opiOM.net

Version complète : Don Quijote de la Mancha
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
[Image: file_224159_362921.jpg]

http://www.lesenfantsdedonquichotte.com/

Nuits sous tente pour des «SDF volontaires»
A Paris, des citoyens choisissent de camper avec les sans-abri pour dénoncer l'exclusion.
Par Tonino SERAFINI
QUOTIDIEN : lundi 18 décembre 2006

«J 'habite Paris. Sauf à avoir des oeillères, on ne peut pas échapper au constat qu'il y a des gens qui vivent dans la rue.» Pendant longtemps, Marie Calosci, 22 ans, s'est demandé ce qu'elle «pouvait faire». Depuis samedi matin, cette élève infirmière fait partie de ces citoyens qui s'autodésignent «bien logés» ayant décidé de camper avec des SDF, dans une centaine de tentes rouges, installées à la hâte de part et d'autre du canal Saint-Martin (Paris Xe). Arnaud, 32 ans, salarié dans une association, a aussi dormi avec les sans-abri et s'apprêtait hier soir à coucher encore sous une tente. «Demain matin, je vais me lever pour aller au boulot. Je n'ai jamais connu la précarité. Je lutte pour détruire cette misère.»

Comme de nombreux autres campeurs, il est arrivé là en lisant des témoignages de SDF sur site des Enfants de Don Quichotte (www.lesenfantsdedonquichotte.com). Créée il y a un mois, cette association veut bâtir une passerelle entre les «bien logés» et les «dizaines de milliers d'hommes et de femmes vivant dans des tentes ou dans des cartons», résume Augustin Legrand, à l'origine du mouvement. Ce comédien de 31 ans, père d'une petite fille de 2 ans, est volontairement à la rue depuis sept semaines pour partager leur quotidien. «Les Don Quichotte sont des gens qui se mettent de leur plein gré en danger pour combattre l'injustice», souligne-t-il. Déjà 170 personnes se sont portées volontaires pour camper. Parmi eux, Pascal Busquets, syndicaliste CGT employé aux services sociaux de la ville de Paris. Il dit que la question SDF «est jusqu'à présent restée confinée dans le champ de l'action caritative dans une sorte de bonne conscience générale». Compte tenu de l'ampleur de l'exclusion, il considère qu'il convient ­ en cette période électorale ­ de faire émerger les sans-abri «dans le champ politique». Ce soir, Cécile Duflot, élue secrétaire nationale des Verts (lire page 12), et son prédécesseur, Yann Wehrling, vont passer la nuit sous les tentes avec les Don Quichotte et les SDF
http://www.liberation.fr/actualite/socie...890.FR.php


http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0,54-846823,0.html

AFP, 18/12/2006 10:59 a écrit:
La police évacue une vingtaine de SDF abrités dans des tentes à Paris

A trois jours de l'hiver, la police a évacué tôt lundi une vingtaine de SDF abrités dans des tentes sur le quai de la Gare, près de la Gare d'Austerlitz à Paris (XIIIe).


Selon la préfecture de police, ces évacuations ont été menées sur réquisition du Port Autonome de Paris.

Ces SDF regroupés en "village de tentes" se sont fait réveiller vers 7H00. "La police a démonté notre village et nous a confisqué les tentes en nous disant +si vous voulez les garder, vous devez sortir de Paris+", a expliqué Jean-Pierre, un des occupants des lieux.

"Je suis indignée", réagit Graciela Robert, chef de la mission SDF de Médecins du Monde (MDM) qui avait commencé à distribuer des tentes le 21 décembre 2005 au grand dam des pouvoirs publics. "On chasse ces gens sous prétexte de travaux qui doivent finir en 2008 sans aucune solution de relogement durable à leur proposer".

Mme Robert, qui s'est rendu sur place, a obtenu que les SDF conservent leurs tentes et qu'elles ne soient pas détruites ou confisquées comme cela avait été le cas lors de la récente évacuation place de la République. Trois tentes de MDM avaient été saisies la semaine dernière dans le XIVe.

Les SDF de gare d'Austerlitz se sont ensuite réfugiés sous le pont Charles-de-Gaulle où ils se trouvaient toujours à 11H00, exigeant des solutions adaptées de relogement et refusant de bouger malgré les menaces de nouvelles évacuations. "On ne nous a rien proposé", assure Jean-Pierre, "on nous chasse au petit matin dans le froid, on pourrait au moins y avoir pensé avant non?".

