01-12-2003, 20:31
(Modification du message : 24-01-2004, 09:04 par boeuf mode.)
Les bijoux du Prince Albert
Juré-craché, on ne reviendra pas une fois encore sur les avantages fiscaux éhontés des pensionnaires du Rocher, ça finirait par faire rengaine. On ne s'étendra pas non plus sur l'effacement aussi soudain que mystérieux de la dette astronomique contractée par le club, ça défriserait nos bons amis principautaires. On s'abstiendra enfin de croire tel un vulgaire garçon Bouchet que son altesse sérénissime renfloue les caisses de l'ASM en loucedé...
Allez, soyons sport en ce jour de réception princière, on ne causera que de leur jeu. Un jeu limpide, rayonnant, inspiré, spectaculaire avec en cerise sur le gâteux, non je ne parle pas de Rainier, des buts comme s'il en pleuvait. "Demandez donc un peu au vioque qui est portier au Deportivo si je débloque. C'est là, à jamais sur le bloc-notes de sa mémoire black sur white et quoiqu'il fasse, ça lui reviendra en flash back, bordel jusqu'à ce qu'il en claque" eut pu murmurer Gainsbarre en substance et en talk-over.
Ce jour-là, ses feuilles de chou ont sifflé plus qu'un train à vapeur au Molina. Dame, il a pas pris une valise à Louis II, il a eu droit carrément à la soute à bagage complète de l'Airbus. En vingt ans de carrière, il avait jamais encaissé ça dans la musette. Huit buts, même chez les poussins, c'est du domaine du paranormal ! Alors, en Ligue des Crampons, ça relève quasiment de la quatrième dimension.
Le gars Deschamps, il a fini par construire une dream team qui fout les jetons à tout le monde. Ce type-là, on peut dire que c'est un cas. Tout ce qu'il touche il le transforme en or, on va finir par croire qu'il n'y a pas de hasard. Toujours dans les bons coups, c'est plus une carte de visite qu'il possède. Son palmarès, il tiendrait à peine dans l'Encyclopædia Universalis. Ses trophées, faut qu'il les range dans un hall de gare.
Dame, ça a pas été de tout repos ses premiers pas d'apprenti-coach. Sa première année à Monte Carlo, c'était nuit blanche et compagnie. Avec la Simone qui ruait dans les brancards et un schéma tactique qu'il tardait à trouver. Petit à petit, il a fait le ménage, intronisé la classe biberon en défense et concocté un 442 idéal d'équilibre, en osant même se passer des services du prodige Gallardo.
Avec sa formation actuelle, le danger peut venir de partout. Des couloirs gauches ou droits avec Rothen, Giuly ou encore Evra et bien sûr de l'axe central avec Morientès, Psro sans oublier Adebayor. Le tout avec deux monstres en récupération derrière. Zikos et le regretté Bernardi. Celui-là, on aurait du le conserver chez nous dans le formol. Non seulement, il effectue sur l'adversaire un pressing de tous les instants mais en plus sa relance est d'une propreté à faire pâlir une ménagère de moins de cinquante ans.
On a beau se tâter, on voit pas trop où est le talon d'Achille de ce groupe-là. Son banc peut-être, encore que. Il y a un peu plus d'un mois, lors de sa dernière visite à Marseille, la Dèche n'avait pas daigné présenter son équipe type. Il avait fait l'impasse sur la coupe à Nono et aligné sa réserve CFA. Elle n'avait pas été ridicule, loin s'en faut. Là, question compo, ça risque pas d'être le même tabac. Sur le championnat, il a mis une option, Didi. La Ligue 1, on va pas dire que c'est chasse gardée mais pas loin...
Face à cette collection quasi-royale de bijoux de famille, va falloir encore que Perrin, notre gemmologue de service, se creuse le ciboulot pour éviter que tout ce petit monde-là brille au Vélodrome. Il aime pas le rutilant, l'Alain. Il préfère l'ombre à la lumière. Sa devise, c'est toujours, "cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage." Le bleu de chauffe, il est né avec. Dès que la sage-femme a coupé son cordon ombilical, il s'est mis à bosser. Y'a pas, c'est dans les gènes.
Le turbin, c'est pas ce qui va lui manquer à sézigue pour faire tourner sa cinquième roue du carrosse. C'est désormais ainsi que s'auto-qualifie Vedran, son gardien croate. Faudrait qu'il arrête de se répandre dans les baveux, l'animal. C'est pas bon ni pour sa concentration et ni pour sa vista. On préférerait qu'il casse la baraque sur sa ligne de but plutôt que dans les colonnes des canards à scandales.
