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Version complète : OM - Montpellier HSC : Ou Merveille, Ou Misère
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Le ciel au-dessus du Vélodrome hésitait, tout comme les supporters : entre la lumière de l’espoir et le crachin de la désillusion. Marseille, 3e du classement, accueillait Montpellier, lanterne rouge aux pieds cloués dans la gadoue de la relégation. Sur le papier, c'était David contre Goliath, sauf que cette fois, David était sans fronde, sans plan et sans victoire depuis dix matchs. Goliath, lui, avait oublié comment marcher droit.
À quelques minutes du coup d’envoi, dans les entrailles du Vélodrome, un échange digne d’un dialogue signé Audiard avait lieu dans le vestiaire olympien.
Greenwood (enfilant ses crampons, un air mi-confiant, mi-fataliste) :
« Bon les gars, ce soir c’est simple : soit on leur met une valise, soit c’est nous qu’on emballe pour la Conférence League. »

Luis Henrique (le regard dans le vide, marmonnant) :
« J’ai rêvé qu’on gagnait 4-0. Puis j’ai vu qu’on avait que 3 tirs cadrés. J’sais pas si c’était un cauchemar ou juste un résumé du dernier match. »

Rabiot (passant la tête depuis la douche, une serviette autour des hanches) :
« Et si on perd, on fait quoi ? Une retraite spirituelle avec De Zerbi dans les calanques ? »

Dans le vestiaire d’en face, ambiance plus détendue, presque surréaliste.
Ferri (calmement, à Coulibaly) :
« T’as remarqué, frère ? Même si on perd, y’a plus rien à perdre. C’est comme jouer au Monopoly quand t’as plus de billets, tu continues juste pour embêter les autres. »

Coulibaly (riant) :
« Ouais, sauf que ce soir, c’est peut-être nous les dés. Et l’OM, ils savent plus lancer. »


Le match commence. Premier corner pour l’OM. Greenwood s’élance. Tête de Murillo. Poteau. Sifflements. Et pas que du vent.
La 25e minute. Contre montpelliérain. ferri envoie Coulibaly dans la profondeur. Panique en défense. But. 0-1 pour Montpellier. Silence de cathédrale au Vélodrome. Un silence... pesant, déçu, presque familier.
Dans la tribune présidentielle, Pablo Longoria prend une gorgée d’eau. On dirait du rhum tant il grimace.
Un vieux supporter, dans le virage Sud, fulmine :
« Même quand on affronte des fantômes, on trouve le moyen de trembler. Ils sont devenus allergiques à la victoire ou quoi ? »

Mi-temps. De Zerbi entre dans le vestiaire. Il ne crie pas. Il fixe ses joueurs. Puis, à voix basse :
De Zerbi :
« Ce n’est pas tactique. C’est clinique. Vous êtes atteints du syndrome de la peur de gagner. J’vais prescrire une dose massive de fierté. Injectez-la en deuxième mi-temps. »


65e minute. Greenwood égalise sur pénalty. 1-1. Le Vélodrome se réveille. Les fumigènes s’allument. Espoir renaît. 72e. Luis Henrique déborde, centre en retrait. Rabiot surgit. 2-1. Explosion. Le virage chante à gorge déployée. On croirait le 14 juillet.
Mais à la 89e… erreur défensive. Un ballon mal repoussé. Et… BAM. 2-2. Montpellier égalise.
Le speaker, voix tremblante :
« Et voici l’égalisation montpelliéraine… »

Le stade gronde. De Zerbi baisse la tête. Greenwood jette ses gants. Luis Henrique lève les bras, implorant un dieu qu’il ne connaît pas.
Puis, au bout du temps additionnel. 94e. Dernière action. Coup franc. Tension maximale. Gouiri tire. Et c’est... dedans. 3-2. Délivrance. Le Vélodrome explose. Des larmes, des chants, des insultes transformées en bénédictions.

Dans les vestiaires, après le match, De Zerbi entre avec le calme d’un philosophe après la tempête.
De Zerbi :
« Vous voyez ? Le cœur, le cerveau, les attributs. Et un peu de miracle aussi. C’est ça, l’OM. On aime se faire peur… mais on finit toujours par faire parler la tragédie. Et la comédie. »


Moralité ?
L’OM, c’est comme une série Netflix : t’as envie d’arrêter, tu râles, tu critiques… mais tu reviens à chaque épisode, parce que c’est là que ça vit. Entre crises annoncées et résurrections improbables, l’espoir est le seul fil rouge. La Ligue des Champions ? Toujours possible. S’ils arrêtent de jouer avec nos nerfs.
Et Montpellier ? Ils auront fait douter Marseille… ce qui est déjà un exploit cette saison.

