08-04-2004, 23:30
OM – Inter 1 – 0 : Sans penser au retour…
Ce match OM-Inter Milan était censé signer le glas des dernières idées sombres sur les capacités technico-tactiques du groupe marseillais. En effet, après avoir écarté les Rouges de la Mersey de cette Coupe de l’UEFA, l’Olympique de Marseille attaquait ce soir un deuxième grand d’Europe, l’ambition affichée étant claire : renouer avec son glorieux passé sur la scène européenne.
C’est dans un Stade Vélodrome plein à craquer, sous un ciel somme toute agréable et avec l’arbitrage du portugais M.Cortez Baptista que ce match débute. Sa problématique : comment contenir les grosses individualités intéristes (notamment VIERI) tout en trouvant la faille dans l’arrière-garde transalpine ?
L’alchimiste la caution Marseillaise avait concocté pour l'occasion une équipe prudente et plutôt habituelle en 5-4-1 : Barthez – Dos Santos, Meité, Hemdani, Beye, Ferreira - Flamini, N’Diaye, Meriem, Battles – Drogba.
De son côté l’entraîneur des nerazurri, Alberto Zaccheroni avait penché pour une tactique hermétique en 3-5-2 : Fontana – Zanetti, Cannavaro, Cordoba – Adani, Zanetti, Almeyda, Kily Gonzalez, Karagounis – Martins, Vieri.
La fièvre jaune ternit la première mi-temps
L’OM décide d’attaquer très fort dans les premières minutes de la rencontre. Dès la première, Battles frappe au but histoire de jauger le gardien remplaçant de Toldo. Fontana s’en sort à bon compte avant que 5 minutes plus tard, Didier Drogba ne tente un magnifique retourné suite à un bon centre venu de la gauche vers la droite de la part de Dos Santos.
L’Inter ne se laisse alors pas impressionné et réplique par l’intermédiaire du bouillant Christiano Zanetti : ce dernier reprend un corner de Kily Gonzalez d’une bonne tête, mais elle passe à gauche des buts gardés par Barthez. A la 25ème minute, suite à une passe en profondeur de Ferreira, l’avant centre marseillais remise de la poitrine pour son compère Meriem qui, l’espace d’un instant, fait passer dans les tribunes du Vélodrome la saveur du but inscrit. Le tir de volée du petit meneur olympien s’envole, malheureusement pour le public.
A part une belle action de l’Inter Milan en contre à la 38ème minute de jeu (Vieri inquiétant Barthez d’une très bonne frappe après un bel échange avec Martins) le reste de cette première période est surtout marqué par une « fièvre de cartons jaunes » et d’agressivité qui trouve son apogée à la 20ème minute, quand Battles et Kily Gonzalez se retrouvent avertis pour s’être frictionnés dans la surface intériste. Si l’on ajoute les cartons jaunes de Flamini à la 16ème et du bouillonant (voire de l’agressif) C.Zanetti à la 28ème minute, la boucle est bouclée, les joueurs ayant sans doute été inspirés par la couleur du maillot de l’arbitre portugais…
Joie, soubresauts et gâchis en deuxième période
A peine revenus du repos, les marseillais prennent le but de Fontana d’assaut. Battles fait une longue chandelle en direction de Didier Drogba qui tente la reprise de volée. Elle est manquée mais l’ivoirien toujours à l’affût, profite de sa deuxième chance et trompe le portier italien de près. Sa grande joie qu’il souhaite partager avec les fans du Vélodrome va lui coûter cher, puisqu’en allant s’accrocher au grillage, il se prive d’un match retour à cause d’un carton jaune très à cheval sur le règlement.
Après quelques minutes de flottement, Battles obtient une occasion en or, esseulé au second poteau sur un centre de Demetrius Ferreira, il manque complètement sa tête qui meurt en sortie de but ! A la 65ème, Meriem obtient un cadeau du ciel d’un défenseur transalpin : il se retrouve seul devant Fontana, le dribble, mais trébuche, et ne parvient pas à crucifier les intéristes, son ballon touchant le poteau droit. Le Vélodrome se frustre mais pousse ses joueurs…
Habib Beye se met en valeur sur un corner une minute plus tard, mais sa tête va s’écraser sur le haut de la transversale d’italiens comme toujours « aidés » par la chance. A la 80ème, Meriem, décidément très bon ce soir, tente de loin. Sa belle frappe frôle les gants de Fontana mais passe juste au-dessus de la cage.
