(16-03-2013, 15:52)Mazargues a écrit : [ -> ]Tiens Bob' j'ai lu ça, j'ai pensé à ta copine (en tout bien tout honneur bien sûr
) http://www.marsactu.fr/societe/urgences-...30570.html
Bon courage à elle.
aqwarium a écrit :Non mais
![[Image: panneau-allauch.png]](http://www.annuaire-mairie.fr/panneau-allauch.png)
quoi!

De toute façon, elle va se barrer
Concernant la misère, je pense qu'il faut différencier ceux qui la subissent et ceux qui en profitent.
Les mecs qui se tirent dessus en ce moment, ils ne le font pas parce qu'ils subissent la misère, mais parce qu'ils en profitent. ça leur va bien de vivre dans une zone de non droit, de terroriser les habitants du quartier. ça leur permet de faire rentrer le flouze sale tranquille.
On n'a pas affaire à des gens qui, ne s'en sortant plus, se tournent vers des procédés illégaux pour vivre. Non, c'est plutôt des mecs qui choisissent volontairement l'illégalité pour vivre. C'est un mode de vie. Une éducation donnée par l'effet de groupe, l'effet grand frère, l'effet "identité de la cité".
Rien n'est fait pour se sortir de la misère, bien au contraire.
D'ailleurs, la preuve réside dans ce qu'ils font de l'argent. Ce business est très lucratif. Combien de ces petits voyoux mettent cet argent de côté pour : payer une maison à leur famille ? Payer des études à leurs gosses ? Investir dans un projet légale comme monter un restaurant ou une entreprise ?
Si cet argent sale servait à une cause plus noble, on pourrait en conclure qu'ils le font pour se sortir de la misère. Mais ce n'est pas le cas. L'argent est claqué dans la came, les voitures de sports et les bouteilles à 250€ en boite. Quand t'es dans la misère, ta priorité, elle se situe ailleurs.
Je pense même que celui qui est vraiment dans la misère a une mentalité qui l'empêche de commettre ce type de délit. En règle générale, ce sont ceux qui ont le moins qui sont les plus droits. Irréprochables.
Autre argument : les filles. Comment se fait-il que les filles ne virent pas mal (ou du moins, en minorité) ? Elles vivent pourtant la même misère. Oui, mais elles n'ont pas la même éducation. Dans ces microcosmes patriarcales, où l'homme est le roi, la femme ferme sa gueule. Elles subissent donc la misère de plein fouet. Et que font elles ? Elles mettent tout en oeuvre pour se casser d'ici au plus vite. Etudes, travail... Là où les hommes, ceux qui s'entretuent, veulent à tout prix rester dans leur quartiers, où ils sont les chefs.
Voilà. Je ne crois pas du tout en la misère qui explique la délinquance. Surtout à ce niveau de violence. Et pour avoir grandi dans le 15e, je peux témoigner (et je ne suis pas le seul) qu'avec une éducation solide et une volonté de pas tomber dans la facilité, on s'en sort sans trop de problème.