Rolland dans le texte
23-11-2003, 19:21
Interview d'anthologie accordée au Figaro TV Mag :kpassûr:
Journaliste : En forme Rolland?
Rolland Courbis : Trés, Le football, le soleil et la mer, j'ai tout à disposition.Il me fallait prendre un peu de recul, histoire de me faire oublier. J'étais "fragilisé" en France sur le plan judiciaire. Lorsque je reviendrai, car je reviendrai, tout sera rentré dans l'ordre, et le dossier Courbis sera classé. En attendant, je vis une existence féérique dans mon appartement avec vue sur la mer, la piscine et le fitness au 29éme étage... Je suis très bronzé.
J : Votre avis sur les résultats de l'OM?
RC : (il laisse échapper un rire) J'avoue que je n'arrive pas à tout comprendre. J'avais quitté un entraineur et une équipe qui me plaisaient plutot bien par leur enthousiasme respectif. Perrin était arrivé avec des idées généreuses, un bon profil, sans bruit, modeste. Et aujourd'hui, lorsque j'allume la télé, que vois-je? Le grand père de Runje dans les buts, deux stoppeurs, Van Buyten et Ecker en défense axiale, un Tchèque inconnu meme en son pays occuper le couloir gauche, un capitaine, Hemdani, qui ferait un malheur à ... l'AS Cannes, un animateur de jeu, Meriem, qui n'a pas joué depuis deux ans, et en attaque, un Russe, un Américain, un Chinois et un Africain qui n'ont rien pour se marier ensemble. Et après on se demande pourquoi çà ne peut pas fonctionner. C'est une blague, ou quoi?
J : Vous exagérez toujours...
RC : Ecoutez, ce n'est pas parceque vous quittez l'école à 14 ans que vous serez un cancre toute votre vie. Et moi, j'ai appris au moins une chose : lorsque vous etes placé à un poste dépassant vos possibilités, et donc vos compétences, vous connaissez très vite, et obligatoirement, une crise de vertige et vous pétez un plomb! Eh bien, c'est ce qui arrive aux deux patrons de l'OM, Bouchet et Perrin. Le premier assiste aux entrainements avec ses lunettes de soleil comme s'il s'agissait d'un caid qui aurait la crainte d'etre reconnu, et le second porte son menton très en avant, le visage renfermé et l'air pénétré... Oh là, là... Quel cinéma! Sérieusement le record d'indulgence vis-à-vis de ces deux là a été battu, et il ne faut surtout pas s'étonner si, depuis quelques semaines, Marseille recommence à gronder. C'est la culture marseillaise qui veut çà, et ces Messieurs doivent composer avec... En tout cas l'état de grace est fini pour eux, désolé... Et allez l'OM!"
:apanpan8: :apanpan8: :boxe:
Journaliste : En forme Rolland?
Rolland Courbis : Trés, Le football, le soleil et la mer, j'ai tout à disposition.Il me fallait prendre un peu de recul, histoire de me faire oublier. J'étais "fragilisé" en France sur le plan judiciaire. Lorsque je reviendrai, car je reviendrai, tout sera rentré dans l'ordre, et le dossier Courbis sera classé. En attendant, je vis une existence féérique dans mon appartement avec vue sur la mer, la piscine et le fitness au 29éme étage... Je suis très bronzé.
J : Votre avis sur les résultats de l'OM?
RC : (il laisse échapper un rire) J'avoue que je n'arrive pas à tout comprendre. J'avais quitté un entraineur et une équipe qui me plaisaient plutot bien par leur enthousiasme respectif. Perrin était arrivé avec des idées généreuses, un bon profil, sans bruit, modeste. Et aujourd'hui, lorsque j'allume la télé, que vois-je? Le grand père de Runje dans les buts, deux stoppeurs, Van Buyten et Ecker en défense axiale, un Tchèque inconnu meme en son pays occuper le couloir gauche, un capitaine, Hemdani, qui ferait un malheur à ... l'AS Cannes, un animateur de jeu, Meriem, qui n'a pas joué depuis deux ans, et en attaque, un Russe, un Américain, un Chinois et un Africain qui n'ont rien pour se marier ensemble. Et après on se demande pourquoi çà ne peut pas fonctionner. C'est une blague, ou quoi?
J : Vous exagérez toujours...
RC : Ecoutez, ce n'est pas parceque vous quittez l'école à 14 ans que vous serez un cancre toute votre vie. Et moi, j'ai appris au moins une chose : lorsque vous etes placé à un poste dépassant vos possibilités, et donc vos compétences, vous connaissez très vite, et obligatoirement, une crise de vertige et vous pétez un plomb! Eh bien, c'est ce qui arrive aux deux patrons de l'OM, Bouchet et Perrin. Le premier assiste aux entrainements avec ses lunettes de soleil comme s'il s'agissait d'un caid qui aurait la crainte d'etre reconnu, et le second porte son menton très en avant, le visage renfermé et l'air pénétré... Oh là, là... Quel cinéma! Sérieusement le record d'indulgence vis-à-vis de ces deux là a été battu, et il ne faut surtout pas s'étonner si, depuis quelques semaines, Marseille recommence à gronder. C'est la culture marseillaise qui veut çà, et ces Messieurs doivent composer avec... En tout cas l'état de grace est fini pour eux, désolé... Et allez l'OM!"
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