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Version complète : Petits moments de solitude...
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Espigoulien a écrit :Jeudi 15 novembre 2007 : RDV à 14 heures dans un cabinet de consulting. J'arrive 1/4 heure à la bourre et pour cause, c'est le jour du Beaujolais. Je reste planté à l'accueil 2 minutes. Dégun. Je tape à la porte de la salle où se tiennent les réunions. Je ne reconnais personne.

Bonjour Espigoulien, me dit la consultante.

- Je me suis trompé de jour apparemment... lui dis-je, guilleret mais penaud.

- Oui, c'est demain. Et à 14 heures, précises !

J'avais l'air fin, mon agenda à la main, cherchant à forcer mon côté sérieux. Cherchant la pirouette arrière pour m'en sortir avec les honneurs, je n'ai rien trouvé de mieux que de dire : " Je n'ai pas acheté l'Equipe aujourd'hui, sans journal je ne sais jamais quel jour on est ".

Ne sachant plus trop où me mettre, je songeais à disparaître dans la seconde. Je salue l'assemblée en m'excusant à nouveau.
Mais en tournant les talons, je fais tomber mon agenda par terre.
Les feuilles volantes coincées dans la page de garde s'éparpillent, exposant mes jolis dessins de bonzommes griffonés tel un enfant de huit ans au dos de mes CV.

Petit moment de solitude... Un sentiment de honte durable. Dehors il neige presque.




Vous avez sans doute aussi des anecdotes qui vont ont donné envie de frotter vous-même votre figure contre du crépi.

waw la honte :lol:
Ah tiens, à propos de la fac de lettres d'Aix...


Devant la petite cafétaria de la fac, là où se trouvent les machinakawas. Je descends les escaliers, tout pété en douze, le walkman dans les oreilles, les yeux collés et la tignasse au vent... je je descends les escaliers en matant les quelques vilaines aux cheveux rèches qui squattent là. Un pigeon déboule comme un malade et je me le prends en plein dans la tempe.
Et bèh ça fait très peur. Et on a l'air très con.



Ah tiens à propos de la fac de Lettres d'Aix et des machinàkawas.
J'avais juste de quoi me payer un café histoire de lancer ma longue journée d'étudiant oisif. Je mets mes pièces dans le Sélecta. Je m'appuie contre la machine. Sauf qu'avec le coude, j'avais appuyé sur la touche "soupe à la tomate". Je me suis retrouvé comme un con avec mon gobelet rougeâtre et chaud, essayant désespérément de le refourguer. Du coup je me suis posé la question : étais-je le premier ou étais-je le dernier à avoir appuyé sur le bouton ? Si non, les autres l'avaient-ils fait exprès ?
Gros moment de solitude.


Un pote m'attendait dans les WC. J'étais en train de caguer. Du coup mon pote a eu envie aussi et en a profité. On commentait nos estrons. Je le traque sur ses pets et il me dit que c'est pas lui. Pensant qu'on était seuls, je lui dis d'arrêter ses conneries. Je finis avant lui et l'attends juste devant. J'entends qu'on tire la chasse dans une cabine. La porte s'ouvre. Ma prof de littérature anglaise sort de la cabine.
Grosse honte.
Ce type est un malade mental :lol::lol::lol:
Espigoulien a écrit :Un pote m'attendait dans les WC. J'étais en train de caguer. Du coup mon pote a eu envie aussi et en a profité. On commentait nos estrons. Je le traque sur ses pets et il me dit que c'est pas lui. Pensant qu'on était seuls, je lui dis d'arrêter ses conneries. Je finis avant lui et l'attends juste devant. J'entends qu'on tire la chasse dans une cabine. La porte s'ouvre. Ma prof de littérature anglaise sort de la cabine.
Grosse honte.
:roll1::roll1::roll1::stretcher
Puisqu'on parle scato, je vais m'y mettre.

C'était il y a quelques années, je venais d'arriver en Nouvelle-Calédonie. A l'auberge de jeunesse, lieu idéal pour faire des connaissances, y'a toujours un mec qui est invité à une soirée et invite tout le monde. La seule règle de bienséance étant d'apporter de quoi boire et à la limite un ou 2 trucs à grignoter. Cool, j'arrive à la soirée avec ma bouteille de vin et 2 paquets de cahouettes tout content de pouvoir me faire de nouveaux amis. Je commence à me taper la discute tranquillou en sirotant ma bière au milieu de la trentaine de convives lorsque des crampes se font ressentir. Attention, pas la petite crampe qui dit "fini ta soirée et n'oublie pas d'aller caguer un coup avant d'aller te coucher", mais plutôt "coucou je suis là et si tu te dépèche pas, ça va être un prématuré". Bref, je m'excuse, repère les chiottes rapidos et me cale pour faire un étron en me pliant à cause du mal de bide.
Et là, c'est le drame, il me sort un caca à moitié mou, entrecoupé de flatulences immondes. Je fini tant bien que mal et commence à paniquer : j'ai ruiné les chiottes et vu l'odeur je suis foutu, tout ça dans une maison avec plein de monde que je ne connais pas et avec qui j'essaye de copiner. Je nettoie tant bien que mal, mais l'odeur est insoutenable et pas de fenêtre.
Une seule solution, la fuite. Je sors et tombe nez à nez avec une australienne qui me demande si ce sont les toilettes. Je lui réponds en anglais que non, qu'elles sont là-bas et pointe un autre endroit de la maison. Il est temps de filer. Le temps de chopper mon blouson et de trouver une excuse vaseuse à la maîtresse de maison, je pars limite en courant. Je ne suis pas encore dans le jardin que j'entends des hurlements et des rires, j'ai été démasqué. Juste le temps de rentrer dans ma voiture de location que je vois dans mon rétroviseur l'australienne qui me pointe du doigt avec la moitié de l'assemblée sur la terrasse complètement hilare.
Je suis rentré à l'auberge comme un con, avec mes crampes abdominales, en me jurant de rentrer en métropole dès le lendemain.
Finalement je suis resté, mais je me suis bien fait vanner pendant un moment.
:lol::lol::lol:Oh ce topic de maladeLaughLaughLaugh.

E-Bird, j' en ai dans le même style. EspiBaveLaugh
Quand, à l'oral du bac de Français, dans un bon mangeage de bouche, j'ai réussi à dire "tel Marcel PROUT euh... PROUST et son petit bout de madelaine" qui n'a pas fait du tout rire l'examinatrice.... j'ai eu 9 quand même, honorable...
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