Ces SDF s'étaient installées là au début de l'été après s'être regroupés "par affinité" lorsqu'ils ont fait connaissance sur la péniche Le Fleuron, géré par l'Ordre de Malte. Ils refusaient de fréquenter tout autre foyer, synonyme pour eux "d'alcoolisme, de promiscuité, de vol".

Des membres de l'association la Halte de Lyon, gérant plusieurs foyers, étaient régulièrement passé depuis octobre pour les informer des menaces d'évacuation qui pesaient sur eux et les convaincre de rejoindre des foyers de nuit sans qu'ils en aient jamais été informés officiellement, selon eux.


Votez Augustin!:meuh
[Image: donki_logo.gif]
Donkey shot !:blondblush1:
Dans le fond, on a le droit de dire que l'objectif de zéro sdf dans deux ans promis par le révolutionnaire de Neuilly est digne des plus grandes pantalonnades au regard du respect de la loi SRU, prévoyant un contingent de logements sociaux dans chaque commune?:blondblush1:
Que Jospin et bien d'autres l'ont promis depuis des lustres?:blondblush1:
Que bon nombre de mairies se contentent de mettre en place des accueills de nuit façon cour des miracles et de déléguer le boulot de terrain à l'associatif?:blondblush1:
Que la France qui ne brûle pas de voitures, ne souhaite pas forcémment cohabiter avec les enfants de Don quichotte?:blondblush1:
Que la France qui ne bloque pas les trains pourrait mettre à disposition des pensions de famille qui permettraient à ces gens sans toit de réapprendre le lien social?:blondblush1:
Que depuis 1789 c'est un droit constitutionnel que de pouvoir se loger et que rendre rsponsable juridiquement les mairies de cet état de fait est une subtile façon de se décharger?:blondblush1:
Que le travail ne préserve pas de cette marginalisation?:blondblush1:

Bref j'sais pas qui shotS, mais si le pouvoir politique avait la bonne idée d'aller au-delà de ces sempiternelles promesses compatissantes et pour le moment stériles...Bowdown
Kr1Deg1 a écrit :Bref j'sais pas qui shotS, mais si le pouvoir politique avait la bonne idée d'aller au-delà de ces sempiternelles promesses compatissantes et pour le moment stériles...Bowdown

...ça ce saurait depuis bien longtemps :hum:

je sais, c'est pas constructif comme remarque Dry
A toulouse aussi, y'a quelques semaines ils ont viré tous les sdf du centre ville en leur "donnant" un terrain où ils pouvaient se mettre (être parker).

Tout simplement gerbant, au lieu de se prendre la tête pour leur trouver un logement y'a quand même des gens qui se prennent la tête pour éviter qu'ils gachent les zolies décorations de noël (payer une fortune) du centre ville. Sadwalk

Voila ce que j'ai trouvé sur le sujet sur le net...
Le centre ville est remplis de tantes depuis un certains temps, c'est pas nouveaux en fait...

Faut dire aussi qu'a Paris, y'a pas un seul terrain pour faire du camping. Je suis sur, dans le tas y'a des touristes qui se font passé pour SDF.
Steven_SeagAl_du_75 a écrit :Le centre ville est remplis de tantes depuis un certains temps


L'effet Delanöé ?:blondblush1:
Espigoulien a écrit :L'effet Delanöé ?:blondblush1:


:lol:
Espigoulien a écrit :L'effet Delanöé ?:blondblush1:

Toutes ces histoires de tantes me rappellent une vieille légende urbaine, vous saviez qu'avec un petit bout d'ostie sur une tapette, vous pouvez choper un curé ?

Edit : après c'est sûr, il faut savoir quel genre de tapettes utiliser.
NICE, 31 déc 2006 (AFP) - 18h00
Nice: un campement installé pour des SDF démonté par la police

