05-12-2011, 14:54
Quand j’étais ado, j’entendais souvent parler de l’expérience, qui restait pour moi un concept assez vague.
L’expérience avec les femmes par exemple, comme si, même au bout de 1.000 ans, on pourrait arriver à les comprendre.
On me disait assez régulièrement qu’il fallait que j’apprenne, que je verrais plus tard, que … bref que demain ça sera pareil mais mieux.
Alors que franchement, pour moi, la seule expérience que j’avais l’impression d’acquérir, c’était lorsque je tuais des monstres sur Final Fantasy VII ( )
Cette notion « d’expérience » était aussi présente dans mon supportariat (un mot très français que je viens d’inventer) de l’Olympique de Marseille.
La, je m’adresse à un public averti, donc je ne vais pas me lancer dans de grandes explications.
Saison 2009 – 2010 : Milan AC
Saison 2008 – 2009 : Atlético
Saison 2007 - 2008 : Besisktas, Saint Petersbourg
Saison 2006 – 2007 : Mlada Boleslav
Je pourrais encore remonter plus loin mais ça reviendrait à se faire du mal inutilement.
Cette liste, pour ceux qui ne l’aurait pas compris, est celle (non exhaustive et seulement limitée à la coupe d’europe, sinon je vais faire sauter le serveur et me faire taper sur les doigts) ces matchs ou, le lendemain, on s’est dit « putaiiiiiin, on est pas passé loin … », ou avec des « si », des « il aurait fallu », « yavait plus qu’à », « à ce détail près » (d’où la notion que Zubar et Brandao sont des « détails » de l’histoire de l’OM, mais ceci est un autre débat), on aurait connu un parcours européen autrement plus prestigieux.
Et donc, pour en revenir au thème initial, l’on pouvait lire le lendemain dans les divers médias parlant de nos idoles, des commentaires relatant le « manque d’expérience », que cette année « on avait appris », que ça serait utile pour la suite.
Ainsi, chaque année, on avait des joueurs qui apprenaient sous nos couleurs (parfois douteuses d’ailleurs) puis qui allaient exercer ailleurs, pendant qu’on les remplaçait par des gars sans expérience, qui venaient apprendre chez nous.
J’en suis d’ailleurs venu à me demander par moments si on était pas une sorte d’école ou truc du genre, mais bref, c’est pas le débat.
Et chaque année, on se disait que l’année prochaine serait meilleure.
Ben BAM, l’année meilleure, c’était l’année dernière. ENFIN nous sommes sorti de la phase de poules la tête haute, pour aller nous faire éliminer, certes avec ce sentiment tenace que ça aurait pu passer, parce que c’est ça être supporter, mais dignement, contre Manchester United, futur finaliste de l’épreuve.
J’ai encore en mémoire ce match décisif contre le Spartack maitrisé de bout en bout, pour un 3-0 sans appel, histoire de rappeler que nous n’étions plus des clowns.
Aujourd’hui, même si je ne comprends toujours rien aux femmes (a part que dans le doute, il faut dire « oui chérie »), et qu’il me reste encore des tonnes de choses à découvrir sur la vie, je comprends enfin ce que ces vieux cons me racontaient quand ils me disaient, il y a de ça 15 ans, que j’étais trop jeune pour vraiment comprendre.
Il en est de même pour l’OM.
J’étais d’autant plus déçu de ne pas faire l’édito du match aller que j’avais annoncé ce qui allait se passer bien avant.
Dortmund, outre leur maillot flashy qui m’a remis en mémoire l’orange DDE (quoique l’orange code barre est pas mal non plus …), était comme l’OM il y a 5 ans.
De l’envie, de l’espoir, du jeu, de la motivation, mais de la naïveté devant et 2-3 petites erreurs derrière qui font 3-0 à l’arrivée.
Aujourd’hui, Dortmund y croit dur comme fer.
J’ai lu dans la presse qu’un maillot jaune était persuadé de pouvoir nous en coller 4. La force des grandes équipes, comme le milan ou liverpool dans le passé en ce qui nous concerne, c’est d’arriver à se mettre dans la bouse puis de s’en sortir, et le tout avec le sourire.
La défaite contre les Grecs lors de la dernière journée n’était là que pour le challenge. De toute façon, Dortmund à perdu aussi, en se disant, j’en suis certain, qu’ils n’étaient pas passé loin.
Aujourd’hui, nous sommes les chapeaux 2, les favoris, les tauliers. A nous d’assumer notre rôle, et de nous dire qu’enfin, nous avons acquis cette expérience. Arrêter de ne pas passer loin, pour tout simplement passer. Et de laisser aux « dormuniens » la joie du « halala, c’est pas passé loin, c’est vraiment dommage, on aurait mérité, mais on reviendra l’année prochaine avec plus d’expérience, et on se qualifiera ».
On en reparle dans 5 ans les gars.
PS : Pardon pour les fautes d’orthographes, j’ai jamais été un caïd en conjugaison, mais vu le timing j’ai balancé sans relecture.
