(29-01-2013, 01:00)Boban13 a écrit : [ -> ]Faut voir. Je connais pas du tout l'affaire ni les gens concernés. Mais dans ce milieu c'est souvent un peu plus compliqué que cela. Mais si ça se trouve c'est une connasse coupable hein.
Apparement ça ne semble pas être un pré-requis pour donner son opinion sur l'affaire et sur les gens concernés.
En même temps c'est un peu la mode depuis quelques années de donner son avis sans connaitre le sujet
Cela dit, qui connait vraiment cette affaire ici ? Mais vraiment ? Pas "j'ai lu dans la presse qu'il se pourrait que..."
Quand je dis "je ne connais pas l'affaire", sans doute que je m'exprime mal. Je devrai dire "personne ne sait ce qui s'est vraiment passé tellement c'est louche".
Et c'est pour ça que, justement, je me garde bien de faire de Florence une coupable ou une héroïne.
Mais peut être que Fak connaît l'ultime vérité

(29-01-2013, 12:40)Olorin a écrit : [ -> ]En même temps c'est un peu la mode depuis quelques années de donner son avis sans connaitre le sujet
Ce serait la mort des forums.
Comme dit Boban, dans cette affaire, je ne sais même pas si un journaliste a fait une enquête d'investigation sérieuse. C'est leur métier, pas le mien, et pour l'instant, je n'ai rien trouvé de satisfaisant, niveau factuel.
Je parle juste de ce malaise ambiant que me fout cette histoire, avec récupération médiatique et politique.
Elle sort à peine et dit à tout le monde que la justice mexicaine l'a innocenté, ce qui est totalement faux. Pas un journaliste qui ne relève, ils l'appellent même "l'otage".

Et si elle avait été plus vieille et plus moche, avec un moins bon avocat, comme les plus de 2000 ressortissants français emprisonnés dans les pays étrangers?
Je pose des questions, c'est tout. Mais l'autosatisfaction politique et médiatique empêche d'avoir des réponses.
En fait, on a le prisme des médias Français et du chef de l'Etat précédent qui nous l'ont présenté comme victime d'un complot.
Au Mexique, le rapport de force était l'inverse.
On fait comme pour les manif, on coupe la poire en 2?
Sinon, il est bien gentil le père Sapin, mais déclarer que la France est totalement en faillite, dans un monde où l'image vaut manifestement plus que toutes les analyses les plus complexes, il est sûr et certain que c'est une bonne idée?...