Dix minutes plus tard, le match prend un aspect de véritable gâchis quand Drogba, insaisissable durant toute la partie, s’échappe lui aussi pour se retrouver seul face au portier transalpin. Un dernier contrôle malencontreux du pied gauche le gêne et l’empêche de se mettre en position de frappe ! La défense intériste se dégage et les 4 minutes de temps additionnel ne donnent rien.
Analyse
On a vu un OM conquérant et très solide défensivement ce soir ! L’inter a eu du mal à développer son jeu de contre-attaques rapides, tout en souffrant énormément sur nombre d’actions olympiennes. Les italiens ont répondu par une bonne présence physique, agressive voir même parfois à la limite du correct.
La grande satisfaction vient du tempérament admirable des milieux et de la défense marseillaise. Bien placés, les joueurs ont mis sous l’éteignoir Martins et Vieri que l’on a peu vu. Le placement de Battles et Meriem très en soutien de Drogba a permis la multiplication de brèches qui se sont avérées fort dangereuses pour des transalpins qui auraient pu repartir du Stade Vélodrome avec un 0-4 dans la valise.
Même si tout n’est pas encore parfait, les olympiens se sont battus et ont trouvé un bon positionnement tactique. On soulignera encore la présence, l’abnégation et l’efficacité du buteur Drogba qui manquera le match à Giuseppe Meazza à cause d’une erreur de concentration après son important but de la soirée.
Soulignons enfin cet arbitrage des plus douteux : même s’il y a eu 5 cartons jaunes contre les milanais, des gestes de très mauvais goût n’ont pas été sanctionnés. On citera des tacles par derrière, une main volontaire d’un joueur à terre, un remplacement marseillais effectué de l’autre côté du terrain demandé par l’arbitre portugais. Décidément, les arbitres de la Péninsule ibérique se distinguent dès lors qu’ils officient dans des matches d’équipes françaises. La discussion est close.
Les joueurs ayant submergé : DROGBA, HEMDANI, MERIEM
Les joueurs moins en vue : DOS SANTOS, BEYE, BATTLES.
Math Yoda :starwars:
Ce match OM-Inter Milan était censé signer le glas des dernières idées sombres sur les capacités technico-tactiques du groupe marseillais. En effet, après avoir écarté les Rouges de la Mersey de cette Coupe de l’UEFA, l’Olympique de Marseille attaquait ce soir un deuxième grand d’Europe, l’ambition affichée étant claire : renouer avec son glorieux passé sur la scène européenne.
C’est dans un Stade Vélodrome plein à craquer, sous un ciel somme toute agréable et avec l’arbitrage du portugais M.Cortez Baptista que ce match débute. Sa problématique : comment contenir les grosses individualités intéristes (notamment VIERI) tout en trouvant la faille dans l’arrière-garde transalpine ?
L’alchimiste la caution Marseillaise avait concocté pour l'occasion une équipe prudente et plutôt habituelle en 5-4-1 : Barthez – Dos Santos, Meité, Hemdani, Beye, Ferreira - Flamini, N’Diaye, Meriem, Battles – Drogba.
De son côté l’entraîneur des nerazurri, Alberto Zaccheroni avait penché pour une tactique hermétique en 3-5-2 : Fontana – Zanetti, Cannavaro, Cordoba – Adani, Zanetti, Almeyda, Kily Gonzalez, Karagounis – Martins, Vieri.
La fièvre jaune ternit la première mi-temps
L’OM décide d’attaquer très fort dans les premières minutes de la rencontre. Dès la première, Battles frappe au but histoire de jauger le gardien remplaçant de Toldo. Fontana s’en sort à bon compte avant que 5 minutes plus tard, Didier Drogba ne tente un magnifique retourné suite à un bon centre venu de la gauche vers la droite de la part de Dos Santos.
L’Inter ne se laisse alors pas impressionné et réplique par l’intermédiaire du bouillant Christiano Zanetti : ce dernier reprend un corner de Kily Gonzalez d’une bonne tête, mais elle passe à gauche des buts gardés par Barthez. A la 25ème minute, suite à une passe en profondeur de Ferreira, l’avant centre marseillais remise de la poitrine pour son compère Meriem qui, l’espace d’un instant, fait passer dans les tribunes du Vélodrome la saveur du but inscrit. Le tir de volée du petit meneur olympien s’envole, malheureusement pour le public.
