28-04-2010, 20:28
«L'important, c'est l'étroit point », sifflotait le bon Emile Louis au volant de sa camionnette agricole.
Mais quoiqu'il arrive à l'Abbé Deschamps, on peut d'ores et déjà promettre la moisson olympienne 2010 au rang de cuvée exceptionnelle. Et jusqu'à preuve du contraire, depuis quelques années, il n'y a guère que Jean Fernandez pour enfiler quelque débiles manteaux.
Côté OM...
Après en avoir trop fait dans le polydorisme dilettante, trop donné dans l'ironie du short, cet OM averti en veut deux. Dédé, notre abbé Deschamps à nous, nous a ramené le premier trophée. Mérité. Il fallait les voir, ces gens de la capitale de la paysance du Sud, tsunamiser les rues de leurs bras et leur cris de victoire. Cette foule enfin heureuse sirotait sa fierté avec l'oeil mâdré d'un diable rongeant une mangue. Vu de 2009, ce n'était pourtant pas gagné.
Récapitulons. L'OM de Gerets, maître de son destin, achève sur une deuxième place assi prometteuse que cinglante. So what ?
Gerets quits.
Deschamps is awaiting next door.
But Pape won't preach anymore.
Du coup, on a peur de voir arriver Bruno Metsu.
D'autant que Robert se tape l'intégrale d'assez de décès.
L'apothéotique régente Margarita débarque avec ses faux airs de la famille Bogdanov.
Un Dassier d'essai est catapulté de TF1 avec ses verres Varilux à 3 SMIC pièce.
Pis. Madonna, sur la scène du crime, embauche un grutier instable qui tue une personne. 4 matches à domicile en moins. Ca commence bien.
Dédé arrive enfin. Lucho, tarde à venir. Il arrive enfin. Mais se blesse.
Morientès arrive à Marseille, laisse prudemment ses jambes à Valence histoire d'éviter les aléas remugleux d'une énième grève des éboueurs.
Baky Koné revient.
Un journal algérien évoque le flop Lucho et fait regretter Ziani.
C'est pas gagné, comme on dit chez Paul Emploi.
Et dans ces conditions, ce ne le sera jamais.
Ben Arfa baille.
Le PSG choppe la grippe H1N1 car faut pas tousser.
La LFP dont le moustachu boss à reluire a fait fort en reportant un OM-PSG alors que les facheux rageux ont déboulé en hordes, quelque part entre la Nationale 6 et le grand-port malade.
Images de satonnades au stylo BIC jaune d'oeuf et guerrilla urbaine. Mercato promis au tumulte, suivi d'un calme plat.
Puis, renaissance et mise en route de l'Esthétisation Totale.
A croire que c'est dans ces vicissitudes que l'OM s'est forgé un mental de vietcong, blindé par un pénurie pour cause de CAN.
Heinze se blesse.
Puis M'bia redescend en défense centrale.
Ben Arfa croque quelques arabesques majestueuses et tel l'âtre de chez Brisach, le feu follet renaît de ses cendres malgré la sortie des routes d'Europe face à... Benfica. Mais, tel le clin d'oeil d'un destin décidément cruel avec Robert, l'OM se remet à filer droit au but.
L'OM arrache une coupe de la Ligue face à des Bordelais à l'amorce de leur implosion.
Lyon voit rugir puis mugir ses féroces soldats.
Et en attendant, l'OM est en tête en Ligue 1.
Chatâsse de prostipute vulviloque. Musique américaine. Limonade Phénix à volonté. L'OM est premier avec 5 points d'avance. Mais que faire de cette soudaine fortune ? Le nuage noir et son chat s'écartent.
Les trois suppos et Olic ordonnancés par Caligula ont été administrés. Aucune raison qu'un vil sacre lyonnais n'éclipse le soleil au beau fixe sur la rade marseillaise.
Il nous faut suivre nos leaders. Après l'argent teint qui ne fait pas le bonheur, l'OM a fini de danser le fandango et décidé de dépenser utile : Heinze, Lucho... ces deux noms acollés à celui de Dédé produisent une énergie saine et renouvellable. La culture de la gagne est inculquée. Et pas que d'un point de vue salarial.
Cette année, aucun risque de voir Zubar inscrire le csc synonyme de sacre pour l'adversaire. Impossible de voir notre gonze à l'aise rater le cadre d'une frappe de foetus zianique. Cette année, c'est l'oraison du plus fort. Bordal touche le fond d'la piscine dans son petit pull marine. Mais Auxerre gagne, Lille gagne. Et Lyon n'est pas complètement largué. Quant à Montpellier, il continueront de se faire enfler dans le silence le plus total, dans l'attente d'un Courbis recyclé à grand coup de fraîche par ce ramasseur d'ordures de Nicollin. La voie est-elle pour autant libre ?
Je n'ai besoin de personne, en Massey-Ferguson. Voilà l'adage qui permet au tracteur bourguignon de faire vrombir son turbo diesel avec la quiétude d'un Big Lebowski des labours se grattant les coroñes à travers la poche de son peignoir troué.
Dédramatisons. Auxerre en dauphin, c'est déjà moins flippant que l'inverse. Qu'aurait-on entendu si l'on avait appris que notre dauphin à nous était en fait Auxerrois ?
Je citerai pour finir l'éphémère chanteuse Mélody, histoire de placer le curseur des ambitions de nos poursuivants : «Y a pas que les grands qui rêvent, y a pas que les grands qui ont des sentiments».
