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Version complète : Carrasso: « Tout le monde va très bien et on travaille. »
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Ce match contre les Nantais sera spécial pour toi ?
Oui mais ça restera un match de football avec trois points en jeu et on ne va voir que par ça aujourd’hui.

Les retrouvailles avec Barthez ?
On va être obligé de laisser ça de côté et ne penser qu’au match. Si on lui pose la question, c’est comme ça qu’il le verra, moi je le vois comme ça.

Ca sera une rivalité normale ?
Il n’y a aucune rivalité. Pour moi, la rivalité c’est contre Nantes dimanche. C’est tout.

Au match aller, il y avait eu un changement d’entraîneur et vous avez été battus. Vous gardez ça en mémoire ?
Oui et non. Ca sera complètement différent. En début de championnat, c’était ce que c’était, des équipes étaient mieux parties que d’autres mais on était en début de championnat. Là, on arrive à une période où tout le monde commence à regarder les points. Donc ça sera une approche différente mais, pour nous, l’enjeu c’est trois points, il faut que ça reste ça.

Il y aura une pression supplémentaire parce que vous avez perdu du terrain ?
Oui on a perdu un peu de terrain sur Lens mais comme on l’a dit, c’est d’abord ce qu’il y a juste devant nous, c’est Lille, c’est la 3ème place, ça fait partie de l’objectif. Déjà qu’on se concentre sur Nantes, qu’on gagne ce match, qu’on se rapproche ou qu’on passe Lille, on verra Lens plus tard.

Un mauvais résultat compliquerait la vie des Olympiens ?
C’est un calendrier qu’on a dans cette première période, on a des matchs assez difficiles à l’extérieur chez de bonnes équipes et quand on ne ramène rien de l’extérieur on est obligé de faire le plein à domicile. C’est vrai qu’on doit gagner le match contre Nantes.

Le doute s’installe ?
Non il n’y a pas de doute. Chacun travaille, on travaille. Il a été écrit beaucoup de choses sur l’attaque ces derniers temps, moi je ne vois pas pourquoi. Elle est un peu en reconstruction l’attaque aujourd’hui, il n’y a aucun souci, tout le monde va très bien et on travaille.

Comment vous sentez-vous dans votre peau de gardien ?
Très bien. On apprend. Les plus anciens disent on apprend et on découvre tous les jours et c’est vrai qu’on apprend et on découvre des choses. On apprend par rapport à ce qui s’est passé dans les six premiers mois, moi j’ai beaucoup appris pendant cette période. Pour la gestion des entraînements, des matchs, petit à petit on découvre des choses, on les met en place, on voit que ça marche on continue comme ça, donc on essaye de peaufiner et je pense que c’est ce qu’on appelle de l’expérience…

Vous êtes exposé ?
Oui mais on le sait. Quand on est à Paris ou à Marseille, on est plus exposé. L’autre jour, je lisais Landreau qui disait je suis content parce que je suis plus exposé, pourtant il a 300 matchs de L1. C’est là que je me rends compte de la marche qu’il a fallu passer parce que moi j’ai peut-être 30 ou 40 matchs de L1, je ne sais plus.

Vous avez beaucoup travaillé avec Fabien, ça fait quoi d’être à 100 mètres de son modèle ?
Je vous dis la vérité, pendant l’espace d’un match, je vais être obligé de laisser ça de côté. Je suis obligé parce que, sur le terrain, il n’y aura pas de sentiment. Après, avant, au téléphone oui bien sûr, mais je ne peux pas changer ma façon de me préparer parce qu’il y aura Fabien en face.

Entre gardiens, c’est plus facile parce qu’il n’y a pas de contact ?
On ne sait jamais… Sur une fin de match, on ne sait jamais… C’est sûr mais il y a des moments particuliers mais il va falloir les laisser de côté.

Au téléphone, vous parlez de tout, il te branche ?
On parle de tout mais je vous dis la vérité c’est surtout lui qui parle. Moi je peux parler de ce qu’il y a à côté mais au niveau du football c’est lui qui parle.

Tu peux dire ce qu’il dit ?
Non…

Il met la pression ?
Non jamais, on discute.

Vous avez appris quoi de Barthez ?
C’est surtout de disséquer, d’essayer de comprendre comment il se prépare. Vous, de l’extérieur, vous le voyez peut-être différemment mais nous, de l’intérieur, on essaye de voir comment se préparer pour être au mieux dimanche. On va se préparer d’une façon, on va se préparer de la même façon la semaine d’après, un coup ça va bien se passer, un autre coup mal sans qu’on sache pourquoi. Si on avait la formule magique qui marche à tous les coups... En fait il faut s’adapter toujours à la situation, à la forme, comment vous avez dormi, si les enfants n’ont pas trop pleuré, tout ça. Il faut prendre en compte beaucoup de facteurs et pour moi c’est dans ça que j’ai le plus appris.

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?
La gestion est mieux faite aujourd’hui. Peut-être que je travaillais trop. Quand j’étais bon, j’étais bien pendant un moment et quand il y a un coup de pompe on le prend bien comme il le faut, alors qu’aujourd’hui on essaye de ne pas avoir de coup de pompe.

