Yankee a écrit :oui c'est cool sauf que pour la mise en place de la direction, je suis pas d'accord, c'est encore RLD qui a joué avec son joujoux et il cassera tout ça quand bon lui semblera comme d'habitude
L'affiche n'étais pas innocente ... Charlot qui fait tourner la machine

....
Je ne pensais pas trouver autant de réceptivité à mon positivisme béat !
En lisant vos réactions, je me suis laissé aller à imaginer ce que serait le summum d'une utopie ambitieuse:
Non loin de l'angle entre Ganay et le virage Sud, arborant fièrement les couleurs de notre fumerie, nous voilà tous regroupés.
J'ai peine à garder les yeux ouverts, tant le rugissement monocorde qui traverse la foule de part en part est grisant. Clameur d'une fierté mis à mal, enterré et refoulé depuis 12 longues années. Clameur que même les hurlements de Balbir, qui s'esbaudie sans conviction sur le 3ème but marseillais, ne parviennent plus à couvrir .
Il est 21h45.
En ce samedi 28 mai 2005, 38ème et ultime journée du championnat, 100 000 spectateurs se sont amassés dans les tribunes et sur la pelouse du Vel' pour assister à la retransmission en direct sur les 2 écrans géants, du match opposant Bordeaux à l'OM, au stade Chaband-Delmas.
Une semaine au paravant, dans un vélodrome chauffé à blanc, un OM sérieux et appliqué s'était défais du triple champion de France en titre lyonnais par le plus petit des écarts. Ce but, l'oeuvre d'un coup de tête rageur de Meïté servi magistralement par Pedretti sur coup franc, permettait aux phocéens de passer devant Lyon au classement, à la faveur d'un seul point. D'un seul tout petit point.
Le dernier match en Gironde était l'occasion rêvée de régler un vieux contentieux avec ceux-là même qui, 6 années auparavant, nous avez usurpé le titre avec la complicité de la canaille parisienne.
Et cette occasion, nous l'avons saisi.
3 - 2 pour l'OM, 3ème but à la 88 ème minute sur un pénalty de Bamogo qui sanctionnait une sortie de Ramé sur Lulu.
Une éternité, le joueur qui s'empare du ballon, caresse le cuir,
une éternité il dépose méticuleusement la sphère sacré sur le point blanc crayeux,
une éternité, le ballon se déforme sous la violence du shoot, asséné du cou de pied, il s'élève et franchie d'un bond la ligne de but, pour terminer sa course au fond des filets (copyright by Olive & Tom).
Ce cri incontrolable qui émane des entrailles, porteur de toutes les frustrations, de tous les désespoirs passés, fait bientôt place à une jubilation profonde et intime.
Les yeux pleins de larmes, je me retourne vers vous sachant que vous ne pourrez jamais m'entendre "s'il y a un espoir, le rêve peut s'accomplir" .
En tout cas à PES4 ça a marché comme ça ...
Ou est-ce qu'ils sont les pestissismistes

?