A part une belle action de l’Inter Milan en contre à la 38ème minute de jeu (Vieri inquiétant Barthez d’une très bonne frappe après un bel échange avec Martins) le reste de cette première période est surtout marqué par une « fièvre de cartons jaunes » et d’agressivité qui trouve son apogée à la 20ème minute, quand Battles et Kily Gonzalez se retrouvent avertis pour s’être frictionnés dans la surface intériste. Si l’on ajoute les cartons jaunes de Flamini à la 16ème et du bouillonant (voire de l’agressif) C.Zanetti à la 28ème minute, la boucle est bouclée, les joueurs ayant sans doute été inspirés par la couleur du maillot de l’arbitre portugais…
Joie, soubresauts et gâchis en deuxième période
A peine revenus du repos, les marseillais prennent le but de Fontana d’assaut. Battles fait une longue chandelle en direction de Didier Drogba qui tente la reprise de volée. Elle est manquée mais l’ivoirien toujours à l’affût, profite de sa deuxième chance et trompe le portier italien de près. Sa grande joie qu’il souhaite partager avec les fans du Vélodrome va lui coûter cher, puisqu’en allant s’accrocher au grillage, il se prive d’un match retour à cause d’un carton jaune très à cheval sur le règlement.
Après quelques minutes de flottement, Battles obtient une occasion en or, esseulé au second poteau sur un centre de Demetrius Ferreira, il manque complètement sa tête qui meurt en sortie de but ! A la 65ème, Meriem obtient un cadeau du ciel d’un défenseur transalpin : il se retrouve seul devant Fontana, le dribble, mais trébuche, et ne parvient pas à crucifier les intéristes, son ballon touchant le poteau droit. Le Vélodrome se frustre mais pousse ses joueurs…
Habib Beye se met en valeur sur un corner une minute plus tard, mais sa tête va s’écraser sur le haut de la transversale d’italiens comme toujours « aidés » par la chance. A la 80ème, Meriem, décidément très bon ce soir, tente de loin. Sa belle frappe frôle les gants de Fontana mais passe juste au-dessus de la cage.
Dix minutes plus tard, le match prend un aspect de véritable gâchis quand Drogba, insaisissable durant toute la partie, s’échappe lui aussi pour se retrouver seul face au portier transalpin. Un dernier contrôle malencontreux du pied gauche le gêne et l’empêche de se mettre en position de frappe ! La défense intériste se dégage et les 4 minutes de temps additionnel ne donnent rien.
Analyse
On a vu un OM conquérant et très solide défensivement ce soir ! L’inter a eu du mal à développer son jeu de contre-attaques rapides, tout en souffrant énormément sur nombre d’actions olympiennes. Les italiens ont répondu par une bonne présence physique, agressive voir même parfois à la limite du correct.
La grande satisfaction vient du tempérament admirable des milieux et de la défense marseillaise. Bien placés, les joueurs ont mis sous l’éteignoir Martins et Vieri que l’on a peu vu. Le placement de Battles et Meriem très en soutien de Drogba a permis la multiplication de brèches qui se sont avérées fort dangereuses pour des transalpins qui auraient pu repartir du Stade Vélodrome avec un 0-4 dans la valise.
Même si tout n’est pas encore parfait, les olympiens se sont battus et ont trouvé un bon positionnement tactique. On soulignera encore la présence, l’abnégation et l’efficacité du buteur Drogba qui manquera le match à Giuseppe Meazza à cause d’une erreur de concentration après son important but de la soirée.
Soulignons enfin cet arbitrage des plus douteux : même s’il y a eu 5 cartons jaunes contre les milanais, des gestes de très mauvais goût n’ont pas été sanctionnés. On citera des tacles par derrière, une main volontaire d’un joueur à terre, un remplacement marseillais effectué de l’autre côté du terrain demandé par l’arbitre portugais. Décidément, les arbitres de la Péninsule ibérique se distinguent dès lors qu’ils officient dans des matches d’équipes françaises. La discussion est close.
Les joueurs ayant submergé : DROGBA, HEMDANI, MERIEM
Les joueurs moins en vue : DOS SANTOS, BEYE, BATTLES.
Math Yoda :starwars:
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor