14-09-2008, 07:08
OM 1-1 Bordeaux
Salut les p'tits loups !
C'est dans un état d'effervescence avancé que je retrouvais Cornélius avant mon départ pour la Gironde pour ce Bordeaux-OM qui sentait bon l'explication de texte.
« Historique... Historique ! », ne cessait de répéter Cornel en tripotant les portants de son bazar, avant d'ajouter : « Aujourd'hui, honneur aux vaincus. Couleurs Marine et blanc. Pantalon moulant et veste serrée à la taille, pour mettre en valeur tes hanches de déesse olympienne. Chemisier blanc et tes habituelles bottines noires, rehaussées de socquettes bleu ciel. Écharpe de soie, ciel et blanc, brodée OM... Historique, ma fille ! Historique ! Dans ces circonstances, honneur aux vaincus. Surtout quand il s'agit de Lolo Blanc ! Il va l'avoir mauvaise, mais il comprendra, c'est un ancien compétiteur olympien...»
Bien qu'ignorant la source à laquelle s'abreuve Cornélius en matière de divination et ne comprenant goutte non plus au nouveau buzz présidentiel sur la « laïcité positive » , j'avais envie de suivre Cornélius sur la voie du miracle bordelais. Certains vont à Lourdes, alors que Bordeaux c'est beaucoup plus près !
Cela plongeait mon inconscient dans l'ivresse la plus profonde, avant même d'avoir posé mes lèvres sur la coupe d'un très bon millésime.
Trente et un ans sans victoire à Bordeaux, ce n'est plus l'inconscient qui s'exprime mais la conscience tout entière qui a du mal à trouver le repos ! Hélas, Maître Cornélius ne maîtrise pas tout !
L' estampille 2008 laissera des regrets côté olympien, mais les deux équipes ayant côtoyé le miracle à tour de rôle, nous pouvons dire que le miracle est partagé pour rester sportifs. Rendez-vous est pris au Vélodrome pour le match retour, en attendant un Liverpool très chaud mardi prochain.
Des regrets, oui, parce que cela fait 31 ans et que même Cornélius n'y peut rien ! Pourtant, c'était le moment. Mais voilà, en plus d'une équipe, Bordeaux a de la chance... Les bordelais, Lolo en tête, le reconnaissent dans les déclarations d'après match...
Mandanda (5,5) : En deux temps. Un peu tendu en première mi-temps, avec des fautes de mains qui auraient pu mal se finir. Beaucoup mieux en seconde période, il empêcha Cavenaghi, Chamakh et Obertan de réaliser ce qui aurait pu être un hold-up.
Bonnart (5) : Petite prestation du gendre idéal. Des montées un peu bizarres, souvent en difficulté, il a quand même limité la casse.
Hilton (6) : De mieux en mieux ce Vittorino. Même s'il a été mis en difficulté par ce diable de Chamakh, c'est lui qui tient la boutique, malgré quelques ratés dans la relance.
Zubar (6) : Comme son compère le Hilton. Costaud de la tête, un peu moins balle au sol, Chamakh lui a fait des misères, mais petit à petit il gagne en confiance et c'est une bonne nouvelle pour la défense de l'OM.
Taïwo (5,5) : Alors lui, quand il sort de sa sieste, ça déménage. Cela lui quand même pris une heure pour sortir la tête du sac. Des retours défensifs de toute beauté, surtout à la 62e que Chamakh, encore lui, s'apprêtait à refusiller notre Steve préféré.
Kaboré (5) : Parce que je suis, malgré tout de bonne humeur et pour sa belle ouverture pour Niang à la 31e. C'est tout. Fera mieux la prochaine fois, j'espère.
M'Bami (5,5) : Correct, sans plus. Discipliné aussi. Pas de risques, comme ça pas de bêtise. Quelques petites absences, sans conséquence.
Cheyrou (8) : Simplement monstrueux. Le seigneur du milieu marseillais. La plaque tournante de l'OM. Sa prestation frôle la perfection. Si sa tête décroisée à la 66e est dedans, je lui mettais le 10.
Ziani (6) : De mieux en mieux, le fennec. Placé devant la triplette M'Bami-Kaboré-Cheyrou, a bien bouger. Vite et précis. Un peu plus discret au fil du match, Valbuena l'a remplacé à 10 minutes de la fin.
Koné (5,5) : Malgré son but éclair, assez nerveux et parfois limite dans ses gestes. A force de vouloir trop bien faire, il s'est un peu mélangé les pinceaux. On passe à autre chose.
Niang (5,5) : Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Remuant, fébrile et maladroit, cela fait beaucoup pour un seul homme. Comme pour Koné, on passe à autre chose.
Ben Arfa : Aussitôt rentré (68e), grosse panique chez les girondins : multiplication des fautes sur son côté et offrit même à Koné la possibilité d'emporter la mise à la 81è, ce dernier perdant son duel contre Ramé. Avec Ben Arfa, l'OM s'est senti tout de suite beaucoup mieux.
Samassa : Rentré à un quart d'heure de la fin, n'a pas eu le temps de se régler. Des bonnes intentions et de la volonté. Laissons-lui le temps de s'acclimater.
Valbuena : Le retour tant espéré. Cela fait plaisir. Mais cela a été un peu brouillon. Pas grave, il est là.
Arbitre : en vacances. Ça arrive !
Coach : mécontent du résultat.
