme si tu voulais sauter du 2e étage, qu'il y avait 50 médecins qui te disent que tu allais te fracasser en bas, et que sitôt sorti de l'hôpital, au nom de ta liberté de faire n'importe quoi, tu demandes des indemnités aux ponts et chaussées parce que le bitume est trop dur.
Voilà voilà, c'était mon post en bois du jour...
19-07-2010, 16:26
Godfather a écrit :C'est faire la folle que de défendre ses idées? De vouloir lutter contre les FARCS? Non, mais elle a outrepassé les recommandations de sécurité, elle s'est jeté dans la gueule du loup elle-même.... Et il faut l'indemniser pour ça ? Tout comme Frana en fait ![]() HEIN ?!
19-07-2010, 16:31
Aujourd'hui je n'ai pas besoin de poster. Vous augmentez le taux humouristique journalier à ma place
![]() ![]()
19-07-2010, 16:49
Godfather a écrit :C'est faire la folle que de défendre ses idées? De vouloir lutter contre les FARCS? Genre... Elle peut bien défendre toutes ses idées si elle veut, je m'en tamponne moi de ses idées, mais en quoi la France devrait lui filer des ronds pour avoir été otages dans l'exercice de la défense de ses idées ? Y'a des gens qui crèvent de froid sur les trottoirs en France, alors tu m'excuseras de ne pas trouver grâce à sa demande de subvention. Elle veut défendre ses idées, ok, mais si ça part en biberine, elle assume.
19-07-2010, 16:57
Tout ça parce qu'elle s'est mis dans de beaux draps, et que c'était pas les tiens.....
j'ai une de ces patates aujourd'hui ! ![]()
19-07-2010, 17:07
Cyrs, à quel moment j'ai dit qu'il fallait l'indemniser?
Je trouvais seulement que la traiter de folle parce qu'elle s'opposait aux FARCS, c'était pousser Samassa dans le J9.
19-07-2010, 17:10
El chi a écrit :Tout ça parce qu'elle s'est mis dans de beaux draps, et que c'était pas les tiens..... ![]() |
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