Est-ce comme une enfance qui s'achève dans un océan... du côté de Bordal ?
Mais quoiqu'il arrive à l'Abbé Deschamps, on peut d'ores et déjà promettre la moisson olympienne 2010 au rang de cuvée exceptionnelle. Et jusqu'à preuve du contraire, depuis quelques années, il n'y a guère que Jean Fernandez pour enfiler quelque débiles manteaux.
Côté OM...
Après en avoir trop fait dans le polydorisme dilettante, trop donné dans l'ironie du short, cet OM averti en veut deux. Dédé, notre abbé Deschamps à nous, nous a ramené le premier trophée. Mérité. Il fallait les voir, ces gens de la capitale de la paysance du Sud, tsunamiser les rues de leurs bras et leur cris de victoire. Cette foule enfin heureuse sirotait sa fierté avec l'oeil mâdré d'un diable rongeant une mangue. Vu de 2009, ce n'était pourtant pas gagné.
Récapitulons. L'OM de Gerets, maître de son destin, achève sur une deuxième place assi prometteuse que cinglante. So what ?
Gerets quits.
Deschamps is awaiting next door.
But Pape won't preach anymore.
Du coup, on a peur de voir arriver Bruno Metsu.
D'autant que Robert se tape l'intégrale d'assez de décès.
L'apothéotique régente Margarita débarque avec ses faux airs de la famille Bogdanov.
Un Dassier d'essai est catapulté de TF1 avec ses verres Varilux à 3 SMIC pièce.
Pis. Madonna, sur la scène du crime, embauche un grutier instable qui tue une personne. 4 matches à domicile en moins. Ca commence bien.
Dédé arrive enfin. Lucho, tarde à venir. Il arrive enfin. Mais se blesse.
Morientès arrive à Marseille, laisse prudemment ses jambes à Valence histoire d'éviter les aléas remugleux d'une énième grève des éboueurs.
Baky Koné revient.
Un journal algérien évoque le flop Lucho et fait regretter Ziani.
C'est pas gagné, comme on dit chez Paul Emploi.
Et dans ces conditions, ce ne le sera jamais.
Ben Arfa baille.
Le PSG choppe la grippe H1N1 car faut pas tousser.
La LFP dont le moustachu boss à reluire a fait fort en reportant un OM-PSG alors que les facheux rageux ont déboulé en hordes, quelque part entre la Nationale 6 et le grand-port malade.
Images de satonnades au stylo BIC jaune d'oeuf et guerrilla urbaine. Mercato promis au tumulte, suivi d'un calme plat.
Puis, renaissance et mise en route de l'Esthétisation Totale.
A croire que c'est dans ces vicissitudes que l'OM s'est forgé un mental de vietcong, blindé par un pénurie pour cause de CAN.
Heinze se blesse.
Puis M'bia redescend en défense centrale.
Ben Arfa croque quelques arabesques majestueuses et tel l'âtre de chez Brisach, le feu follet renaît de ses cendres malgré la sortie des routes d'Europe face à... Benfica. Mais, tel le clin d'oeil d'un destin décidément cruel avec Robert, l'OM se remet à filer droit au but.
L'OM arrache une coupe de la Ligue face à des Bordelais à l'amorce de leur implosion.
Lyon voit rugir puis mugir ses féroces soldats.
Et en attendant, l'OM est en tête en Ligue 1.
Chatâsse de prostipute vulviloque. Musique américaine. Limonade Phénix à volonté. L'OM est premier avec 5 points d'avance. Mais que faire de cette soudaine fortune ? Le nuage noir et son chat s'écartent.
Les trois suppos et Olic ordonnancés par Caligula ont été administrés. Aucune raison qu'un vil sacre lyonnais n'éclipse le soleil au beau fixe sur la rade marseillaise.
Il nous faut suivre nos leaders. Après l'argent teint qui ne fait pas le bonheur, l'OM a fini de danser le fandango et décidé de dépenser utile : Heinze, Lucho... ces deux noms acollés à celui de Dédé produisent une énergie saine et renouvellable. La culture de la gagne est inculquée. Et pas que d'un point de vue salarial.
Cette année, aucun risque de voir Zubar inscrire le csc synonyme de sacre pour l'adversaire. Impossible de voir notre gonze à l'aise rater le cadre d'une frappe de foetus zianique. Cette année, c'est l'oraison du plus fort. Bordal touche le fond d'la piscine dans son petit pull marine. Mais Auxerre gagne, Lille gagne. Et Lyon n'est pas complètement largué. Quant à Montpellier, il continueront de se faire enfler dans le silence le plus total, dans l'attente d'un Courbis recyclé à grand coup de fraîche par ce ramasseur d'ordures de Nicollin. La voie est-elle pour autant libre ?
Je n'ai besoin de personne, en Massey-Ferguson. Voilà l'adage qui permet au tracteur bourguignon de faire vrombir son turbo diesel avec la quiétude d'un Big Lebowski des labours se grattant les coroñes à travers la poche de son peignoir troué.
Dédramatisons. Auxerre en dauphin, c'est déjà moins flippant que l'inverse. Qu'aurait-on entendu si l'on avait appris que notre dauphin à nous était en fait Auxerrois ?
Je citerai pour finir l'éphémère chanteuse Mélody, histoire de placer le curseur des ambitions de nos poursuivants : «Y a pas que les grands qui rêvent, y a pas que les grands qui ont des sentiments».
Est-ce comme une enfance qui s'achève dans un océan... du côté de Bordal ?
Solide comme un wok !