06-11-2007, 09:56
Alors que je croise au large du Portugal à une allure dune trentaine de nuds je ne peux mempêcher davoir une pensée pour nos chèv euuh, pardon, nos biquettes. Elles qui sont parties pour la patrie de Vasco, afin de tenter dy décrocher une qualification pour les 1/8ème de finale de la Champions League Ford, Snickers, Butler sans alcool la fête est plus folle, dans ce qui semble être une indifférence quasi générale.
En ces temps difficiles où les supporters sont choqués et où lon ne pense quà virer (au choix, le Président, lactionnaire, le directeur sportif, les joueurs), il serait pourtant nécessaire de déclarer lunion sacrée, de faire bloc, de hisser haut les drapeaux, afin de ne pas rester définitivement à quai, comme de vulgaires bittes
Lheure est grave. Le vent de la révolte souffle dans les travées du stade alors que le navire marseillais tangue dangereusement et quil semble avoir jeter lancre dans le redoutable triangle des relégables. Il est grand temps que les mollusques qui sont actuellement sur le terrain se ressaisissent sils ne veulent pas être emportés par la marée ! Mais que sest - il donc passé pour que ce navire, qui comptait à son bord une foultitude de capitaines plus vaillants les uns que les autres, devienne un frêle esquif rempli de flibustiers ? Quelle est donc la maladie qui a frappée notre équipage ? Comment se fait il quun bâtiment à lapparence si robuste ait aujourdhui une coque percée de toute part, donnant limpression que nul nest maître à bord et que seuls quelques moussaillons sont là pour écoper ?
La réponse semble malheureusement se trouver dans un coffre, dont la clef a été mangée par RLD. Cet olibrius qui nest capable que de sentourer de pirates, et que le club traîne depuis de longues années comme un boulet accroché à sa chaîne. Ce fou furieux diront certains, qui, il y a de ça 14 ans, alors quil ne savait pas faire un nud en huit, a cru bon dacheter un OM tout juste remis à flots, pensant ainsi pouvoir traverser lAtlantique. Comme le disait avec tant dà propos le plus fidèle de nos matelots : « Quon le jette aux rouquins cet inculé ! » (et encore, bien que comme beaucoup dentre nous il en amarre, croyez moi, il restait poulie).
Bref, avec pour armateur un amateur, voici donc notre navire bien mal embarqué. Et depuis 14 ans donc, vogue la galère olympienne, au grès des courants, parfois favorables, souvent synonymes de dérives. Le commandant Diouf fait pourtant tout son possible afin de maintenir le cap. Il en est même réduit à devoir user de sa loghorrée comme dun fouet. Tout un symbole.
Leffet sera t-il celui escompté ? Seul lavenir nous le dira.
Nous autres supporters en avons tous ras la coulpe, alors que nos papilles narrivent pas à oublier le goût du homard Tapie, voilà 14 ans que lon nous sert de la soupe au poulpe ! Il suffit.
Néanmoins, si la colère est légitime, il ne faut pas pour autant quelle nous fasse perdre larraison. Et comme tout bon skipper perdu au beau milieu de locéan, noublions pas que si le Cisse souvent mis hauban des accusés coûte cher, le rêve, lui, reste gratuit. Et en cette période de disette, cest pas du luxe, Valentine.