Effet déclaratif : soupir d'aise côté bordelais.
Salut les p'tits loups !
C'est dans un état d'effervescence avancé que je retrouvais Cornélius avant mon départ pour la Gironde pour ce Bordeaux-OM qui sentait bon l'explication de texte.
« Historique... Historique ! », ne cessait de répéter Cornel en tripotant les portants de son bazar, avant d'ajouter : « Aujourd'hui, honneur aux vaincus. Couleurs Marine et blanc. Pantalon moulant et veste serrée à la taille, pour mettre en valeur tes hanches de déesse olympienne. Chemisier blanc et tes habituelles bottines noires, rehaussées de socquettes bleu ciel. Écharpe de soie, ciel et blanc, brodée OM... Historique, ma fille ! Historique ! Dans ces circonstances, honneur aux vaincus. Surtout quand il s'agit de Lolo Blanc ! Il va l'avoir mauvaise, mais il comprendra, c'est un ancien compétiteur olympien...»
Bien qu'ignorant la source à laquelle s'abreuve Cornélius en matière de divination et ne comprenant goutte non plus au nouveau buzz présidentiel sur la « laïcité positive » , j'avais envie de suivre Cornélius sur la voie du miracle bordelais. Certains vont à Lourdes, alors que Bordeaux c'est beaucoup plus près !
Cela plongeait mon inconscient dans l'ivresse la plus profonde, avant même d'avoir posé mes lèvres sur la coupe d'un très bon millésime.
Trente et un ans sans victoire à Bordeaux, ce n'est plus l'inconscient qui s'exprime mais la conscience tout entière qui a du mal à trouver le repos ! Hélas, Maître Cornélius ne maîtrise pas tout !
L' estampille 2008 laissera des regrets côté olympien, mais les deux équipes ayant côtoyé le miracle à tour de rôle, nous pouvons dire que le miracle est partagé pour rester sportifs. Rendez-vous est pris au Vélodrome pour le match retour, en attendant un Liverpool très chaud mardi prochain.
Des regrets, oui, parce que cela fait 31 ans et que même Cornélius n'y peut rien ! Pourtant, c'était le moment. Mais voilà, en plus d'une équipe, Bordeaux a de la chance... Les bordelais, Lolo en tête, le reconnaissent dans les déclarations d'après match...
Mandanda (5,5) : En deux temps. Un peu tendu en première mi-temps, avec des fautes de mains qui auraient pu mal se finir. Beaucoup mieux en seconde période, il empêcha Cavenaghi, Chamakh et Obertan de réaliser ce qui aurait pu être un hold-up.
Bonnart (5) : Petite prestation du gendre idéal. Des montées un peu bizarres, souvent en difficulté, il a quand même limité la casse.
Hilton (6) : De mieux en mieux ce Vittorino. Même s'il a été mis en difficulté par ce diable de Chamakh, c'est lui qui tient la boutique, malgré quelques ratés dans la relance.
Zubar (6) : Comme son compère le Hilton. Costaud de la tête, un peu moins balle au sol, Chamakh lui a fait des misères, mais petit à petit il gagne en confiance et c'est une bonne nouvelle pour la défense de l'OM.
Taïwo (5,5) : Alors lui, quand il sort de sa sieste, ça déménage. Cela lui quand même pris une heure pour sortir la tête du sac. Des retours défensifs de toute beauté, surtout à la 62e que Chamakh, encore lui, s'apprêtait à refusiller notre Steve préféré.
Kaboré (5) : Parce que je suis, malgré tout de bonne humeur et pour sa belle ouverture pour Niang à la 31e. C'est tout. Fera mieux la prochaine fois, j'espère.
M'Bami (5,5) : Correct, sans plus. Discipliné aussi. Pas de risques, comme ça pas de bêtise. Quelques petites absences, sans conséquence.
Cheyrou (8) : Simplement monstrueux. Le seigneur du milieu marseillais. La plaque tournante de l'OM. Sa prestation frôle la perfection. Si sa tête décroisée à la 66e est dedans, je lui mettais le 10.
Ziani (6) : De mieux en mieux, le fennec. Placé devant la triplette M'Bami-Kaboré-Cheyrou, a bien bouger. Vite et précis. Un peu plus discret au fil du match, Valbuena l'a remplacé à 10 minutes de la fin.
Koné (5,5) : Malgré son but éclair, assez nerveux et parfois limite dans ses gestes. A force de vouloir trop bien faire, il s'est un peu mélangé les pinceaux. On passe à autre chose.
Niang (5,5) : Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Remuant, fébrile et maladroit, cela fait beaucoup pour un seul homme. Comme pour Koné, on passe à autre chose.
Ben Arfa : Aussitôt rentré (68e), grosse panique chez les girondins : multiplication des fautes sur son côté et offrit même à Koné la possibilité d'emporter la mise à la 81è, ce dernier perdant son duel contre Ramé. Avec Ben Arfa, l'OM s'est senti tout de suite beaucoup mieux.
Samassa : Rentré à un quart d'heure de la fin, n'a pas eu le temps de se régler. Des bonnes intentions et de la volonté. Laissons-lui le temps de s'acclimater.
Valbuena : Le retour tant espéré. Cela fait plaisir. Mais cela a été un peu brouillon. Pas grave, il est là.
Arbitre : en vacances. Ça arrive !
Coach : mécontent du résultat.
Effet déclaratif : soupir d'aise côté bordelais.