(23-03-2011, 16:47)Acarp47 a écrit : [ -> ]Je te rassure, j'ai 30 ans, et j'arrive quand même à faire des grosses soirées!
Le truc, c'est que l'esprit n'est pas le même que quand tu loges avec tous tes potes dans le même couloir, et que les soirées open bar sont à 100m de ta porte!
Maintenant, tu es moins insouciant, tu dois composer avec les disponibilités de tes potes, des contrôles d'alcoolémie sur la route, et surtout, tu dois payer ta pinte de heineken plus de 8€ 
Pareil.
Mais justement, c'est plus pareil.
Quand j'étais étudiant, j'avais quasi 0 soucis, quasi 0 travail, mes seules préoccupations c'était de finir mon championnat à PES et de sortir avec mes potes.
Du coup, chaque soirée, c'était la guinguette, saoul tous les soirs tel un filtre en folie, et le lendemain frais et dispo.
Je côtoyais mes potes (de fac) tout le temps, et on était beaucoup moins sollicité que maintenant, du coup on avait beaucoup plus d'occasions de faire des trucs.
Maintenant, avant d'arriver à mobiliser tout le monde, entre l'un qui a un plan cul, l'autre qui s'occupe de ses gosses et le troisième qui a rendez vous chez son psy, laisse tomber.
Et maintenant, quand je me ruine, il me faut trois jours pour m'en remettre. Et franchement, autant avant je branlais rien, donc je m'en foutais de flinguer un dimanche à cuver, autant maintenant une journée à comater devant la télé avec le mal à la tête et tout, si je peux éviter, c'est pas plus mal.
Et puis si je vais à une soirée étudiante, je vais passer pour un pédophile
Donc je fait toujours la fête, mais différemment. C'est pas que c'est moins bien, c'est juste que je regrette ce que je n'aurais plus, tout en appréciant ce que j'ai aujourd'hui et que je n'avais pas avant
