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On irma tous au paradis !

dimanche16
Pierre m'énervE
Pierre Ménès a passé son dimanche de Pâques aux rabanes. Mir racoleur mi-bougon, l'égérie de 100% Foot grommèle sa mauvaise foi devant la constante invalidité de ses prophéties. L'homme qui aimait Pirès à l'arrière des taxis, traîne un problème viscéral avec Ribéry. On nous explique aussi que Lyon est has-been. Fred semble avoir le vil tort de ressembler à Francis Perrin. L'OM n'a vraiment aucun mérite. Six à zéro selon les Marseillais, deux à zéro selon la Police. Quinze minutes sur le rachat du PSG via un mélange d'eau et de gaz qué s'appélorio Cayzac. On se fait mousser comme on peut...

lundi17
Soleil plombanT
Les lundis fériés ont ceci de bien qu'ils donnent l'impression que le lundi tombe un dimanche. Alors on en profite. On se cuite à feu doux pendant que le cagnard nous rissole le moure. Le peuple de l'herbe du Prado crache ses toxines. Les apprentis-Belmadi veulent briller. C'est bon esprit. Il y a même ce type, venu pour dribbler sa copine en un contre un. Ca joue au ballon... Pas besoin d'ajouter mes pieds carrés. Le terrain de boule est encore vierge d'exploit. La première partie de l'année inaugure la saison du bon-vivre. La mauvaise foi est au rendez-vous. Les vannes fusent. C'est l'heure du centimètre relatif, des grandes questions de l'existence : doit-on poser le capuchon de la jauge sur le cochonnet ou sur la boule ? Est-on vraiment allé au centre exact de chaque boule ? Comment dire si l'on est devant ou derrière le cochonnet puisqu'il est rond ? On la joue placée, la narine farcie à la poussière. Je réalise quelques coups dignes de Louis Acariès. La pétanque procure des douleurs de vieux. Il me faut cet aimant qui treuille la boule. Ca fait un peu brocasse, mais un jour mon père me dira merci.

mardi18
Pression San SirO
Domenech tousse. Ludovic Giuly terrasse le Milan AC en demie dans son jardin. Rien que ça. Notre cartomancien cherche-t-il vraiment à se débarasser de l'atout, donc du bénéfice d'une riche carte ? Soignera-t-il vraiment sa toux s'il s'entête sans sirop ? Je ne prétends pas parler au nom de l'aréophage des opiOManes, mais je m'éructe contre la non-sélection d'artilleur de 106 rôts. Il fallait que ça sorte. Sans acidité de ma part.

mercredi19
Mâtée, ma tiquE
Les minots sont réhabilités. Le PSG aussi. Ca n'est que justice et arithmétique. On peut quand même se satisfaire de voir sanctionné symbôliquement le "cirque" subi et dénoncé par Delfim. De part et d'autre. Mais on a dû monter sur de bien grands poneys pour aboutir à une simple modification du règlement relatif à l'attribution des places. L'ange vert a fait "bouh !". Moustache est content. Le Pape aux mobiles s'auto-désigne "mouton sacrifié"... sur l'autel d'un kébabisme volontairement entretenu. En route vers le SDF, pour la soupe populaire. Les grandes manoeuvres ont commencé. Que l'on conseille les pommes ou le döner, on soigne sa ligne présidentielle en se mettant à la diète éthique.

jeudi20
Ma joie, Saint-Denis !
Les hésitations mystiques et organisées de la gitane n'étaient qu'écrans de fumée. La boumiane devenue maboule le savait. L'OM et le PSG décrochent un billet de logement pour le SDF. Ribéry tue le suspense en 17 secondes. Mamadou a vaincu le chinkunguNiang. Paris sera magique nous Prométhée-t-elle. Qu'elle prenne Pythie de nous !

vendredi21
Coupe clairE
A force de voir Canal marcher sur la mine, le bombastique clasico PSG/OM a pété à la figure de la chaîne cryptée. TF1 récolte les bénéfices de la coupe claire. Maintenu en suspension, le Pape veut élever les débats au niveau sportif. Il était temps que le camarade plumitif fasse son autocritique... La sécurité, c'est has-been. Il n'est plus question de protocole non-plus. Et de toute façon, ce n'est pas le PSG qui reçoit... même s'il se sentira un peu comme chez lui, chez la mère Denis. Les télécommandes Diouf et Blayau sont sur off. Mais le relais télé fonctionne encore...

samedi22
Je t'aime, moignon plus...
Qui serrera la pogne de Jacques Chirac sur la pelouse du Stade de France ? Qui présentera les équipes au chef de l'Etat, comme le veut la tradition ? Qui serait tenu pour responsable si des incidents survenaient ? Le petit Marseillais peut-il raisonnablement remplacer Pape Diouf, même pour un intérim ? Toutes ces interrogations auraient-elles lieu d'être sans ce ridicule bras de fer présidentiel ?