19-09-2003, 23:18
(Modification du message : 07-12-2003, 06:52 par boeuf mode.)
Elevage de canaris en Loire comblée
Nantes, ex-Venise de l'Ouest, Naoned pour touristes teutons only. Aussi bretonne que Vesoul ou Tamanrasset. Friponne qui évacua ses eaux comme on tire la chasse. Belle endormie qui renia son port en deux temps trois mouvements. Félonne qui amputa sa Loire historique de la plupart de ses bras, ceusses qui irriguaient la cité comme une Shiva aquatique. Ici et maintenant, on navigue plus on comble
M'enfin, comme eut pu dire le général de Canne à Pêche, Nantes bleue spoliée, Nantes bleue humiliée, mais Nantes désormais renaissante dans une curieuse harmonie jaune et verte. Nantes pour qui la fierté d'un peuple ne passe plus par la cale de son chantier naval mais par le sentier forestier de la Jonelière. Nantes qui ne construit plus de paquebot depuis des lustres mais qui fait désormais dans la production intensive de canaris.
Bref, au commerce triangulaire, s'est substitué un jeu en triangle. C'est géométrique dirait Bazon. Question d'époque certes même si le Nantes-balle au pied- reste toujours attirée par l'Afrique, bordel ! Bon, cette année, rien n'a vraiment changé si ce n'est une chose essentielle. L'éviction du coach. Chronique d'une mort annoncée, le sous-commandant Marcos s'en est allé avec son cortège d'ombres discordantes.
L'Angel, il fut jamais accepté pendant son court séjour place Graslin et fut bien avisé de n'investir seulement que dans une garçonnière locative. Corps étranger à la volière dorée, il fut rejeté comme un malpropre par l'ensemble de l'aréopage ligérien. Pis, il devait sortir acheter son quotidien en loucedé, déguisé en gaucho de la pampa ou en mexicain basané sous peine de se faire agresser par le buraliste du coin (corner en rosbif) rapport à ses options tactiques
Vive la promo interne, l'Amisse a pointé sa silhouette pour un podium gagnant. Résultat of course, madame de Fontenay va devoir se recycler dans le volatile en short. A la place du bikini et à défaut du croupion, elle investira désormais dans le crampon. Dernier top-model de la ligne jaune, après respectivement José, Coco et Raynald, l'ex-ailier gauche aspire secrètement au sacre franchouillard.
Pourtant ils ont dégraissé sec ! Exit Moldovan, bye bye André, adios Makukula. En lieu et place de ces sombres idoles, on a intronisé les newbees du cru. Bonjour les Guillon, N'Zigou et autres Fae. C'est rien de le dire, Toulalan et Pujol font déjà figure de tauliers à côté de ces trois-là
Face à cet élevage de jeunes volatiles, Perrin, ornithologue réputé depuis son étude poussée sur les Aiglons, possède des arguments en cage. Des mecs, des vrais, des tatoués, forgés aux dures lois de la nature et de la Champion's League réunies, fin prêts à casser du zozieau. Certes, bonjour mon capitaine, faudra sûrement laisser l'helvète underground au vestiaire.
Vrai, il a l'air d'avoir un coup de mou, Fabio depuis la reprise. Idem pour Beye qui a su s'enrhumer grave dans les couloirs gauches de Bernabeu avec l'ouragan Carlos. Mais avec un pharaon comme guide, un ivoirien en éclaireur, un sénégalais porteur d'eau et un géant belge à l'arrière-garde, l'expédition dans le grand Ouest s'avère jouable. Va falloir tirer à vue et ne pas laisser les piafs nous caguer sur la trogne
Nantes, ex-Venise de l'Ouest, Naoned pour touristes teutons only. Aussi bretonne que Vesoul ou Tamanrasset. Friponne qui évacua ses eaux comme on tire la chasse. Belle endormie qui renia son port en deux temps trois mouvements. Félonne qui amputa sa Loire historique de la plupart de ses bras, ceusses qui irriguaient la cité comme une Shiva aquatique. Ici et maintenant, on navigue plus on comble
M'enfin, comme eut pu dire le général de Canne à Pêche, Nantes bleue spoliée, Nantes bleue humiliée, mais Nantes désormais renaissante dans une curieuse harmonie jaune et verte. Nantes pour qui la fierté d'un peuple ne passe plus par la cale de son chantier naval mais par le sentier forestier de la Jonelière. Nantes qui ne construit plus de paquebot depuis des lustres mais qui fait désormais dans la production intensive de canaris.
Bref, au commerce triangulaire, s'est substitué un jeu en triangle. C'est géométrique dirait Bazon. Question d'époque certes même si le Nantes-balle au pied- reste toujours attirée par l'Afrique, bordel ! Bon, cette année, rien n'a vraiment changé si ce n'est une chose essentielle. L'éviction du coach. Chronique d'une mort annoncée, le sous-commandant Marcos s'en est allé avec son cortège d'ombres discordantes.
L'Angel, il fut jamais accepté pendant son court séjour place Graslin et fut bien avisé de n'investir seulement que dans une garçonnière locative. Corps étranger à la volière dorée, il fut rejeté comme un malpropre par l'ensemble de l'aréopage ligérien. Pis, il devait sortir acheter son quotidien en loucedé, déguisé en gaucho de la pampa ou en mexicain basané sous peine de se faire agresser par le buraliste du coin (corner en rosbif) rapport à ses options tactiques
Vive la promo interne, l'Amisse a pointé sa silhouette pour un podium gagnant. Résultat of course, madame de Fontenay va devoir se recycler dans le volatile en short. A la place du bikini et à défaut du croupion, elle investira désormais dans le crampon. Dernier top-model de la ligne jaune, après respectivement José, Coco et Raynald, l'ex-ailier gauche aspire secrètement au sacre franchouillard.
Pourtant ils ont dégraissé sec ! Exit Moldovan, bye bye André, adios Makukula. En lieu et place de ces sombres idoles, on a intronisé les newbees du cru. Bonjour les Guillon, N'Zigou et autres Fae. C'est rien de le dire, Toulalan et Pujol font déjà figure de tauliers à côté de ces trois-là
Face à cet élevage de jeunes volatiles, Perrin, ornithologue réputé depuis son étude poussée sur les Aiglons, possède des arguments en cage. Des mecs, des vrais, des tatoués, forgés aux dures lois de la nature et de la Champion's League réunies, fin prêts à casser du zozieau. Certes, bonjour mon capitaine, faudra sûrement laisser l'helvète underground au vestiaire.
Vrai, il a l'air d'avoir un coup de mou, Fabio depuis la reprise. Idem pour Beye qui a su s'enrhumer grave dans les couloirs gauches de Bernabeu avec l'ouragan Carlos. Mais avec un pharaon comme guide, un ivoirien en éclaireur, un sénégalais porteur d'eau et un géant belge à l'arrière-garde, l'expédition dans le grand Ouest s'avère jouable. Va falloir tirer à vue et ne pas laisser les piafs nous caguer sur la trogne