OM-OL, la route du Rhône :
Assez de métaphores pompeuses en appellant au roi de la jungle (même si, pour le coup, ça n'a jamais été aussi vrai) ou de non moins pompeux qualificatif d'ogre (le même qu'on a utilisé dans la presse pour qualifier l'OM se déplaçant à la Beaujoire pour jouer contre qui-vous-savez avec le-résultat-que-vous-savez), ce sont des raccourcis trop faciles, que vous trouverez d'ailleurs trop souvent utilisés, pour se détourner de l'essentiel lorsqu'on évoque ce qui nous sépare vraiment de l'OL et que je nommerais tout aussi pompeusement la route du Rhône.
Dimanche, c'est le mètch entre les deux extrêmes de la route du Rhône. Oh, il ne s'agit là pas d'épopée maritime (quoique, les creux, de 3 saisons, et les tempêtes, dans un verre d'eau, on a bien connu de ce côté de la route, la mer d'huile et le pot au noir à l'autre bout) surtout depuis la construction de l'A7 ni d'une quelconque découverte de terres éloignées, surtout depuis la construction du TGV méditérannée.
Cette route du Rhône, c'est elle qui relie Notre-dame de la Garde et Notre-Dame de Fourvière, l'Huveaune à la Saône, Saint Charles et Part-Dieu, Marignanne et Satolas, Fos et Feyzin, Pointe-Rouge et Croix-Rousse, Vieux-Port et Bellecour, Prado-Carrénage et Fourvière, Parc Chanot et Parc de Gerland, la deuxième ville de France à la deuxième ville de France.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes culturels, Guignol de Pagnol, Béjart des Jarre père et fils, pétanque et boule lyonnaise, IAM d'André Manoukian, Ricard de Rabelais, Bosso d'Alexandre Astier, Plus belle la vie de Kaamelott.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes gastronomiques, la bouillabaisse des quenelles, le pastis du beaujolais, aïoli et boudin aux pommes, panisse et Oliver Panis.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes footballistiques, le plus grand palmarès français de l'histoire au plus grand palmarès français de l'histoire récente, la stabilité dans le chamboulement permanent à la stabilité dans la montée en puissance, le seul Olympique à l'autre Olympique.
C'est aussi cette route qui fait le lien entre Deferre et Barre, Zidane et l'Abbé Pierre, Foucault et Pivot, Courbis à Trichet.
Cette route, y'a du monde aux deux bouts et un monde entre eux. Moi qui suis né au milieu je me suis laissé porter naturellement par le mistral, Papin a fait le reste en me prenant sur son dos. Mais certains sont nés un jour de vent du sud, vent qui a surtout soufflé pendant les années 2000. Une suprématie est en jeu, celle de récupérer le ventre mou de l'entre-deux Rhône, qui oscille entre OL et OM comme un temps il oscillait entre ASSE et OM.
Souhaitons qu'en descendant cette route, lors de la pause pipi à la douane nord-sud de Montélimar, les lyonnais auront abusé de nougat car il va falloir qu'ils soient un peu alourdis pour laisser nos biquettes rivaliser. Surtout que quand ils viennent chez nous, le mistral ils l'ont toujours dans le dos et ça c'est pas bon. Il y a aussi de quoi s'inquiéter car si du Rhône nous en possédons les bouches, eux dominent la tête et les épaules depuis un bon petit moment. A tel point que le champion Lyon est désormais la pierre de rosette du foot français, place que nous avons il y a trop longtemps laissée vacante et comme on l'a dit un célèbre lyonnais dans « la plaisante sagesse lyonnaise » : « Le bon sens a beau courir les rues, personne lui court après », Godart avait juste omis d'ajouter, « surtout à Marseille ». Ca craint donc du boudin aux pommes, surtout si l'OM continue de fonctionner sur l'alternatif, à moins que comme souvent, ces dernières ne se transforment, comme souvent face aux Rhônais du Nord (enfin les Rhôdaniens quoi) en bêtes affamées en manque de quenelles au silure de la Saône.