Le changement d’entraîneur, c’est un bien ?
Pour moi ça ne veut rien dire. Pour Nantes peut-être mais pour nous c’est pareil. C’est une équipe qui n’a rien à perdre, qui va attaquer. Je préfère jouer contre une équipe qui joue le maintien et qui va jouer au ballon parce qu’elle est obligée de faire un résultat que contre une équipe de milieu de tableau qui ne va pas jouer. Ca c’est sûr mais, après, tous les matchs sont différents. Je viens de comprendre ça. Der Sakarian est là depuis longtemps. Je l’aime bien, il est à Montpellier, il connaît mon frère, je l’aime bien, il connaît ses joueurs et son équipe n’a rien à perdre. Elle va se lâcher, ça va être l’élément le plus important.

On disait que Barthez faisait ce qu’il voulait, il voulait jouer le dimanche mais pas s’entraîner la semaine. Tu penses quoi de ça ?
Moi je rigole c’est tout. Ca me fait sourire. Je ne vois pas quelqu’un comme Fabien ne pas travailler. Mais des fois travailler, être assis sur un ballon pendant 2 ou 3 heures pendant que les autres font du physique, pour moi c’est parfois les séances les plus importantes ça, être assis, parler, parce que le rôle du gardien n’est pas que physique.

Il est mental ?
C’est plus équilibré que chez les joueurs entre le mental et le physique.

Ne pas se poser de question, c’est une qualité chez un gardien ?
Oui il ne faut pas trop s’en poser. Il y a la gestion de l’entraînement, de la vie autour. Il ne faut pas faire attention à ce qui se passe. Tous les gardiens de la planète, même les plus insouciants, réfléchissent avant un match. Tous !

Quand il prend 5 buts, tu es triste ?
Oui. Ca prouve que le meilleur gardien du monde... Ca arrive à tout le monde. Ca, on ne peut pas le gérer.

C’est le bon moment pour les prendre ?
Peut-être mais après c’est pas l’ampleur du score, un gardien préfère un 5 à 0 et ne plus prendre de buts après…

Dans quel état d’esprit peut être Fabien ?
Il n’aura pas un esprit particulier. C’est un autre match…

Tu parles à d’autres gardiens ?
Oui. Maintenant que je me mets moins de pression sur un match, j’essaye de connaître mieux tout le monde. J’ai parlé avec Ramé, avec Coupet.

Certains gardiens qui flambent aujourd’hui ne connaissent pas la pression, donc toi tu es avantagé par rapport à eux ?
La chance que j’ai moi, c’est qu’on parle en bien et en mal. On entend dans des clubs des joueurs ou des gardiens qui disent : aujourd’hui on n’a rien à perdre. Quoi qu’il arrive ce que tu fais, c’est bien. Nous ça n’arrive pas. Il faut toujours que ce soit bien.

C’est un avantage pour un gardien qui joue dans un club comme l’OM ?
Oui peut-être. Psychologiquement on prend plus vite de maturité dans un grand club comme l’OM. On est analysé dans les deux sens. Quand j’étais à Guingamp, on n’analysait que le bien. A l’OM on analyse presque plus le moins bien que le bien. Ca mentalement, c’est bien. Ca fait forcer. Moi ça me plait.

Vous parlez de quoi avec Coupet et Ramé ?
Rien de spécial. C’est pour voir si les choses passent. Vous savez comment ç’est. Il y a des gardiens qui ne parlent pas, on a l’impression que certains font la gueule on ne sait pas pourquoi. Mais c’est vrai qu’un gardien plus expérimenté avec qui je m’entends un peu mieux.

Les coups de pieds arrêtés ?
C’est difficile comme phase de jeu pour un gardien. C’est des principes qui sont mis, c’est des cafouillages, c’est difficile à gérer. On a pris des buts sur coups de pieds arrêtés mais pas directs, sur deuxièmes ballons, c’est plus embêtant. Sur les derniers buts ce n’est jamais la même situation. On travaille, on change des choses après c’est autre chose qui tourne mal, c’est comme ça. C’est des périodes. Après ça va un peu mieux. On va un peu forcer sur ça et ça ira mieux plus tard.

Tu as ouvert une porte en parlant de ton frère. Tu pourrais avoir les mêmes sentiments en retrouvant Barthez que lorsque tu as joué contre lui ?
Non, mon frère c’est pas pareil. Ce que j’ai ressenti avant le match de Montpellier, c’était pas pareil. C’est la fierté d’un grand frère. C’était de l’émotion. J’ai du arrêter mon échauffement pendant 5 minutes. C’était de la fierté. Je ne peux pas être fier de Fabien.

Tu as envie qu’il soit fier de toi ?
Ce n’est pas à moi de répondre à ça.
Une rivalité avec Barthez? :fou: A part au niveau du poids, je vois pas où Carasso peut rivaliser Ermm
nicom93 a écrit :Une rivalité avec Barthez? :fou: A part au niveau du poids, je vois pas où Carasso peut rivaliser Ermm

Sur le nombre d'année passée à l'OM Happy

Merci GP Bounce
Merci Georges !
Faudra pas se louper mon ptit !
merci Georges
peut-être qu'il travaille trop ? Bounce

Continue tes heures sup' pour éviter ce genre de boulette :fou:

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Merki vieux Jo :mf_bluesb