20-04-2011, 22:53
Il est de ces rencontres qui ont un parfum particulier, de ces matchs pour lesquels le nom de cette probablement triste albione de Derby est mangé à tous les râteliers.
On pourrait en parler, de ce cousinage suspect, entre deux clubs dont l’histoire diffère, mais pas l’esprit qui y règne…
Oh, bien sûr, chez nous, point de loulou à l’horizon, les enzymes gloutons ont bien retenus la leçon… Mais bien qu’en lavant plus blanc, les agents nettoyeurs, en laissant se succéder les hommes idoines, ont réussi malgré eux à renforcer ce mythe du club plus fort que l’homme…. Ils passent, ces forts vertueux, laissant des casseroles, et des morceaux de leur âme sur cette drôle de monture, parfois tranquille, jamais docile… Et c’est là un premier point de différence : sans le « gros loulou », point de MHSC… Là, c’est l’homme qui fait le club….. Il faudra attendre que le dernier tonton flingueur enligué s’en aille pour savoir ce qu’il en est vraiment de ce club avec lequel nous avons tant partagés… Enfin , partagé..
Je suis léger en écrivant ces mots… « Léger m’ennuie, léger m’honnie, surtout celle de l’OM, franchement, elle me les brise menues »finira par dire le roi de la poubelle camarguaise… Oh non, pas monsieur frère, non, nicollin, le fétichiste du maillot trempé de nymphettes aux jambes velues… C’est qu’ils les aiment défraichis, pour avoir trop aimé son regretté georges frèche, auquel il cherche chaque jour à rendre honneur par quelques sorties dont les plumitifs de tous grades se régalent… Nous aussi, parfois…. Souvent…
C’est qu’on a partagé quand même pas mal, de Blanc à Courbis, de Cantona à Domergue, Baills, etc…
Mais on a jamais eu Valdérama…. Le plus gros coup, indéniablement, de ce Montpellier qui joue les gros bras, du haut de ses deux coupes de France, et de sa poignée de journée en leader de championnat… Ah cette tignasse, cette touffasse blondasse…. Yul brinner en rêve encore….. Enfin, il y a eu de sacrés joueurs quand même…
Les nouveaux rêvent de s’y voir accoquinés, au moins en pensée…
Et samedi, ils vont prendre place dans le même couloir que nous, animés d’une faim sans nom, poussés par un démon qu’ils adorent, tout en le craignant du plus profond de leur être… Car pour sûr, entre leur président et leur entraineur, ils vont la sentir, la pression… C’est qu’à Montpellier, on ne vous le fait pas dire, on vous l’éructe avec conviction, on vous désosse avec emphase, façon centrifugeuse… On sait étre généreux, on aime ça, d’ailleurs… C’est donc bon pour tous les cas de figures… Comme ici, d’ailleurs… Les nordistes parlent d’excès, alors qu’il ne s’agit que de se prouver qu’on existe, et qu’on connait notre chance de ce fait là…. Et du reste, de tout le reste… Et notre malchance, aussi… Car jouer contre les héraultais, ça ne vous prends pas les tripes, on ne se sent pas plus héros, encore moins héraut ! et on crains d’ètre zéros… C’est nul, comme une finale qu’on pourrait gagner sans vraiment vibrer, et perdre comme le pire des coups d’arrêts…. C’est nul, parce qu’en fait on les aiment bien, ces conos de bourrins, élevés à la testostérone taurine, rois de la passe qui vous biaise, et de l’encorné qui vous laisse mari… et que dire de leurs bizarreries : ils sont aussi superstitieux que nous, comme josé jetant du sel devant la porte, loulou trimballant ses gris-gris, ou encore votre serviteur tentant par un banal édito de prolonger une futilité sans queue ni tête, qu'on croie au destin, ou au libre arbitre, enfin, peut-ètre....
