01-04-2004, 22:14
DIDIER DROGBA, la tour d’Ivoire.
Un Ivoirien ne fait pas l’autre, voilà ce qui ressort du bilan comptable d’un Didier Drogba impérial depuis son arrivée. Mettant par conséquent un terme aux quatre années de génocide des gabians migrateurs. Seul les taxidermistes déplorent le départ de leur enfant chéri, l’embaumeur des Carpates, le croque-mort des Galapagos, l’homme qui créa l’art et la manière de disséquer une mouette en plein vol, ne loge plus rue Negresco. Celui qui fit les beaux jours de l’amicale des chasseurs des Calanques, sévit désormais dans le giron de Pampelune où les battues sont plus singulières.
A mille lieux des gamineries égyptiennes, consistant à fuguer aux commandes d’un cheval cabré et à couiner sur son triste sort de millionnaire incompris, Drogba allie la sagesse des grands et la classe des renards des surfaces, quand d’autres s’accommodent du titre peu glorieux de buses des terrains. Des coéquipiers aux supporters en passant par l’affûteur de crampons de la Commanderie, Didier a conquis tous les c½urs embarquées dans les galères pas toujours roses de l’OM, devenant ainsi le stupéfiant privilégié des camés des quartiers Nord, la Drogba dépendance à la main mise sur le milieu, qu’on se le dise.
Chez les Drogba, pas de joies exacerbées, juste une humeur rageuse de guerrier des savanes.
Les pirogues navigant à contre courant ? il n’a pas le pied marin … les carabines à patates ? des trucs de moutard nomade du désert … la chenille messine ? et pourquoi pas l’enfilade lorraine, ces numéros ridicules il les laisse volontiers à ceux pour qui la joie du buteur est moins commune.
Par ailleurs, sa présence à l’OM est imputable, doit-on le rappeler, à sieur Perrin en personne, qui a réhabilité le buteur en captivité dans le lupanar provençal, un tour de force que beaucoup avant lui avaient tenté sans grands succès. Mais il faut parfois abattre des cheptels entiers de chèvres, avant de tomber sur la reine de ces faiseuses de fromage. Alors oui, nous avons sacrifié sur l’autel de l’insoutenable des Pouget, des Chapuis, des Dills, ou encore des Calandria, pour mieux apprécier maintenant un pur talent, un homme qui sait conclure ailleurs qu’en bal musette sur un air d’accordéon, un homme pour qui le distingo entre la Ligue 1 ou la Ligue des Champions n’existe pas, un homme pour qui l’unique rôle est de marquer encore et toujours quelque soit la montagne qui se dresse face à lui.
Oui, Didier Drogba est dans la droite ligne des goleadors d’antant qui avaient jusqu’à cette saison snobé un public pourtant demandeur. Avec lui sont définitivement enterrés, nos attaquants du dimanche, la guilde des bouffeurs de feuilles de match n’a plus de droit de territoire au Vélodrome et ce pour longtemps … enfin rien n’est moins sûr par les temps qui courent.
Vodevil.
Un Ivoirien ne fait pas l’autre, voilà ce qui ressort du bilan comptable d’un Didier Drogba impérial depuis son arrivée. Mettant par conséquent un terme aux quatre années de génocide des gabians migrateurs. Seul les taxidermistes déplorent le départ de leur enfant chéri, l’embaumeur des Carpates, le croque-mort des Galapagos, l’homme qui créa l’art et la manière de disséquer une mouette en plein vol, ne loge plus rue Negresco. Celui qui fit les beaux jours de l’amicale des chasseurs des Calanques, sévit désormais dans le giron de Pampelune où les battues sont plus singulières.
A mille lieux des gamineries égyptiennes, consistant à fuguer aux commandes d’un cheval cabré et à couiner sur son triste sort de millionnaire incompris, Drogba allie la sagesse des grands et la classe des renards des surfaces, quand d’autres s’accommodent du titre peu glorieux de buses des terrains. Des coéquipiers aux supporters en passant par l’affûteur de crampons de la Commanderie, Didier a conquis tous les c½urs embarquées dans les galères pas toujours roses de l’OM, devenant ainsi le stupéfiant privilégié des camés des quartiers Nord, la Drogba dépendance à la main mise sur le milieu, qu’on se le dise.
Chez les Drogba, pas de joies exacerbées, juste une humeur rageuse de guerrier des savanes.
Les pirogues navigant à contre courant ? il n’a pas le pied marin … les carabines à patates ? des trucs de moutard nomade du désert … la chenille messine ? et pourquoi pas l’enfilade lorraine, ces numéros ridicules il les laisse volontiers à ceux pour qui la joie du buteur est moins commune.
Par ailleurs, sa présence à l’OM est imputable, doit-on le rappeler, à sieur Perrin en personne, qui a réhabilité le buteur en captivité dans le lupanar provençal, un tour de force que beaucoup avant lui avaient tenté sans grands succès. Mais il faut parfois abattre des cheptels entiers de chèvres, avant de tomber sur la reine de ces faiseuses de fromage. Alors oui, nous avons sacrifié sur l’autel de l’insoutenable des Pouget, des Chapuis, des Dills, ou encore des Calandria, pour mieux apprécier maintenant un pur talent, un homme qui sait conclure ailleurs qu’en bal musette sur un air d’accordéon, un homme pour qui le distingo entre la Ligue 1 ou la Ligue des Champions n’existe pas, un homme pour qui l’unique rôle est de marquer encore et toujours quelque soit la montagne qui se dresse face à lui.
Oui, Didier Drogba est dans la droite ligne des goleadors d’antant qui avaient jusqu’à cette saison snobé un public pourtant demandeur. Avec lui sont définitivement enterrés, nos attaquants du dimanche, la guilde des bouffeurs de feuilles de match n’a plus de droit de territoire au Vélodrome et ce pour longtemps … enfin rien n’est moins sûr par les temps qui courent.
Vodevil.
Starfuckers
Some men need some killer weed, some men need cocaine ...
My God sits in the back of the limousine.
It's better to burn out than to fade away
You, Sarkozy and the Devil Makes 3.
Some men need some killer weed, some men need cocaine ...
My God sits in the back of the limousine.
It's better to burn out than to fade away
You, Sarkozy and the Devil Makes 3.