L’expérience avec les femmes par exemple, comme si, même au bout de 1.000 ans, on pourrait arriver à les comprendre.
On me disait assez régulièrement qu’il fallait que j’apprenne, que je verrais plus tard, que … bref que demain ça sera pareil mais mieux.
Alors que franchement, pour moi, la seule expérience que j’avais l’impression d’acquérir, c’était lorsque je tuais des monstres sur Final Fantasy VII ( )
Cette notion « d’expérience » était aussi présente dans mon supportariat (un mot très français que je viens d’inventer) de l’Olympique de Marseille.
La, je m’adresse à un public averti, donc je ne vais pas me lancer dans de grandes explications.
Saison 2009 – 2010 : Milan AC
Saison 2008 – 2009 : Atlético
Saison 2007 - 2008 : Besisktas, Saint Petersbourg
Saison 2006 – 2007 : Mlada Boleslav
Je pourrais encore remonter plus loin mais ça reviendrait à se faire du mal inutilement.
Cette liste, pour ceux qui ne l’aurait pas compris, est celle (non exhaustive et seulement limitée à la coupe d’europe, sinon je vais faire sauter le serveur et me faire taper sur les doigts) ces matchs ou, le lendemain, on s’est dit « putaiiiiiin, on est pas passé loin … », ou avec des « si », des « il aurait fallu », « yavait plus qu’à », « à ce détail près » (d’où la notion que Zubar et Brandao sont des « détails » de l’histoire de l’OM, mais ceci est un autre débat), on aurait connu un parcours européen autrement plus prestigieux.
Et donc, pour en revenir au thème initial, l’on pouvait lire le lendemain dans les divers médias parlant de nos idoles, des commentaires relatant le « manque d’expérience », que cette année « on avait appris », que ça serait utile pour la suite.
Ainsi, chaque année, on avait des joueurs qui apprenaient sous nos couleurs (parfois douteuses d’ailleurs) puis qui allaient exercer ailleurs, pendant qu’on les remplaçait par des gars sans expérience, qui venaient apprendre chez nous.
J’en suis d’ailleurs venu à me demander par moments si on était pas une sorte d’école ou truc du genre, mais bref, c’est pas le débat.
Et chaque année, on se disait que l’année prochaine serait meilleure.
Ben BAM, l’année meilleure, c’était l’année dernière. ENFIN nous sommes sorti de la phase de poules la tête haute, pour aller nous faire éliminer, certes avec ce sentiment tenace que ça aurait pu passer, parce que c’est ça être supporter, mais dignement, contre Manchester United, futur finaliste de l’épreuve.
J’ai encore en mémoire ce match décisif contre le Spartack maitrisé de bout en bout, pour un 3-0 sans appel, histoire de rappeler que nous n’étions plus des clowns.
Aujourd’hui, même si je ne comprends toujours rien aux femmes (a part que dans le doute, il faut dire « oui chérie »), et qu’il me reste encore des tonnes de choses à découvrir sur la vie, je comprends enfin ce que ces vieux cons me racontaient quand ils me disaient, il y a de ça 15 ans, que j’étais trop jeune pour vraiment comprendre.
Il en est de même pour l’OM.
J’étais d’autant plus déçu de ne pas faire l’édito du match aller que j’avais annoncé ce qui allait se passer bien avant.
Dortmund, outre leur maillot flashy qui m’a remis en mémoire l’orange DDE (quoique l’orange code barre est pas mal non plus …), était comme l’OM il y a 5 ans.
De l’envie, de l’espoir, du jeu, de la motivation, mais de la naïveté devant et 2-3 petites erreurs derrière qui font 3-0 à l’arrivée.
Aujourd’hui, Dortmund y croit dur comme fer.
J’ai lu dans la presse qu’un maillot jaune était persuadé de pouvoir nous en coller 4. La force des grandes équipes, comme le milan ou liverpool dans le passé en ce qui nous concerne, c’est d’arriver à se mettre dans la bouse puis de s’en sortir, et le tout avec le sourire.
La défaite contre les Grecs lors de la dernière journée n’était là que pour le challenge. De toute façon, Dortmund à perdu aussi, en se disant, j’en suis certain, qu’ils n’étaient pas passé loin.
Aujourd’hui, nous sommes les chapeaux 2, les favoris, les tauliers. A nous d’assumer notre rôle, et de nous dire qu’enfin, nous avons acquis cette expérience. Arrêter de ne pas passer loin, pour tout simplement passer. Et de laisser aux « dormuniens » la joie du « halala, c’est pas passé loin, c’est vraiment dommage, on aurait mérité, mais on reviendra l’année prochaine avec plus d’expérience, et on se qualifiera ».
On en reparle dans 5 ans les gars.
PS : Pardon pour les fautes d’orthographes, j’ai jamais été un caïd en conjugaison, mais vu le timing j’ai balancé sans relecture.