Quand bien même ça serait vrai hein. On veut s'inspirer du modèle allemand? Leçon numéro 1 : faire croire au monde que tout va pour le mieux chez soi.
Je rejoins plutôt l'opinion de l'éditorialiste des Echos sur le RU et l'UE.
Citation :Que vive l'Europe sans le Royaume-Uni !
Rarement discours britannique aura été aussi limpide en temps de paix. Il faut lire le propos sur l'avenir de l'Europe avec lequel David Cameron a volé le débat sur l'Union. Le jeune, intuitif et impétueux Premier ministre britannique pose les vraies questions : compétitivité, flexibilité, organisation interne, démocratie, équité. Mais ses réponses vont dans la direction opposée de celle choisie par les pays de l'euro pour sortir de la crise. Il faudra lever cette contradiction fondamentale. Soit par la fin de la monnaie unique, soit par le départ des Britanniques.
Au début des années 1980, le Premier ministre britannique, la conservatrice Margaret Thatcher, avait résumé sa pensée sur l'Europe en une formule choc : « I want my money back » (Je veux récupérer mon argent). Issu du monde de la communication, l'actuel chef du gouvernement n'a cependant pas osé un tel raccourci, alors que le message central de son discours tient en cinq mots : « I want my power back » (Je veux mon pouvoir). Plus question que Bruxelles réglemente le temps de travail des médecins anglais, limite l'accès de la City aux marchés financiers de la zone euro, détermine des règles environnementales aux « coûts absurdes », selon l'expression employée par son ministre des Finances, George Osborne. Dans une Europe bousculée par la crise de l'euro, où les règles du jeu changent, David Cameron entend préserver les intérêts de son pays, ce qui paraît évidemment légitime. Mais il veut le faire en écimant les ambitions. Le Traité européen engage dans son préambule les pays « à poursuivre le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples » ? Pour David Cameron, « ce n'est pas l'objectif. Et nous serions plus à l'aise si le Traité le disait précisément ».
A vrai dire, ce n'est pas une rupture. Les Britanniques ont toujours considéré l'Union européenne comme un grand marché. A la création du Marché commun, ils ont riposté en 1960 en créant une zone de libre-échange, qui a échoué. « Comme du dehors ils n'ont pas pu empêcher la Communauté de naître, ils projettent maintenant de la paralyser du dedans », analysait dans ses Mémoires le général de Gaulle, qui a bloqué la candidature britannique. Son successeur, Georges Pompidou, a fait le choix inverse, ouvrant la porte au Royaume-Uni, qui est entré dans la CEE en 1973. Les Britanniques ont dès lors favorisé tout ce qui pouvait agrandir le marché. Ils ont soutenu tous les élargissements qui ont porté l'Union de six à vingt-sept membres. Ils ont appuyé le renforcement des règles de concurrence (ce qui était une bonne chose). Leur dernier signe de foi communautaire remonte à 1986, lors de la signature de l'Acte unique européen créant... un marché unique en 1992. Parallèlement, ils ont systématiquement résisté à tout ce qui allait au-delà. Ils ont freiné des quatre fers sur la réforme des institutions pourtant rendue nécessaire par l'élargissement (une entreprise ou un dîner de famille ne fonctionne pas de la même façon avec six ou vingt-sept personnes). Ils ont recouru aux « opting out » pour échapper aux politiques communes -monnaie unique bien sûr, mais aussi espace de sécurité de Schengen, charte des droits fondamentaux ou coopération judiciaire.
Ce n'est pas tout. Les Britanniques jouent les « free riders », les passagers clandestins. Ils ont ainsi profité de la stabilité monétaire européenne en temps normal et de la dévaluation de leur monnaie en temps de crise (au début des années 1990 et ces dernières années). Ils savent aussi, mieux que les autres, faire passer à Bruxelles les projets qui leur sont favorables. La réforme des marchés boursiers (directive Mifid, entrée en vigueur fin 2007) a ainsi entraîné la création de plus d'une centaine de places boursières, dont la majeure partie est localisée à Londres, tout en rendant le marché des actions plus opaque et plus fragmenté. Tout le monde paie la note, seule la City profite.
A l'évidence, nous sommes au bout de cette logique. Au départ, l'Europe n'était pas seulement un marché commun. Aujourd'hui, la zone euro ne peut être seulement un marché et une monnaie. Après les secousses de ces trois dernières années, il est (enfin) devenu évident qu'elle doit être un espace de solidarité, ce mot qui plaît si peu aux Britanniques (« I want my money back »). Le sauvetage de la Grèce, la création du Mécanisme européen de stabilité financière ou le projet d'union bancaire le montrent chacun à leur façon. Les autres pays de l'Union ne sont pas tenus d'entrer dans cette logique, même s'ils ont ratifié un traité stipulant que tous les pays avaient vocation à la rejoindre. Mais ils ne peuvent pas, ou plus, espérer faire partie d'une Union sans solidarité.
Le Royaume-Uni a longtemps été un frein de l'Union. Elle risque d'en devenir le boulet. Bien sûr, elle nous a poussés à jouer la carte de la concurrence. Mais c'est désormais une obligation imposée par la compétition mondiale. Une Europe sans Royaume-Uni se porterait mieux qu'un Royaume-Uni sans Europe. Comme la procédure d'exclusion n'existe pas, il reste à espérer que les Britanniques décident eux-mêmes leur éviction par référendum en 2017. Avec un frein en moins, l'Europe aura alors plus de chance de pouvoir accélérer.
Sapin il pourrait bosser a l'OM.
Miki en parlant de la City, si on avait été moins con. Quand on pense que la France était une place financière forte, que le cours Franc-Deutshmark était la référence, le rôle de la france et l'Allemagne dans cette Europe et dire que la City est à Londres.

... quand aucun message nouveau n'apparaît sur Estrasses et Paillettes depuis hier 16h30...
Vous avez migré ?
Qu'est-ce que je vais faire de ma matinée au boulot moi, me dites pas qu'il va falloir bosser quand même !

C'est vrai ça,après on est obligé de parler foot et turbans...

M'en foutreboule je suis en vacances


c'est pas ce genre de niouze qui me fera acheter du coca.

... ce pays de politiques corrompus... Là c'est trop grave, aujourd'hui on apprend que le 1er ministre español et ses complices recevaient chaque mois des enveloppes bien garnies
![[Image: 150838_10151362763618718_1652391543_n.png]](https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/150838_10151362763618718_1652391543_n.png)
C'est une preuve de plus que la liberté de la presse n'est qu'un leurre en tout cas à la tv dont leur revenu principal est lié à la pub.
(31-01-2013, 10:21)peñiscola a écrit : [ -> ]... ce pays de politiques corrompus... Là c'est trop grave, aujourd'hui on apprend que le 1er ministre español et ses complices recevaient chaque mois des enveloppes bien garnies
![[Image: 150838_10151362763618718_1652391543_n.png]](https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/150838_10151362763618718_1652391543_n.png)
En provenance de qui les enveloppes ?
Les mecs reçoivent des enveloppes, et demandent un reçu avec leur nom perso dessus ?
Ils sont plus cons qu'ailleurs les politiques espagnoles ?
si tout cet argent allait au "bon endroit" il y aurait peut-être moins "la crise" non ?
(31-01-2013, 10:22)caveman a écrit : [ -> ]C'est une preuve de plus que la liberté de la presse n'est qu'un leurre en tout cas à la tv dont leur revenu principal est lié à la pub.
Sauf justement France Télévision du coup (ou Canal+).
En fait concernant l'Espagne, les actualités de corruptions se multiplient depuis 15 jours on dirait...
http://www.google.fr/search?hl=fr&gl=fr&...bhpfA7pooU