23-02-2008, 11:09
(Modification du message : 23-02-2008, 11:12 par Le douanier Rousseau.)
Le Apathie-Kahn de l'autre soir était un grand révélateur du comportement d'une institution attaquée là où ça lui fait mal. Avec comme pic le "vous mentez" de Denisot à l'adresse de Kahn. Il aurait suffit, comme Le Grand Journal le pratique souvent, de repasser des extraits des propos d'Apathie sur l'appel de Marianne pour se rendre compte que Kahn avait raison, Apathie avait bien descendu le truc à chaque occasion de manière condescendante. Apathie, c'est l'archétype du chroniqueur et intervieweur politique à la télé dont l'agressivité des questions et de l'attitude sont proportionnels au poids éléctoral de l'invité.
Chez Apathie, ce qui est le plus révélateur, ce sont les plans de coupe du réalisateur sur lui pendant que l'invité parle. Sarcastique pour les petits, ironique pour les moyens, dubitatif pour les moyens plus, concentré pour les grands. Et encore. pendant la campagne électorale, Bayrou et Royal ont eu droit à l'ironique et au dubitatif aussi, pas Sarko et ses soutiens.
Le plus révélateur chez Apathie, cela a été sa pirouette après l'élection. Il n'avait pu masquer sa préférence politique pendant la campagne. Sarko élu, il lui fallait retrouver une virginité. Donc saut périlleux de l'artiste se posant d'un coup en analyste soit disant acide du sarkozysme. Sauf que la ficelle est un peu grosse. Il ne s'attache qu'à l'anecdotique pour mettre les rieurs de son côté, ce qui de fait accrédite son vrai statut, celui de bouffon contemporain de l'analyse politique.
Il était donc plaisant de voir comment Denisot s'est positionné lors du Apathie-Kahn. Pas touche à Apathie il a tonné. L'establishment était donc touché à son fondement. C'était bien. Parce qu'on y voyait plus clair dans cette comédie du faux semblant. Big Brother n'aime pas que l'on marche sur ses plates bandes. C'est lui qui décide du faux et du vrai, des bons et des méchants, avec les Guignols comme leurre parce que Big Brother s'occupe de tout. Toute tentative de le contourner est sévèrement réprimandée. Et si vous vous rebiffez, Denisot, l'affable, le beau père idéal, fait péter l'accusation: "vous mentez". Et Big Brother de révéler ainsi la considération qu'il nous porte. C'est Apathie qui porte le savoir et est habilité à nous le transmettre. Sans contestation. Quitte à mettre Ali Badou, caution intellectuelle du Grand Journal, dans un situation impossible lors de ce Apathie-Kahn, autre preuve du cynisme du dispositif. On est avec ou contre Big Brother.
Chez Apathie, ce qui est le plus révélateur, ce sont les plans de coupe du réalisateur sur lui pendant que l'invité parle. Sarcastique pour les petits, ironique pour les moyens, dubitatif pour les moyens plus, concentré pour les grands. Et encore. pendant la campagne électorale, Bayrou et Royal ont eu droit à l'ironique et au dubitatif aussi, pas Sarko et ses soutiens.
Le plus révélateur chez Apathie, cela a été sa pirouette après l'élection. Il n'avait pu masquer sa préférence politique pendant la campagne. Sarko élu, il lui fallait retrouver une virginité. Donc saut périlleux de l'artiste se posant d'un coup en analyste soit disant acide du sarkozysme. Sauf que la ficelle est un peu grosse. Il ne s'attache qu'à l'anecdotique pour mettre les rieurs de son côté, ce qui de fait accrédite son vrai statut, celui de bouffon contemporain de l'analyse politique.
Il était donc plaisant de voir comment Denisot s'est positionné lors du Apathie-Kahn. Pas touche à Apathie il a tonné. L'establishment était donc touché à son fondement. C'était bien. Parce qu'on y voyait plus clair dans cette comédie du faux semblant. Big Brother n'aime pas que l'on marche sur ses plates bandes. C'est lui qui décide du faux et du vrai, des bons et des méchants, avec les Guignols comme leurre parce que Big Brother s'occupe de tout. Toute tentative de le contourner est sévèrement réprimandée. Et si vous vous rebiffez, Denisot, l'affable, le beau père idéal, fait péter l'accusation: "vous mentez". Et Big Brother de révéler ainsi la considération qu'il nous porte. C'est Apathie qui porte le savoir et est habilité à nous le transmettre. Sans contestation. Quitte à mettre Ali Badou, caution intellectuelle du Grand Journal, dans un situation impossible lors de ce Apathie-Kahn, autre preuve du cynisme du dispositif. On est avec ou contre Big Brother.
Bravo Douanier pour ce rappel de la notion de bouffon, à la fois leurre et justificatif, très certainement le fond du problème.


ce que Kahn a bien tenté de faire comprendre mais qui ne voulait visiblement pas être entendu...

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Elkabbach sort de mon corps !