Ils vont monter à paris, voir le stade de France, et rêvent de la coupe… Pour l’avoir, ils s’entrainent probablement sur des morceaux de barbaques défraichies, aiguisant leurs crampons sur des mannequins de plastique rebutés, et probablement affublés de perruques ne donnant qu’une ressemblance burlesque avec nos biquettes racées et rutilantes…
Ils se sont débarrassés de notre joueur en forme, reste le Ché qu’il va falloir bien protéger…. Ils ont oubliés jusqu‘au parfum de la victoire, comment les blâmer de vouloir y regoutter… Sauf que notre président, à bien y regarder , ne doit pas l’espérer … Les coroñes du taureau, il aimerait bien les montrer, plutôt qu’avoir à les embrasser… Sauf que notre rancunier josélito se rappelle que le loulou, des cadeaux, ils ne nous en a jamais fait…. Que nous avons parmi nos biquettes des gens qui ne seront jamais rassasiés… Et que dire de leur mentor, DD, qui a connu la défaite, mais que quand on l’y avait vraiment obligé…. Quand à nous, on a beau bien l’aimer, l’excessif montpelliérain, on préfèrerait l’entendre se plaindre de l’arbitrage, plutôt que le voir chanter « on les a baisés »….
Bref, ils vont se rendre au stade, ils vont se côtoyer dans l’intimité relative de la longue travée. Ils vont regretter de n’avoir pas les frères « coudeurs » avec eux, distributeurs émérites qu’on aime emmener quand on va au « charbon », qui plus est quand ils sont dans leur maladresse des chantres de la bonne virilité, et les garants de la réussite qu’ils sont bizarrement parvenus à incarner. Sans brandao, la coupe des figues parait bien loin… sans spahic, le défenseur moins assassin.
Ils vont prendre l’allée qui mène à la renommée, la gloire, frères un instant, dans ce tout-mêlé de sentiments surpuissants, ce maelström de sensations, tant espéré, si redoutable… si proches, mais si loin en même temps…
on y revient, ce n’est pas pour rien : qu’ils se voient en frères ennemis, pour vouloir encore un peu plus, et plus qu’un instant, marcher tête haute dans cette allée « glory »….
On pourrait en parler, de ce cousinage suspect, entre deux clubs dont l’histoire diffère, mais pas l’esprit qui y règne…
Oh, bien sûr, chez nous, point de loulou à l’horizon, les enzymes gloutons ont bien retenus la leçon… Mais bien qu’en lavant plus blanc, les agents nettoyeurs, en laissant se succéder les hommes idoines, ont réussi malgré eux à renforcer ce mythe du club plus fort que l’homme…. Ils passent, ces forts vertueux, laissant des casseroles, et des morceaux de leur âme sur cette drôle de monture, parfois tranquille, jamais docile… Et c’est là un premier point de différence : sans le « gros loulou », point de MHSC… Là, c’est l’homme qui fait le club….. Il faudra attendre que le dernier tonton flingueur enligué s’en aille pour savoir ce qu’il en est vraiment de ce club avec lequel nous avons tant partagés… Enfin , partagé..