Une vingtaine de tentes dressées par l'association Les Enfants de Don Quichotte pour accueillir des SDF en bordure de la Promenade des Anglais à Nice ont été démontées dimanche par les forces de l'ordre, avant que leurs occupants ne soient autorisés à s'installer quelques mètres plus loin, a constaté une journaliste de l'AFP. De légères échauffourées ont accompagné l'intervention des forces de l'ordre entraînant l'interpellation d'un homme et la vérification de l'identité d'une adolescente de 14 ans qui se trouvait dans une tente. Vers 17H00, la mairie de la Nice, la préfecture des Alpes-Maritimes et les organisateurs du campement se sont finalement mis d'accord pour réinstaller les tentes sur la plage, à la hauteur du casino Ruhl, non loin de l'emplacement précédent. Les plages sont propriétés de l'Etat au titre du domaine public maritime. Une heure et demie plus tôt, plusieurs dizaines d'agents de la police municipale et nationale avaient procédé au démontage de la vingtaine de tentes dressées en début d'après-midi par une quinzaine de personnes regroupées sous la bannière des Enfants de Don Quichotte. Les tentes se trouvaient dans un jardin public situé en bordure de la Promenade des Anglais arpentée par de très nombreux touristes à quelques heures du Nouvel an. Les organisateurs du campement, qui n'avaient pas prévenu les pouvoirs publics de leur action, ont dénoncé "la brutalité" de l'intervention policière alors qu'ils venaient, affirment-ils, de recevoir l'autorisation de la ville de rester à cet emplacement jusqu'à mardi. Jean Hanot, adjoint à la sécurité de la ville de Nice, a expliqué à l'AFP qu'il avait effectivement pensé autoriser leur présence, avant de changer d'avis en apprenant que les associations de défense des sans-abri avaient pu présenter leurs doléances en mairie la semaine dernière et qu'elles n'avaient pas fait part de leur souhait d'installer des tentes dans la ville. Les représentants niçois des Enfants de Don Quichotte souhaitent attirer l'attention de l'opinion publique et des collectivités sur la difficulté, pour les plus pauvres, de se loger à Nice alors même, affirment-ils, que plusieurs centaines de logements sociaux demeurent vacants.


Bonne année Sancho panza:meuh


SDF: le combat continue LEXPRESS.fr avec Reuters

Une semaine après l'installation dans Paris de tentes pour alerter l'opinion sur le drame des mal-logés et des SDF, l'association Les Enfants de Don Quichotte maintient la pression. Ses responsables en appellent à Jacques Chirac

[Image: l_cap.gif]'association Les Enfants de Don Quichotte poursuit le combat, une semaine après l'installation à Paris d'un campement de tentes pour alerter l'opinion sur le drame des mal-logés et des SDF. Les "Don Quichotte" attendent désormais que Jacques Chirac prenne position sur leur "Charte du canal Saint-Martin", dont l'objectif est de "permettre l'accès de tous à un logement", selon ses promoteurs. "Nous attendons maintenant la réponse du président de la République à notre Charte", a déclaré un des membres de l'association, qui se fait appeler François.
Mort d'un sans-abri à Belfort
Les Enfants de Don Quichotte demandent notamment l'ouverture de structures d'hébergement "24 heures sur 24 et 365 jours par an" et une vraie politique du logement, avec la création de "plus de logements sociaux". "C'est un aspect très important, ce ne sont pas des mesures qui peuvent se dissocier les unes des autres, on ne peut pas agir sur un seul levier", fait valoir François.
Auparavant, une délégation de cinq "campeurs" du Canal, dont deux véritables SDF, avait été reçue pendant plus d'une heure par la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin. Selon Les Enfants de Don Quichotte, la ministre est d'accord sur le bien-fondé de leur Charte, "mais le gouvernement ne veut pas débloquer les moyens pour mettre en oeuvre ces mesures." Aucune annonce précise n'a été faite à l'issue de cette rencontre alors qu'un sans-abri de 58 ans a été trouvé mort mardi dans le centre-ville de Belfort.
Catherine Vautrin en "maraude"
"Nous avons regardé leur Charte", a pour sa part déclaré la ministre à la fin de l'entrevue. "Nous avons également pris point par point l'action du gouvernement. [...] L'association a reconnu que le gouvernement depuis 2002 a fait beaucoup de choses." "Nous avons créé des places d'urgence. Il y a eu 30% d'augmentation de places, c'est à dire que nous avons créé 30 000 places supplémentaires, ce qui représente une augmentation de 300 millions d'euros", a fait valoir la ministre en évoquant un budget de 1,051 milliard d'euros.
Dans l'après-midi, la ministre avait convié la presse à l'accompagner dans la visite d'un centre d'hébergement d'urgence géré par Emmaüs à Vincennes, près de Paris, et d'un espace "solidarité-insertion" à Paris. Dans la soirée, Catherine Vautrin devait se trouver "en maraude aux côtés des équipes du Samu social de Paris".
Soutien du Secours catholique
Devant l'absence de réponse concrète des pouvoirs publics, Les Enfants de Don Quichotte n'entendent pas baisser les bras, même si deux de ses responsables qui avaient entamé une grève de la faim le jour de Noël ont cessé leur jeûne mardi. L'association a reçu mardi le soutien du Secours catholique qui estime "essentiels" les articles 1 et de 2 de la Charte qui demandent l'ouverture permanente des centre d'hébergement. Droit au logement avait accordé le sien dès le 18 décembre. La CGT a également apporté mardi son soutien à "l'initiative spectaculaire lancée à Paris le long du Canal Saint-Martin".
La Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés disait étudier la Charte mercredi après-midi avant de prendre éventuellement la décision de la signer. Son délégué général Patrick Doutreligne a qualifié l'initiative des Enfants de Don Quichotte d'"intéressante" dans la mesure où elle remet le problème "sur le devant de la scène politique et médiatique." En revanche, la Fondation se dit "un peu plus réservée" sur l'appel à la population à venir dormir sur le canal Saint-Martin par solidarité. "Si les gens ont besoin de ça pour toucher la problématique des sans-abri, pourquoi pas", a toutefois ajouté Patrick Doutreligne.