Pour revenir au troyen, son problème récurrent est qu'il rate tous ses grands rendez-vous. Ça doit être psychologique. A trop vouloir bien faire, il se scratche le jour J. Le cahier à spirales, c'est une chose, la culture de la gagne, c'en est une autre. Avec la venue de Monaco, on appréhende une fois de plus le haut de gamme. On serre les fesses en souhaitant surtout ne pas vivre un remake du match contre Paname. Une nouvelle déconvenue fragiliserait encore un peu plus la position de l'homme au costar-cravate...
boeuf mode
Juré-craché, on ne reviendra pas une fois encore sur les avantages fiscaux éhontés des pensionnaires du Rocher, ça finirait par faire rengaine. On ne s'étendra pas non plus sur l'effacement aussi soudain que mystérieux de la dette astronomique contractée par le club, ça défriserait nos bons amis principautaires. On s'abstiendra enfin de croire tel un vulgaire garçon Bouchet que son altesse sérénissime renfloue les caisses de l'ASM en loucedé...
Allez, soyons sport en ce jour de réception princière, on ne causera que de leur jeu. Un jeu limpide, rayonnant, inspiré, spectaculaire avec en cerise sur le gâteux, non je ne parle pas de Rainier, des buts comme s'il en pleuvait. "Demandez donc un peu au vioque qui est portier au Deportivo si je débloque. C'est là, à jamais sur le bloc-notes de sa mémoire black sur white et quoiqu'il fasse, ça lui reviendra en flash back, bordel jusqu'à ce qu'il en claque" eut pu murmurer Gainsbarre en substance et en talk-over.
Ce jour-là, ses feuilles de chou ont sifflé plus qu'un train à vapeur au Molina. Dame, il a pas pris une valise à Louis II, il a eu droit carrément à la soute à bagage complète de l'Airbus. En vingt ans de carrière, il avait jamais encaissé ça dans la musette. Huit buts, même chez les poussins, c'est du domaine du paranormal ! Alors, en Ligue des Crampons, ça relève quasiment de la quatrième dimension.
Le gars Deschamps, il a fini par construire une dream team qui fout les jetons à tout le monde. Ce type-là, on peut dire que c'est un cas. Tout ce qu'il touche il le transforme en or, on va finir par croire qu'il n'y a pas de hasard. Toujours dans les bons coups, c'est plus une carte de visite qu'il possède. Son palmarès, il tiendrait à peine dans l'Encyclopædia Universalis. Ses trophées, faut qu'il les range dans un hall de gare.
Dame, ça a pas été de tout repos ses premiers pas d'apprenti-coach. Sa première année à Monte Carlo, c'était nuit blanche et compagnie. Avec la Simone qui ruait dans les brancards et un schéma tactique qu'il tardait à trouver. Petit à petit, il a fait le ménage, intronisé la classe biberon en défense et concocté un 442 idéal d'équilibre, en osant même se passer des services du prodige Gallardo.
Avec sa formation actuelle, le danger peut venir de partout. Des couloirs gauches ou droits avec Rothen, Giuly ou encore Evra et bien sûr de l'axe central avec Morientès, Psro sans oublier Adebayor. Le tout avec deux monstres en récupération derrière. Zikos et le regretté Bernardi. Celui-là, on aurait du le conserver chez nous dans le formol. Non seulement, il effectue sur l'adversaire un pressing de tous les instants mais en plus sa relance est d'une propreté à faire pâlir une ménagère de moins de cinquante ans.
On a beau se tâter, on voit pas trop où est le talon d'Achille de ce groupe-là. Son banc peut-être, encore que. Il y a un peu plus d'un mois, lors de sa dernière visite à Marseille, la Dèche n'avait pas daigné présenter son équipe type. Il avait fait l'impasse sur la coupe à Nono et aligné sa réserve CFA. Elle n'avait pas été ridicule, loin s'en faut. Là, question compo, ça risque pas d'être le même tabac. Sur le championnat, il a mis une option, Didi. La Ligue 1, on va pas dire que c'est chasse gardée mais pas loin...
Face à cette collection quasi-royale de bijoux de famille, va falloir encore que Perrin, notre gemmologue de service, se creuse le ciboulot pour éviter que tout ce petit monde-là brille au Vélodrome. Il aime pas le rutilant, l'Alain. Il préfère l'ombre à la lumière. Sa devise, c'est toujours, "cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage." Le bleu de chauffe, il est né avec. Dès que la sage-femme a coupé son cordon ombilical, il s'est mis à bosser. Y'a pas, c'est dans les gènes.
Le turbin, c'est pas ce qui va lui manquer à sézigue pour faire tourner sa cinquième roue du carrosse. C'est désormais ainsi que s'auto-qualifie Vedran, son gardien croate. Faudrait qu'il arrête de se répandre dans les baveux, l'animal. C'est pas bon ni pour sa concentration et ni pour sa vista. On préférerait qu'il casse la baraque sur sa ligne de but plutôt que dans les colonnes des canards à scandales.
Pour revenir au troyen, son problème récurrent est qu'il rate tous ses grands rendez-vous. Ça doit être psychologique. A trop vouloir bien faire, il se scratche le jour J. Le cahier à spirales, c'est une chose, la culture de la gagne, c'en est une autre. Avec la venue de Monaco, on appréhende une fois de plus le haut de gamme. On serre les fesses en souhaitant surtout ne pas vivre un remake du match contre Paname. Une nouvelle déconvenue fragiliserait encore un peu plus la position de l'homme au costar-cravate...
boeuf mode