Je suis léger en écrivant ces mots… « Léger m’ennuie, léger m’honnie, surtout celle de l’OM, franchement, elle me les brise menues »finira par dire le roi de la poubelle camarguaise… Oh non, pas monsieur frère, non, nicollin, le fétichiste du maillot trempé de nymphettes aux jambes velues… C’est qu’ils les aiment défraichis, pour avoir trop aimé son regretté georges frèche, auquel il cherche chaque jour à rendre honneur par quelques sorties dont les plumitifs de tous grades se régalent… Nous aussi, parfois…. Souvent…
C’est qu’on a partagé quand même pas mal, de Blanc à Courbis, de Cantona à Domergue, Baills, etc…
Mais on a jamais eu Valdérama…. Le plus gros coup, indéniablement, de ce Montpellier qui joue les gros bras, du haut de ses deux coupes de France, et de sa poignée de journée en leader de championnat… Ah cette tignasse, cette touffasse blondasse…. Yul brinner en rêve encore….. Enfin, il y a eu de sacrés joueurs quand même…
Les nouveaux rêvent de s’y voir accoquinés, au moins en pensée…
Et samedi, ils vont prendre place dans le même couloir que nous, animés d’une faim sans nom, poussés par un démon qu’ils adorent, tout en le craignant du plus profond de leur être… Car pour sûr, entre leur président et leur entraineur, ils vont la sentir, la pression… C’est qu’à Montpellier, on ne vous le fait pas dire, on vous l’éructe avec conviction, on vous désosse avec emphase, façon centrifugeuse… On sait étre généreux, on aime ça, d’ailleurs… C’est donc bon pour tous les cas de figures… Comme ici, d’ailleurs… Les nordistes parlent d’excès, alors qu’il ne s’agit que de se prouver qu’on existe, et qu’on connait notre chance de ce fait là…. Et du reste, de tout le reste… Et notre malchance, aussi… Car jouer contre les héraultais, ça ne vous prends pas les tripes, on ne se sent pas plus héros, encore moins héraut ! et on crains d’ètre zéros… C’est nul, comme une finale qu’on pourrait gagner sans vraiment vibrer, et perdre comme le pire des coups d’arrêts…. C’est nul, parce qu’en fait on les aiment bien, ces conos de bourrins, élevés à la testostérone taurine, rois de la passe qui vous biaise, et de l’encorné qui vous laisse mari… et que dire de leurs bizarreries : ils sont aussi superstitieux que nous, comme josé jetant du sel devant la porte, loulou trimballant ses gris-gris, ou encore votre serviteur tentant par un banal édito de prolonger une futilité sans queue ni tête, qu'on croie au destin, ou au libre arbitre, enfin, peut-ètre....
Ils vont monter à paris, voir le stade de France, et rêvent de la coupe… Pour l’avoir, ils s’entrainent probablement sur des morceaux de barbaques défraichies, aiguisant leurs crampons sur des mannequins de plastique rebutés, et probablement affublés de perruques ne donnant qu’une ressemblance burlesque avec nos biquettes racées et rutilantes…
Ils se sont débarrassés de notre joueur en forme, reste le Ché qu’il va falloir bien protéger…. Ils ont oubliés jusqu‘au parfum de la victoire, comment les blâmer de vouloir y regoutter… Sauf que notre président, à bien y regarder , ne doit pas l’espérer … Les coroñes du taureau, il aimerait bien les montrer, plutôt qu’avoir à les embrasser… Sauf que notre rancunier josélito se rappelle que le loulou, des cadeaux, ils ne nous en a jamais fait…. Que nous avons parmi nos biquettes des gens qui ne seront jamais rassasiés… Et que dire de leur mentor, DD, qui a connu la défaite, mais que quand on l’y avait vraiment obligé…. Quand à nous, on a beau bien l’aimer, l’excessif montpelliérain, on préfèrerait l’entendre se plaindre de l’arbitrage, plutôt que le voir chanter « on les a baisés »….
Bref, ils vont se rendre au stade, ils vont se côtoyer dans l’intimité relative de la longue travée. Ils vont regretter de n’avoir pas les frères « coudeurs » avec eux, distributeurs émérites qu’on aime emmener quand on va au « charbon », qui plus est quand ils sont dans leur maladresse des chantres de la bonne virilité, et les garants de la réussite qu’ils sont bizarrement parvenus à incarner. Sans brandao, la coupe des figues parait bien loin… sans spahic, le défenseur moins assassin.
Ils vont prendre l’allée qui mène à la renommée, la gloire, frères un instant, dans ce tout-mêlé de sentiments surpuissants, ce maelström de sensations, tant espéré, si redoutable… si proches, mais si loin en même temps…
on y revient, ce n’est pas pour rien : qu’ils se voient en frères ennemis, pour vouloir encore un peu plus, et plus qu’un instant, marcher tête haute dans cette allée « glory »….
Rhoooo, ce qu'il vient de réaliser...il y a du Waddle dans ce garçon. @cétacé