L’OM cumule les défaites, l’équipe est prise en grippe et semble souffrir de maux innombrables et variés. Plus la spirale s’agrandit, plus les symptômes apparaissent. On dit souvent que c’est dans les crises, que l’on peut discerner les vraies valeurs. Nous pouvons désormais analyser notre équipe sans le strass et les paillettes du début de saison, nous savons à quoi nous attendre et ce que nous pouvons encore démontrer avec les armes qu’il nous reste.
Le nul arraché à Belgrade a ouvert la voie à un rétablissement probable, désormais il faut confirmer face à Sochaux et c’est une autre paire de manche. Car nous n’avons pas affaire au même thérapeute aux manettes. Notre Alain d’un coté, adepte de l’ancienne méthode, pour calmer les troubles, pratiquant la saignée (éviction de Runje) et tentant à grands coups de calomel de voir la crise actuelle comme une malchance passagère. De l’autre, on a le Père Lacombe, chirurgien hors pair celui là, il vous transforme une équipe moyenne en légion pratiquant un jeu léché, capable de vaincre le grand Borussia Dortmund sans anesthésie.
Apres l’épidémie qui affecte les joueurs olympiens, Alain Perrin est obligé de composer avec des joueurs de second plan comme Skacel et Beye. Nous avons donc affaire à un OM inédit avec une charnière composé de Beye à droite, Meité et Hemdami au centre et Ecker à gauche.
Puis le troyen va tabler sur un milieu étrange avec le Dogue Lillois toujours en méforme et le fantomatique Vachousek à la récupération, dans les couloirs, Johansen à droite et le second tchèque à gauche .En attaque, on table sur le goldéador ivoirien et sur l’homme à la tête d’acier. A première vue, cette OM fabriqué de bric et broc semble avoir une tache difficile face aux Doubistes qui évolueront avec leur équipe type. Le costume noir affiché par notre paysan troyen a plus l’air de celui du fossoyeur que de l’habit blanc du guérisseur ; sombre présage ?
Dans la première mi temps, il n’y a pas de joueurs qui vont s’illustrer au point de pouvoir être qualifié de « rétabli ». On sombre dans un jeu pauvre, sans effervescence, qui se consume à petit feu, fait de maladresses et d’imprécisions. C’est grave docteur ?
Oui car si les deux équipes se neutralisent au niveau du jeu, l’une est nettement supérieur à l’autre du point de vue de la solidarité dont elle fait preuve. Il y a du pressing dans les deux camps. Du coté des doubistes on joue de deux manières qui s’alternent, soit de longues balles en profondeur des arrières centraux ou de Pedretti lui-même vers les flèches que sont Frau et Santos, soit un jeu à une touche de balle. Mais ce dernier est peu employé contrairement aux précédentes rencontres, l’OM aurait-il contaminé son adversaire du soir ? Cette infection lente qui semble frapper le jeu de l’OM semble avoir des répercussions sur le système nerveux du spectateur, qui reste pantois face à une telle prestation. Les attaques avortés se multiplient, Fernandao frappé de perte de mémoire oublie sa position sur le terrain, Ecker souffrant d’une dépression veut à tout prix se lâcher et se prend un jaune. Néanmoins, on peut voir quelques belles montées de balle de la part de Pascal Johansen. A la 27eme minute, sur une ouverture de Skacel, Drogba est à deux doigts de tromper un Gnanhouan toujours aussi charismatique. Quand à notre jeune portier, il devra s’illustrer sur un tir de Santos lancé par Frau à la 38eme minute. La défense marseillaise rempli bien son office, on croit au miracle mais cela n’est qu’un sombre mirage puisqu’à la 42eme minute, suite à plusieurs mauvais renvois, Mathieu trompe Gavanon. Une occasion et demie et un but, le score est flatteur à la pause.
En seconde mi temps, les choses vont se décanter légèrement, on va presque croire à l’égalisation sur la tête de Fernandao à la 48eme minute. Ce dernier inexistant va être remplacé par Meriem qui va distiller quelques bons ballons. L’OM va se procurer de nombreuses occasions et effectuer de nombreux tirs comme ceux de Johansen à la 72eme minute ou de N’Diaye à la 83eme minute. Johansen a rendu une copie correcte, il apporta un plus certain sur le coté droit et effectua quelques bons centres. Mais rien n’y fera, et ce n’est pas Drogba esseulé devant qui pourra changer la donne. L’OM a souffert de l’absence de son homme en forme, l’égyptien Mido et n’a pas pu revenir au score sur les rares occasions que les phocéens ont pu se procurer. Du point de vue tactique, il n’y a rien à redire vu l’effectif disponible et le peu d’occasions des deux cotés. Néanmoins le schéma de jeu employé par Perrin semblait être le bon, avec un isolement des Attaquant doubistes et un blocage permanent des appels de balles. Un pressing très haut et une tentative de remontée de balles aux pieds, malheureusement sans succès.
Ce match timide et haché par beaucoup de fautes et d’erreurs techniques met donc fin au parcours marseillais dans cette coupe de la Ligue. Il faudra désormais montrer un meilleur visage à domicile face à Toulouse avant d’hypothétiques remaniements au mercato d’hiver.
