01-11-2007, 12:13
KARTOUCHE a écrit :En 2001, le régime général était créditeur, comme en 2000 et en 1999.Belle démonstration qui prend néanmoins comme hypothèse de base que la "mondialisation" galopante et le libéralisme actuel sont inéluctables.
Ce que l'on constate, c'est l'intime similitude entre cette situation et celle du PIB et de la masse salariale générale. Il faut donc travailler pour augmenter le PIB et la masse salariale afin de baisser les déficits du régime général, jusqu' à produire des comptes équilibrés et ensuite positifs.
Reduire le chomage: l' augmentation du chomage suit la même courbe que celle de l'augmentation des charges sociales, sans qu'on puisse trouver un lien de causalité. Pour l'instant, on constate et c'est tout.
Difficile donc d'augmenter les charges, alors que nous avons déjà le taux le plus élevé des pays modernes. C'est partie de ce qu'on appelle le "modèle français", qui de mon point de vue n'est plus viable. Au passage notes que les charges sociales pèsent également sur les salariés, qui en ont leur part. Les réduire ça correspond à leur rendre du pouvoir d'achat.
C'est pour ces raisons entre autre qu'on ne peut pas garder le modèle d'après guerre: "les dépenses augmentent, on a qu'à augmenter les recettes, donc le montant des charges sur les entreprises et les salariés".
Les dernières années ont montré que ça ne marche plus.
Le seul moyen actuellement possible pour faire face au déficit de la maladie et des retraites (au delà de nécessaires économies sur les surconsommation de médicaments ou de médecins, économies d'échelle et meilleure gestion), c'est d'augmenter l' assise des prélèvements, en augmentant le nombre d'actifs "productifs" de PIB.
Si tu augmentes le nombre de fonctionnaires, tu augmentes la charge de l'état qui les paye, donc tu creuses un peu plus le déficit en reportant les problèmes d'un budget sur l'autre.
Le problème des retraites, connu depuis longtemps mais toujours reporté, sera lui réglé par la TVA sociale (à mon avis). Pour ne pas pénaliser la création d'emplois, on va reporter une partie de la charge sur la consommation.
1 point de TVA permet de financer la sécu, sans réel handicap pour la compétitivité des entreprises puisque la TVA porte sur un marché "prisonnier", le marché intérieur, sans altérer celle des entreprises à l'exportation (HT).
Avec les taux reduit, quitte à augmenter les produits assujetis, les petits revenus sont à peu près épargnés.
Autre avantage: les étrangers séjournant en France participent au financement.
T' as raison, c'est illisible ! :lol::lol::lol:
(et y en a qui voudraient que je fasse des multiquotes.)
Le chômage et les charges suivent la même tendance, en effet, le montant des revenus financiers aussi.
La réalité schématique, je suis loin d'être un expert, est que la "World company" impose ses vues aux politiques qui ne sont pas loin de le faire admettre aux petites gens que nous sommes.
Et pour permettre aux entreprises de gonfler leurs bénéfices, il faut que le citoyen de base se serre la ceinture et crache un peu plus.
Pendant ce temps-là il y a des milliards d'échanges spéculatifs quotidiennement.
Alors Michelin, Alcatel, Arcelor, Renault font des fusions, des acquisitions, des délocalisations et expliquent que c'est pour garder la compétitivité et que sinon le peu d'emplois restant en France seront perdus.
Il n'y a plus de politique industrielle, juste une politique financière à très court terme. L'entreprise doit en premier lieu satisfaire ses actionnaires, les clients bof, les salariés n'en parlons pas.
Juste un exemple lu récemment : la maison Hermès fabrique ses fameux foulards en France mais pour gagner quelques centimes sur le prix de revient, les foulards sont envoyés au Pakistan pour peindre le dernier liseré doré. Gagner quelques centimes sur un truc vendu avec des marges indécentes!
D'ailleurs, notre Sarkozy bien aimé a fait au moins un truc, lors de son passage à Bercy, il est allé défendre devant la commission européenne l'aide de l'Etat français à Alstom, en état de faillite il y a 4 ans, revenu dans le top mondial aujourd'hui.
Bref, on essaie de faire nous faire croire que nous sommes des cancres, que la France ne doit pas s'isoler et permettre aux entrepreneurs de créer des richesses .... des richesses pour eux et leurs actionnaires; toi le manant soit content d'avoir un boulot ou le RMI .
J'ai trouvé un petit article, un peu ancien, écrit par un gauchiste évidemment. http://www.monde-diplomatique.fr/1996/02/DE_BRIE/2371