Quoiqu'il en soit, soyez bienvenus chers Lyonnais qui aurez parcouru cette route pour nous visiter, nous faisons nôtre cette célèbre maxime de Justin Godart, toujours dans « la plaisante sagesse lyonnaise » : « on fait toujours plaisir aux gens en leur rendant visite : si ce n'est pas en arrivant c'est en partant », que ce match soit un plaisir, de notre côté nous espérons que nous ferons sauter le bouchon lyonnais.
Observations en vrac :
- Un Coupet décalé n'aurait peut-être pas sorti la frappe de Mc Fadden en fait.
- Un Cris dans la nuit, ça fait peur aux attaquants adverses mais ça fait pas bouger les arbitres.
- Au Juninho sans les mains pleines le trophée vient toujours s'aimanter.
- Squilacci connaît toutes les blagues de toto par coeur.
- Bodmer : c'est pas son vrai nom, c'est en fait Kad Merrad sur le repérage de bienvenue chez les chtis qui, enrhumé comme tout spectateur du stadium nord, déclara " oh, bode mère, quel drôle de joueur ce Mathieu"
- On espère échapper aux banderoles « Affaires, Poisson Avarié et Plus Belle la Vie : Bienvenue à Marseille » et « Quenelles froides, Bouchon sous Fourvière et Jean-Michel 1er, Bienvenue à Lyon ».
Les questions existentielles :
- Est-ce Mercedes Benzema qu'la reine d'Angleterre aurait préféré avoir comme bru qu'celle qui périt à Paris ?
- Keita ? Té pa conten ?
- A part la retraite de GP, qu'est-ce qui est vraiment à Réveillère ?
- Qu'est-ce qui pourrait enfin amener le comédien des pelouses Fred à s'taire ?
- La femme de ménage a-t-elle posé ses RTT ?
- Un joueur rapide comme l'est Clerc ce serait bien à l'OM, non ? Ah, il a déjà signé depuis longtemps me dit-on dans l'oreillette.
Assez de métaphores pompeuses en appellant au roi de la jungle (même si, pour le coup, ça n'a jamais été aussi vrai) ou de non moins pompeux qualificatif d'ogre (le même qu'on a utilisé dans la presse pour qualifier l'OM se déplaçant à la Beaujoire pour jouer contre qui-vous-savez avec le-résultat-que-vous-savez), ce sont des raccourcis trop faciles, que vous trouverez d'ailleurs trop souvent utilisés, pour se détourner de l'essentiel lorsqu'on évoque ce qui nous sépare vraiment de l'OL et que je nommerais tout aussi pompeusement la route du Rhône.
Dimanche, c'est le mètch entre les deux extrêmes de la route du Rhône. Oh, il ne s'agit là pas d'épopée maritime (quoique, les creux, de 3 saisons, et les tempêtes, dans un verre d'eau, on a bien connu de ce côté de la route, la mer d'huile et le pot au noir à l'autre bout) surtout depuis la construction de l'A7 ni d'une quelconque découverte de terres éloignées, surtout depuis la construction du TGV méditérannée.
Cette route du Rhône, c'est elle qui relie Notre-dame de la Garde et Notre-Dame de Fourvière, l'Huveaune à la Saône, Saint Charles et Part-Dieu, Marignanne et Satolas, Fos et Feyzin, Pointe-Rouge et Croix-Rousse, Vieux-Port et Bellecour, Prado-Carrénage et Fourvière, Parc Chanot et Parc de Gerland, la deuxième ville de France à la deuxième ville de France.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes culturels, Guignol de Pagnol, Béjart des Jarre père et fils, pétanque et boule lyonnaise, IAM d'André Manoukian, Ricard de Rabelais, Bosso d'Alexandre Astier, Plus belle la vie de Kaamelott.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes gastronomiques, la bouillabaisse des quenelles, le pastis du beaujolais, aïoli et boudin aux pommes, panisse et Oliver Panis.
Cette route du Rhône, c'est elle qui sépare deux mondes footballistiques, le plus grand palmarès français de l'histoire au plus grand palmarès français de l'histoire récente, la stabilité dans le chamboulement permanent à la stabilité dans la montée en puissance, le seul Olympique à l'autre Olympique.
C'est aussi cette route qui fait le lien entre Deferre et Barre, Zidane et l'Abbé Pierre, Foucault et Pivot, Courbis à Trichet.
Cette route, y'a du monde aux deux bouts et un monde entre eux. Moi qui suis né au milieu je me suis laissé porter naturellement par le mistral, Papin a fait le reste en me prenant sur son dos. Mais certains sont nés un jour de vent du sud, vent qui a surtout soufflé pendant les années 2000. Une suprématie est en jeu, celle de récupérer le ventre mou de l'entre-deux Rhône, qui oscille entre OL et OM comme un temps il oscillait entre ASSE et OM.
Souhaitons qu'en descendant cette route, lors de la pause pipi à la douane nord-sud de Montélimar, les lyonnais auront abusé de nougat car il va falloir qu'ils soient un peu alourdis pour laisser nos biquettes rivaliser. Surtout que quand ils viennent chez nous, le mistral ils l'ont toujours dans le dos et ça c'est pas bon. Il y a aussi de quoi s'inquiéter car si du Rhône nous en possédons les bouches, eux dominent la tête et les épaules depuis un bon petit moment. A tel point que le champion Lyon est désormais la pierre de rosette du foot français, place que nous avons il y a trop longtemps laissée vacante et comme on l'a dit un célèbre lyonnais dans « la plaisante sagesse lyonnaise » : « Le bon sens a beau courir les rues, personne lui court après », Godart avait juste omis d'ajouter, « surtout à Marseille ». Ca craint donc du boudin aux pommes, surtout si l'OM continue de fonctionner sur l'alternatif, à moins que comme souvent, ces dernières ne se transforment, comme souvent face aux Rhônais du Nord (enfin les Rhôdaniens quoi) en bêtes affamées en manque de quenelles au silure de la Saône.
Quoiqu'il en soit, soyez bienvenus chers Lyonnais qui aurez parcouru cette route pour nous visiter, nous faisons nôtre cette célèbre maxime de Justin Godart, toujours dans « la plaisante sagesse lyonnaise » : « on fait toujours plaisir aux gens en leur rendant visite : si ce n'est pas en arrivant c'est en partant », que ce match soit un plaisir, de notre côté nous espérons que nous ferons sauter le bouchon lyonnais.
Observations en vrac :
- Un Coupet décalé n'aurait peut-être pas sorti la frappe de Mc Fadden en fait.
- Un Cris dans la nuit, ça fait peur aux attaquants adverses mais ça fait pas bouger les arbitres.
- Au Juninho sans les mains pleines le trophée vient toujours s'aimanter.
- Squilacci connaît toutes les blagues de toto par coeur.
- Bodmer : c'est pas son vrai nom, c'est en fait Kad Merrad sur le repérage de bienvenue chez les chtis qui, enrhumé comme tout spectateur du stadium nord, déclara " oh, bode mère, quel drôle de joueur ce Mathieu"
- On espère échapper aux banderoles « Affaires, Poisson Avarié et Plus Belle la Vie : Bienvenue à Marseille » et « Quenelles froides, Bouchon sous Fourvière et Jean-Michel 1er, Bienvenue à Lyon ».
Les questions existentielles :
- Est-ce Mercedes Benzema qu'la reine d'Angleterre aurait préféré avoir comme bru qu'celle qui périt à Paris ?
- Keita ? Té pa conten ?
- A part la retraite de GP, qu'est-ce qui est vraiment à Réveillère ?
- Qu'est-ce qui pourrait enfin amener le comédien des pelouses Fred à s'taire ?
- La femme de ménage a-t-elle posé ses RTT ?
- Un joueur rapide comme l'est Clerc ce serait bien à l'OM, non ? Ah, il a déjà signé depuis longtemps me dit-on dans l'oreillette.
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