L’OM est une machine grippée qui ne verra les voix du rétablissement qu’en cas de changement notable au niveau du milieu de terrain. Quand au coach Troyen, cet air d’Aznavour semble lui être dédier après cette sombre défaite : « Je sais qu'un jour viendra car la vie le commande, ce jour que j'appréhende où tu nous quitteras ! »
Dav_ :canotier:
Le nul arraché à Belgrade a ouvert la voie à un rétablissement probable, désormais il faut confirmer face à Sochaux et c’est une autre paire de manche. Car nous n’avons pas affaire au même thérapeute aux manettes. Notre Alain d’un coté, adepte de l’ancienne méthode, pour calmer les troubles, pratiquant la saignée (éviction de Runje) et tentant à grands coups de calomel de voir la crise actuelle comme une malchance passagère. De l’autre, on a le Père Lacombe, chirurgien hors pair celui là, il vous transforme une équipe moyenne en légion pratiquant un jeu léché, capable de vaincre le grand Borussia Dortmund sans anesthésie.
Apres l’épidémie qui affecte les joueurs olympiens, Alain Perrin est obligé de composer avec des joueurs de second plan comme Skacel et Beye. Nous avons donc affaire à un OM inédit avec une charnière composé de Beye à droite, Meité et Hemdami au centre et Ecker à gauche.
Puis le troyen va tabler sur un milieu étrange avec le Dogue Lillois toujours en méforme et le fantomatique Vachousek à la récupération, dans les couloirs, Johansen à droite et le second tchèque à gauche .En attaque, on table sur le goldéador ivoirien et sur l’homme à la tête d’acier. A première vue, cette OM fabriqué de bric et broc semble avoir une tache difficile face aux Doubistes qui évolueront avec leur équipe type. Le costume noir affiché par notre paysan troyen a plus l’air de celui du fossoyeur que de l’habit blanc du guérisseur ; sombre présage ?
Dans la première mi temps, il n’y a pas de joueurs qui vont s’illustrer au point de pouvoir être qualifié de « rétabli ». On sombre dans un jeu pauvre, sans effervescence, qui se consume à petit feu, fait de maladresses et d’imprécisions. C’est grave docteur ?
Oui car si les deux équipes se neutralisent au niveau du jeu, l’une est nettement supérieur à l’autre du point de vue de la solidarité dont elle fait preuve. Il y a du pressing dans les deux camps. Du coté des doubistes on joue de deux manières qui s’alternent, soit de longues balles en profondeur des arrières centraux ou de Pedretti lui-même vers les flèches que sont Frau et Santos, soit un jeu à une touche de balle. Mais ce dernier est peu employé contrairement aux précédentes rencontres, l’OM aurait-il contaminé son adversaire du soir ? Cette infection lente qui semble frapper le jeu de l’OM semble avoir des répercussions sur le système nerveux du spectateur, qui reste pantois face à une telle prestation. Les attaques avortés se multiplient, Fernandao frappé de perte de mémoire oublie sa position sur le terrain, Ecker souffrant d’une dépression veut à tout prix se lâcher et se prend un jaune. Néanmoins, on peut voir quelques belles montées de balle de la part de Pascal Johansen. A la 27eme minute, sur une ouverture de Skacel, Drogba est à deux doigts de tromper un Gnanhouan toujours aussi charismatique. Quand à notre jeune portier, il devra s’illustrer sur un tir de Santos lancé par Frau à la 38eme minute. La défense marseillaise rempli bien son office, on croit au miracle mais cela n’est qu’un sombre mirage puisqu’à la 42eme minute, suite à plusieurs mauvais renvois, Mathieu trompe Gavanon. Une occasion et demie et un but, le score est flatteur à la pause.
En seconde mi temps, les choses vont se décanter légèrement, on va presque croire à l’égalisation sur la tête de Fernandao à la 48eme minute. Ce dernier inexistant va être remplacé par Meriem qui va distiller quelques bons ballons. L’OM va se procurer de nombreuses occasions et effectuer de nombreux tirs comme ceux de Johansen à la 72eme minute ou de N’Diaye à la 83eme minute. Johansen a rendu une copie correcte, il apporta un plus certain sur le coté droit et effectua quelques bons centres. Mais rien n’y fera, et ce n’est pas Drogba esseulé devant qui pourra changer la donne. L’OM a souffert de l’absence de son homme en forme, l’égyptien Mido et n’a pas pu revenir au score sur les rares occasions que les phocéens ont pu se procurer. Du point de vue tactique, il n’y a rien à redire vu l’effectif disponible et le peu d’occasions des deux cotés. Néanmoins le schéma de jeu employé par Perrin semblait être le bon, avec un isolement des Attaquant doubistes et un blocage permanent des appels de balles. Un pressing très haut et une tentative de remontée de balles aux pieds, malheureusement sans succès.
Ce match timide et haché par beaucoup de fautes et d’erreurs techniques met donc fin au parcours marseillais dans cette coupe de la Ligue. Il faudra désormais montrer un meilleur visage à domicile face à Toulouse avant d’hypothétiques remaniements au mercato d’hiver.
L’OM est une machine grippée qui ne verra les voix du rétablissement qu’en cas de changement notable au niveau du milieu de terrain. Quand au coach Troyen, cet air d’Aznavour semble lui être dédier après cette sombre défaite : « Je sais qu'un jour viendra car la vie le commande, ce jour que j'appréhende où tu nous quitteras ! »
Dav_ :canotier: