22-09-2005, 16:16
On s’est cassé le match tout seul, vu comme Toulouse était rentré dans la partie, plus ça passait plus ils allaient s’enfoncer dans le match.
Vous avez réagir trop tard ?
Oui mais on veut faire les choses et on ne peut pas toujours, vous comprenez ? On n’a pas trouvé les bonnes solutions tout de suite et je pense que eux ont beaucoup reculé après l’expulsion. Mais on leur a fait un gros cadeau sur ce premier but. Plus le temps passait, le public aurait pu se retourner contre eux… Mais après, le public était là, ils jouaient à 10, ils étaient soutenus. En deuxième mi temps on a fait le maximum même s’il y a eu des lacunes techniques, même s’il y a eu cette envie de la mettre au fond, de réaliser le dernier geste, là on n’y est pas encore. On a réussi pas mal de chose mais on n’a pas encore cet esprit qui fait qu’on sort vainqueur d’un match.
Le corner a été inutilement concédé ?
Des corners, il y en a, c’est pas un souci, mais le problème c’est qu’après ils ne doivent pas se retrouver tout seul devant le gardien. C’est ça le gros problème. Ca nous a fait mal parce qu’on avait pas trop mal commencé ce match. On a concédé une occasion à la deuxième minute mais on n’est pas mal rentré dans le match. Mais ce but leur a remonté le moral à bloc. On a été en difficulté après. Même si les joueurs donnent beaucoup, font de belles choses, on n’a pas encore ce mental de vainqueur pour se surpasser.
Samedi ?
Il faudra l’avoir, l’équipe a de grande qualités parce que pour mettre une équipe en difficulté comme on l’a fait hier… même si on n’a pas mis au fond. Samedi il faut absolument gagner contre Metz. On a brûlé tous nos jokers, il doit nous rester un ou deux jokers jusqu’à la fin… Ce n’est pas beaucoup. Si on en brûle un samedi je ne vous dis pas la suite… Mais on est remonté à bloc, les gars ont été touchés dans leur amour propre et on a envie de remettre les choses à l’heure dès samedi. Au classement on n’est pas décroché mais Toulouse aurait pu être un tournant de la saison qui nous aurait fait recoller à la première partie du tableau. On s’en veut parce qu’on en avait les moyens. Quand une équipe perd et ne peut rien faire, on accepte mais quand on voit qu’on a tout entre les mains et qu’on n’y arrive pas, on n’arrive pas à dormir.
Ca vous surprend de voir que la mayonnaise tard à prendre ?
Il peut y avoir 11 nouveaux joueurs et ça peut prendre tout de suite ou alors ça ne prend pas du tout… Vous comprenez ? Maintenant je crois qu’il y a des choses qui se passent très biens et d’autres moins biens. On va essayer de gommer au plus vite ce qui ne va pas. Il y a quand même beaucoup de nouveau joueurs et si on arrive à bien travailler ensemble on va réussir des choses. Il y a beaucoup de bons joueurs.
C’est quoi qui ne va pas ?
Il y a pas mal de choses mais c’est sur le terrain. L’expérience que j’ai me permet me fait dire que le groupe vit bien. Mais ça passe par l’état d’esprit collectif. On a de gros efforts à faire sur l’aspect mental. Techniquement et tactiquement on fait des choses, on fait de mieux en mieux mais mentalement il faut remonter cet esprit de gagner dans l’équipe.
On a déjà un mental de gagneur, ici on a un super public qui nous pousse on fait le maximum à chaque match, maintenant il faut se surpasser, s’arracher parce que se sont les petits détails qui font que ça passe ou pas. Il faut toujours être concentré pour que ça passe. Il faut toujours être à 100% concentré pour que ça passe.
Le président qui dit que l’équipe est au raz des pâquerettes. Il a raison ?
Oui et non. Quand on voit que Toulouse était en grande difficulté, il a raison de dire que c’est pas à nous d’aller les relancer, je ne sais pas depuis combien de temps ils n’avaient plus gagné, c’est pas normal qu’on en arrive là. Après, dans la manière, il y a eu du bon et du moins bon. Tout n’a pas été négatif. Le résultat oui. Il a raison.
Vous êtes obligé de gagner samedi au vélodrome ?
Ca ne va pas être un match facile. Metz n’est pas bien du tout, ils ont besoin de point, ils vont s’arracher, rester groupés. Ils ne vont pas se découvrir mais ils ont des joueurs qui peuvent marquer des buts aussi. A nous de nous rendre ce match facile. Si on doute, ça ne va pas nous faciliter les choses et le public ne va pas nous aider. Si le public voit qu’on a envie et va de l’avant il n’y a pas de problème ils vont nous soutenir, c’est clair. S’il voit que son équipe doute, qu’elle a peur, que l’équipe n’ose pas ça va se ressentir tout de suite…
Il faut marquer ?
Oui mais si on montre nos intention tout de suite c’est bien aussi. Il ne faut surtout pas prendre de but pour effacer les doutes qu’on a repris contre Toulouse.
Tout le monde pense pouvoir battre l’OM au Vélodrome ?
Silence…. Je ne pense pas. Maintenant si les équipes pensaient perdre au Vélodrome elle ne se déplaceraient pas. Elles déclareraient forfait. Après les résultats font que des équipes peuvent être en confiance, ça c’est clair ! Maintenant on ne tient pas compte de ces facteurs là. On reste concentré sur nous, pas sur l’adversaire. On va faire le maximum, on verra après. Peut-être qu’on ne fait pas peur mais on va essayer sans faire trop de bruit de gagner samedi sans se soucier de ce que pensent les autres.
Il faut travailler les coups de pieds arrêtés ?
On n’a pas marqué sur coups de pieds arrêtés je crois. On n’est pas assez dangereux. Une équipe qui veut jouer le haut du tableau doit absolument marquer 6 ou 7 buts dans l’année. C’est des détails mais on a une grosse marge de progression là-dessus. Dans le football moderne c’est important. Le coach insiste là-dessus. On n’a pas le temps de travailler mais il faut progresser. Moi je m’en veut que j’aurais pu en marquer au moins un à Toulouse.
Vous doutez ?
Pas un doute profond mais l’équipe n’est pas à sa place. Quand les défenseurs prennent des buts, quand les attaquants n’en marquent pas, quand le rendement de chacun n’est pas comme il faut, l’équipe en souffre, forcément il y a des doutes.
Vous avez réagir trop tard ?
Oui mais on veut faire les choses et on ne peut pas toujours, vous comprenez ? On n’a pas trouvé les bonnes solutions tout de suite et je pense que eux ont beaucoup reculé après l’expulsion. Mais on leur a fait un gros cadeau sur ce premier but. Plus le temps passait, le public aurait pu se retourner contre eux… Mais après, le public était là, ils jouaient à 10, ils étaient soutenus. En deuxième mi temps on a fait le maximum même s’il y a eu des lacunes techniques, même s’il y a eu cette envie de la mettre au fond, de réaliser le dernier geste, là on n’y est pas encore. On a réussi pas mal de chose mais on n’a pas encore cet esprit qui fait qu’on sort vainqueur d’un match.
Le corner a été inutilement concédé ?
Des corners, il y en a, c’est pas un souci, mais le problème c’est qu’après ils ne doivent pas se retrouver tout seul devant le gardien. C’est ça le gros problème. Ca nous a fait mal parce qu’on avait pas trop mal commencé ce match. On a concédé une occasion à la deuxième minute mais on n’est pas mal rentré dans le match. Mais ce but leur a remonté le moral à bloc. On a été en difficulté après. Même si les joueurs donnent beaucoup, font de belles choses, on n’a pas encore ce mental de vainqueur pour se surpasser.
Samedi ?
Il faudra l’avoir, l’équipe a de grande qualités parce que pour mettre une équipe en difficulté comme on l’a fait hier… même si on n’a pas mis au fond. Samedi il faut absolument gagner contre Metz. On a brûlé tous nos jokers, il doit nous rester un ou deux jokers jusqu’à la fin… Ce n’est pas beaucoup. Si on en brûle un samedi je ne vous dis pas la suite… Mais on est remonté à bloc, les gars ont été touchés dans leur amour propre et on a envie de remettre les choses à l’heure dès samedi. Au classement on n’est pas décroché mais Toulouse aurait pu être un tournant de la saison qui nous aurait fait recoller à la première partie du tableau. On s’en veut parce qu’on en avait les moyens. Quand une équipe perd et ne peut rien faire, on accepte mais quand on voit qu’on a tout entre les mains et qu’on n’y arrive pas, on n’arrive pas à dormir.
Ca vous surprend de voir que la mayonnaise tard à prendre ?
Il peut y avoir 11 nouveaux joueurs et ça peut prendre tout de suite ou alors ça ne prend pas du tout… Vous comprenez ? Maintenant je crois qu’il y a des choses qui se passent très biens et d’autres moins biens. On va essayer de gommer au plus vite ce qui ne va pas. Il y a quand même beaucoup de nouveau joueurs et si on arrive à bien travailler ensemble on va réussir des choses. Il y a beaucoup de bons joueurs.
C’est quoi qui ne va pas ?
Il y a pas mal de choses mais c’est sur le terrain. L’expérience que j’ai me permet me fait dire que le groupe vit bien. Mais ça passe par l’état d’esprit collectif. On a de gros efforts à faire sur l’aspect mental. Techniquement et tactiquement on fait des choses, on fait de mieux en mieux mais mentalement il faut remonter cet esprit de gagner dans l’équipe.
On a déjà un mental de gagneur, ici on a un super public qui nous pousse on fait le maximum à chaque match, maintenant il faut se surpasser, s’arracher parce que se sont les petits détails qui font que ça passe ou pas. Il faut toujours être concentré pour que ça passe. Il faut toujours être à 100% concentré pour que ça passe.
Le président qui dit que l’équipe est au raz des pâquerettes. Il a raison ?
Oui et non. Quand on voit que Toulouse était en grande difficulté, il a raison de dire que c’est pas à nous d’aller les relancer, je ne sais pas depuis combien de temps ils n’avaient plus gagné, c’est pas normal qu’on en arrive là. Après, dans la manière, il y a eu du bon et du moins bon. Tout n’a pas été négatif. Le résultat oui. Il a raison.
Vous êtes obligé de gagner samedi au vélodrome ?
Ca ne va pas être un match facile. Metz n’est pas bien du tout, ils ont besoin de point, ils vont s’arracher, rester groupés. Ils ne vont pas se découvrir mais ils ont des joueurs qui peuvent marquer des buts aussi. A nous de nous rendre ce match facile. Si on doute, ça ne va pas nous faciliter les choses et le public ne va pas nous aider. Si le public voit qu’on a envie et va de l’avant il n’y a pas de problème ils vont nous soutenir, c’est clair. S’il voit que son équipe doute, qu’elle a peur, que l’équipe n’ose pas ça va se ressentir tout de suite…
Il faut marquer ?
Oui mais si on montre nos intention tout de suite c’est bien aussi. Il ne faut surtout pas prendre de but pour effacer les doutes qu’on a repris contre Toulouse.
Tout le monde pense pouvoir battre l’OM au Vélodrome ?
Silence…. Je ne pense pas. Maintenant si les équipes pensaient perdre au Vélodrome elle ne se déplaceraient pas. Elles déclareraient forfait. Après les résultats font que des équipes peuvent être en confiance, ça c’est clair ! Maintenant on ne tient pas compte de ces facteurs là. On reste concentré sur nous, pas sur l’adversaire. On va faire le maximum, on verra après. Peut-être qu’on ne fait pas peur mais on va essayer sans faire trop de bruit de gagner samedi sans se soucier de ce que pensent les autres.
Il faut travailler les coups de pieds arrêtés ?
On n’a pas marqué sur coups de pieds arrêtés je crois. On n’est pas assez dangereux. Une équipe qui veut jouer le haut du tableau doit absolument marquer 6 ou 7 buts dans l’année. C’est des détails mais on a une grosse marge de progression là-dessus. Dans le football moderne c’est important. Le coach insiste là-dessus. On n’a pas le temps de travailler mais il faut progresser. Moi je m’en veut que j’aurais pu en marquer au moins un à Toulouse.
Vous doutez ?
Pas un doute profond mais l’équipe n’est pas à sa place. Quand les défenseurs prennent des buts, quand les attaquants n’en marquent pas, quand le rendement de chacun n’est pas comme il faut, l’équipe en souffre, forcément il y a des doutes.
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