27-02-2008, 18:46
A trois, on saute !
Les amis du foot, de la bière, du pastis et des bons rototos, sont charmés à l'idée de recevoir l'AJ Auxerre ce samedi 1er mars au stade Vélodrome de Marseille, Jeannot Fernandez en tête.
Exit ce vieux radin de Guytoune Le Roux, fort en gueule et serré du cordon et du bonnet, au point que si les avaricieux avaient un empire, il en serait Maître.
J'adore Jeannot, un pacemaker made in OM pour tout viatique, peu importe l'endroit où il gravite.
Je parle de l'homme, pas de l'entraîneur.
Ce mec-là est capable de damer le pion à Enzo Mallorca, d'atteindre le grand bleu, là où l'ivresse dérange le commun, avec, au bout des lèvres, un dernier souffle : « Allez l'OM ! », les dauphins lui faisant la ronde.
C'est que Jeannot est un homme sans histoires, qui n'aime qu'une seule histoire, celle de l'OM. Mais il est qui, ce Jeannot ?
Lui ?
Ayant troqué le bon vieux pastis marseillais et le climat immédiat pour un liquide plus madré, bourguignon de surcroît, mais aussi à cause d'une agitation satellitaire de type frelaté, l'amateur du foot offensif, du beau jeu, du système défensif en acier tchernobylien, n'a jamais pu se résoudre à faire autre chose qu'à exécuter un programme olympien dont il n'a jamais été le patron. Certaine rumeur démontrant jusqu'à quel point l'écho n'est pas seulement qu'un phénomène auditif. C'est qu'il faut de la santé pour entraîner dans la cité phocéenne quand on est olympien à ce point !
Le coeur en miettes, si je puis dire, Jeannot s'en est allé becqueter ailleurs. Il revient le jour de la St Aubin, un sortilège bourguignon dans la main, histoire de contrarier les ambitions d'une équipe de l'OM dont le préchauffage a tardé à donner au moteur sa pleine carburation.
Tout comme l'OM, l'AJA a connu un début de saison très frustrant, pression médiatique en moins tout de même. Bon, oui, les supporters bourguignons ont râlé, mais ça reste confidentiel comparé à chez nous.
Depuis, l'AJA remonte la pente, se fait plaisir et, dans la foulée de Toulouse, va tailler les ailes aux aiglons chez eux, avec, disons-le, un facteur chance conséquent. Comme d'habitude, Antonetti bigophone à son thérapeute pour savoir ce qu'il doit dire à la télé. N'hésitant pas, celui-ci connaît la recette, la même partout : « Si vous ne savez pas que faire, pleurez ! A défaut de vous guérir, cela soulage et médiatiquement c'est porteur ! »
Revenons cependant à nos moutons. Et nos moutons, c'est l'OM.
Malgré une bonne série en championnat, contrariée sans trop de gravité chez les Moscovites (2-0) et légèrement stoppée à Toulouse par excès de timidité (0-0), la machine marseillaise, Éric le nécromancien en tête, après quelques jours de repos (ah, la fatigue !) vont chercher dans les caves bourguignonnes de quoi réjouir des supporters en attente d'ivresse.
Après la défaite au Parc en Coupe de la Ligue contre le PSG, l'AJA viendra au Vélodrome avec une seule idée : faire la passe des trois en championnat ! Pour ceux qui l'auraient oublié, les deux dernières confrontations OM/Auxerre (Coupe de la Ligue et championnat) ont tourné à l'avantage des Bourguignons.
Mais au Vélodrome, les statistiques jouent en faveur du club olympien. La fin du sortilège auxerrois ?
Trois points, c'est tout ! Avec la manière, si possible.
Les amis du foot, de la bière, du pastis et des bons rototos, sont charmés à l'idée de recevoir l'AJ Auxerre ce samedi 1er mars au stade Vélodrome de Marseille, Jeannot Fernandez en tête.
Exit ce vieux radin de Guytoune Le Roux, fort en gueule et serré du cordon et du bonnet, au point que si les avaricieux avaient un empire, il en serait Maître.
J'adore Jeannot, un pacemaker made in OM pour tout viatique, peu importe l'endroit où il gravite.
Je parle de l'homme, pas de l'entraîneur.
Ce mec-là est capable de damer le pion à Enzo Mallorca, d'atteindre le grand bleu, là où l'ivresse dérange le commun, avec, au bout des lèvres, un dernier souffle : « Allez l'OM ! », les dauphins lui faisant la ronde.
C'est que Jeannot est un homme sans histoires, qui n'aime qu'une seule histoire, celle de l'OM. Mais il est qui, ce Jeannot ?
Lui ?
« Le p'tit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc,
Tous derrière, tous derrière,
C'était un p'tit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant... »
Qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc,
Tous derrière, tous derrière,
C'était un p'tit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant... »
Ayant troqué le bon vieux pastis marseillais et le climat immédiat pour un liquide plus madré, bourguignon de surcroît, mais aussi à cause d'une agitation satellitaire de type frelaté, l'amateur du foot offensif, du beau jeu, du système défensif en acier tchernobylien, n'a jamais pu se résoudre à faire autre chose qu'à exécuter un programme olympien dont il n'a jamais été le patron. Certaine rumeur démontrant jusqu'à quel point l'écho n'est pas seulement qu'un phénomène auditif. C'est qu'il faut de la santé pour entraîner dans la cité phocéenne quand on est olympien à ce point !
Le coeur en miettes, si je puis dire, Jeannot s'en est allé becqueter ailleurs. Il revient le jour de la St Aubin, un sortilège bourguignon dans la main, histoire de contrarier les ambitions d'une équipe de l'OM dont le préchauffage a tardé à donner au moteur sa pleine carburation.
Tout comme l'OM, l'AJA a connu un début de saison très frustrant, pression médiatique en moins tout de même. Bon, oui, les supporters bourguignons ont râlé, mais ça reste confidentiel comparé à chez nous.
Depuis, l'AJA remonte la pente, se fait plaisir et, dans la foulée de Toulouse, va tailler les ailes aux aiglons chez eux, avec, disons-le, un facteur chance conséquent. Comme d'habitude, Antonetti bigophone à son thérapeute pour savoir ce qu'il doit dire à la télé. N'hésitant pas, celui-ci connaît la recette, la même partout : « Si vous ne savez pas que faire, pleurez ! A défaut de vous guérir, cela soulage et médiatiquement c'est porteur ! »
Revenons cependant à nos moutons. Et nos moutons, c'est l'OM.
Malgré une bonne série en championnat, contrariée sans trop de gravité chez les Moscovites (2-0) et légèrement stoppée à Toulouse par excès de timidité (0-0), la machine marseillaise, Éric le nécromancien en tête, après quelques jours de repos (ah, la fatigue !) vont chercher dans les caves bourguignonnes de quoi réjouir des supporters en attente d'ivresse.
Après la défaite au Parc en Coupe de la Ligue contre le PSG, l'AJA viendra au Vélodrome avec une seule idée : faire la passe des trois en championnat ! Pour ceux qui l'auraient oublié, les deux dernières confrontations OM/Auxerre (Coupe de la Ligue et championnat) ont tourné à l'avantage des Bourguignons.
Mais au Vélodrome, les statistiques jouent en faveur du club olympien. La fin du sortilège auxerrois ?
Trois points, c'est tout ! Avec la manière, si possible.