[Image: dot.gif]
SDF: plan gouvernemental renforcé, les Don Quichotte plient leurs tentes

© AFP
[Image: SGE.GFD13.080107182121.photo00.quicklook...45x160.jpg]

Le porte-parole des Enfants de Don Quichotte donne une conférence de presse sur les bords du canal Saint-Martin, le 8 janvier 2007 à Paris

Le gouvernement a annoncé lundi un plan renforcé pour l'hébergement des SDF et des mal-logés et met la dernière main au projet de loi sur le droit au logement opposable, tandis que l'association des Enfants de Don Quichotte a décidé de démanteler ses campements.
Le ministre du Logement et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo et sa ministre déléguée Catherine Vautrin ont annoncé un "plan d'action renforcé" pour 2007 afin d'héberger de façon "pérenne" et "adaptée" toute personne accueillie en urgence, plan qui s'appuiera selon eux "sur 27.100 places nouvelles".
Ces places annoncées comme "nouvelles" doivent cependant se substituer "aux 13.500 places actuelles en hébergement d'urgence". Le nouveau dispositif "se mettra en place au fur et à mesure dans le courant 2007", selon le communiqué du ministère.
Simultanément, les Enfants de Don Quichotte ont annoncé la fin de leurs actions. Ils sont parvenus en quelques semaines à placer la question des SDF au coeur du débat politique à moins de quatre mois des échéances électorales, en montant un campement de quelque 300 tentes mêlant SDF et "biens logés solidaires" sur le canal Saint-Martin à Paris, puis des "groupement de tentes" en province.
"Un plan d'urgence est mis en oeuvre dès aujourd'hui et nous démarrons immédiatement le processus qui nous conduira à la fin de tous les campements", a indiqué le porte-parole, Augustin Legrand, au bord du canal où l'association a installé un campement de tentes depuis le 16 décembre.


[Image: SGE.GFD13.080107182121.photo01.quicklook...01x245.jpg]

Augustin Legrand, porte-parole des Enfants de Don Quichotte, embrassant un sans-abri sur les bords du canal Saint-Martin, le 8 janvier 2007 à Paris