Les compositions possibles :

OM : Rulli - Murillo, Cornelius, Kondogbia - Henrique, Bennacer, Hojbjerg, Merlin - Greenwood, Gouiri, Rabiot
Montpellier : Lecomte - Ndollo Bille, Kouyate, Omeragic, Sagnan, Sainte-Luce - Pays, Ferri, Chotard, Fayad - Coulibaly
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Merci Le Sud
Mon Dieu, on va stresser contre une équipe reléguée  Blondblush

Mais comme je suis pas loin (Pierrevert), je vais être le Grigri de cette soirée  Bave
Merci lesud. Je suis plutôt confiant pour ce match. En même temps on joue ce qui doit être un des pires relégables de l'histoire de la L1...

J'aime bien l'interview de Benatia dans La Provence. Ça ne résout pas les problèmes mais au moins il ne les occulte pas. Il dit les termes comme qui disent les jeunes. Et le plus gros problème c'est pas les taupes qui se baladent sous le sol de la Commanderie mais le ou les branleurs qui sont sur les pelouses Whip
Merci Le sud.
Alors ok, l'OM peut relancer des équipes en perdition... Mais là, Montpellier a une différence de buts de -45, -21 sur les 10 derniers matchs, tous perdus. On va vite être fixés sur la cohésion du groupe, entre joueurs et avec le coach. Sleep
Henrique est encore titulaire c'est pas normal. J'aurai préféré Nadil. En attendant Henrique a intérêt à se bouger le cul
Vu du stade, c'est lent et à trop vouloir maîtriser on ne maîtrise rien.
Depuis le penalty on joue plus. Incroyable cette équipe
(19-04-2025, 21:28)Razibus a écrit : [ -> ]Depuis le penalty on joue plus. Incroyable cette équipe

Trop peu de mouvements
Qu'est ce qu'on se fait caguer . RDZ doit faire des changements à la mi-temps si on ne veut pas vivre une terrible désillusion.
Les adversaires ne se fatiguent même pas à ce rythme
Pauvre Gouiri qui n'a pas eu un seul bon ballon alors qu'il se démène sur tout le front de l'attaque.
Je suis au stade pire match depuis que je vais au vel.
Encore un match de bouse qu'on ne gagnera peut être pas. Comment De Zerbi peut accepter que les mecs jouent en marchant. Aucun appel en profondeur, ils jouent en sénateur à l'image de Henrique qui ne s'est pas beaucoup fatigué comme d'habitude. Il nous manque un milieu offensif qui va de l'avant et des joueurs qui ont envie de jouer
On fait une entame pas mal dans l'intensité. Et puis derrière on retrouve le même rythme mollasson habituel...
On se crée une seule occasion contre le dernier à domicile...

Je comprends pas comment on peut reproduire à l'infini ses prestations avec plus ou moins de concentration/qualité derrière...Je sais pas ce qu'ils foutent pendant la semaine...

Par contre, clairement, je préfère Garcia à Kondo axe gauche et je veux plus voir Kondo sur le terrain au retour de Balerdi.
heureusement qui il y a garcia car on serait à 0-0 à la mi temps. je crois que l'on jouait mieux au début de saison car ils ne maitrisaient pas le jeu de dezerbi maintenant c'est bon ils maitrisent.
c'est pas possible de s'emmerder autant; on va prendre un but à la 92e et finir avec un match nul.
Le stade siffle devant si peu de jeu.
Je pense que les joueurs explosent s'ils dépassent un cardio de 90
Gouiri pour le 2-0.
Enfin. Et mérité pour lui.
De Zerbi il ne veut pas tester le 4-3-3 pour finir le match maintenant qu'on a 2-0 ?

Et maintenant qu'il y a 3-0 ?
4-0
Dès qu'on met de la vitesse et de la spontanéité ça marche mieux
Pancho obligé de calmer Merlin sur la sortie. Quel niveau ce club.

Qui joue arrière gauche désormais ?
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