A Strasbourg, l'antenne locale des Enfants de Don Quichotte a cependant indiqué qu'elle retirerait ses tentes seulement après avoir obtenu des "garanties", "des baux signés pour toutes les personnes du campement".
Le plan annoncé par les deux ministres prévoit notamment que "toute personne accueillie dans un Centre d'hébergement d'urgence devra se voir proposer, en fonction de sa situation, une solution pérenne, adaptée et accompagnée si nécessaire, dans le parc public social, dans le parc privé conventionné, dans un CHRS (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale), un CADA (Centre d'accueil pour demandeur d'asile), un LogiRelais, une Maison relais ou un hébergement de stabilisation".
"Le nouveau dispositif s'appuiera sur 27.100 places +nouvelles+ mises à disposition (...) Cet hébergement doit comporter un accompagnement vers une solution durable et librement choisie de prise en charge sans interruption pour les personnes s'inscrivant dans un parcours d'insertion", précise le ministère.
"Par ailleurs, 3.000 places d'hébergement d'urgence généraliste en collectif seront maintenues", ajoute-t-il.
Ce plan intervient après l'annonce le 3 janvier par Dominique de Villepin de l'instauration entre 2008 et 2012 d'un "droit au logement opposable", réclamé depuis plus de 20 ans par les associations.
Trois jours après la demande formulée par Jacques Chirac "d'avancer" vite sur ce dossier, le Premier ministre avait annoncé la mise en place progressive de ce droit.
Le Haut comité pour le Logement des personnes défavorisées, présidé par Xavier Emmanuelli, a indiqué avoir donné lundi un avis favorable à un projet de loi en ce sens
L'article 1er du projet de loi dont l'AFP a obtenu une copie prévoit que "l'Etat garantit le droit au logement" avec "la possibilité d'engager un recours amiable auprès d'une autorité responsable puis, le cas échéant, un recours contentieux auprès de la juridiction administrative".
Ils ont exigé des baux, c'est bien.

Ils arrivent à sortir 27 000 places, c'est beau les périodes présidentielles Ermm

M'est avis que les 2 millions de personnes mal-logées vont être contentes, ils sont dans les programmes électoraux.

Après, on verra ...

Je file, j'ai la DAL.
Comme quoi...
Bon ça c'est fait, en route pour les autres mal-logés voire sous-logés, les minimas sociaux...Happy
Ah la pression populaire!Bounce
La pression populaire.... Je pense surtout à la pression médiatique !
Les médias font la pluie et le beau temps dans ce pays, et feront élire le futur président de la République.
SONY30 a écrit :La pression populaire.... Je pense surtout à la pression médiatique !
Les médias font la pluie et le beau temps dans ce pays, et feront élire le futur président de la République.

La Bowdown
SONY30 a écrit :La pression populaire.... Je pense surtout à la pression médiatique !
Les médias font la pluie et le beau temps dans ce pays, et feront élire le futur président de la République.

Tout à fait, suffit de voir la première réaction de la Ministre Vautrin sur Don Quichotte qui disait que c'était facile de faire ce qu'ils font, que c'était de la démagogie, qu'il fallait laisser les pros s'en occuper.....
tu parles, 2 semaines après, et avec l'ampleur prise par l'affaire dans les médias, elles les recevaient à bras ouverts dans son bureau: "c'est trop bien ce que vous faites"....


Sans rentrer dans des débats trop poussés que je ne maîtriserai pas, je trouve que c'est vraiment bien ce qu'ils ont fait, car ils ont rouvert/ouvert les yeux à certains qui croyaient que tous les SDF étaient là par choix/fainéantise/alcoolisme....
J'espère que les choses évolueront dans le bon sens et ce au délà des élections bien sûr.
SONY30 a écrit :La pression populaire.... Je pense surtout à la pression médiatique !
Les médias font la pluie et le beau temps dans ce pays, et feront élire le futur président de la République.

Ba s'il s'agit de les forcer à porter une juste cause, dans l'intèrêt des sans-abri en l'occurrence, viva los médias!Cool

Il s'agirait juste de préciser quelles sont les garanties apportées: 27000 places d'urgence supplémentaires? Mais même à Nice, les 110 lits pour les hommes et la trentaine pour les femmes, ne sont pas toujours occupées à max tant l'accueil de nuit en question est plus digne de la cour des miracles que d'un réel lieu d'hébergement, intégrant les différentes problématiques de la population hébergée! Et pourtant, bon nombre des gens qui y dorment, travaillent, sont obligés d'en partir à 7h du mat' même s'ils ne taffent qu'à 17h...

Pour ce qui est du nouveau terme à la mode, le droit opposable, je suis assez d'accord avec le pélot que j'ai vu hier dans l'émission de Calvi, qui précisait que ce droit n'avait aucun fondement si les vrais questions n'étaient pas soulevées: spéculation, attribution des logements sociaux, service public du logement à créer, permettant un véritable traitement...

Bref, Bayrou qui ne fait que s'opposer à l'ogre médiatique a bien raison! Néanmoins, et pour moi, le système a ses limites et les Don Quichotte ont prouvé qu'une cause sincère et partagée par la majorité des françois, même uniquement sur le principe, peut profiter de cette omniprésence de Bouygues and co.!Santa2