(15-02-2022, 10:47)albert gilardi a écrit : [ -> ] (15-02-2022, 04:52)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Par rapport au long post très intéressant de @irish, ce qui m'interpelle c'est ceci "il y a vraiment un projet cohérent et des intentions de jeu"
Le projet général on le connait tous. En revanche pour l'atteindre, je me demande quelles sont elles, ces intentions sur le terrain, j'ai du mal a les voir ? Moi qui vais au bar et qui a des discussions de comptoir ce que dénonce Mister Sampaoli. Car le foot selon lui serait grosso-modo beaucoup profond à analyser. Genre le foot américain ou les échecs, alors que c'est le sport le plus simple qui puisse exister. Constituer ta propre équipe de début d'un match, en fonction des qualités qui seraient dangereuses (pour l'obtention d'une place sur le podium) d'Angers de Metz, de Lorient, j'ai du mal. Les écraser 1-0, voire obtenir le nul au final, j'ai encore plus de mal
Le foot ça peut être simple comme ça peut être compliqué.
Je ne vais pas te renvoyer à des bouquins , mais dans ceux publiés par les Dé-manageurs sous l'étiquette Cahiers du Football (depuis ils ont bien tracé leur chemin, les noms de Julien Moment, Christophe Kuchly et d'autres peuvent être connus de certains) ça illustre avec des exemples clairs comment peuvent bosser des coachs comme Guardiola.
En fait le foot autorise des approches hyper-éloignées, et en effet même un Guardiola qui a préparé un match en faisant des nuits blanches peut perdre contre un Genesio ou Garcia qui lui balance un Cornet en contre.
Certes Albert, salut ;) Sauf que le foot calculateur, quand tu es favori, m'horripile.
J'ai grandi avec le foot, européen en général et sud américain des années 60/70 et 80, c'est à partir de 95 que j'ai arrêté de prendre plaisir. Le football est devenu très, trop mercantile.
A mon sens, si tu veux gagner il faut donner plus et mieux que l'adversaire. Le terrain de foot n'est pas, à mon sens, un échiquier. Certains, disaient il y a peu, qu'il
"fallait être à 200%", pour espérer vaincre un adversaire supposé supérieur. Ou bien, "ê
tre efficace dans les deux surfaces". Tu l'as lu et entendu comme moi ? Nous ne le sommes, ni dans l'une, ni dans l'autre, face à un adversaire seulement...à 100%. Nous avons recours (qui nous aide bien, avec les défaites de nos suiveurs) à ce que j'évoque au-dessus.
Le foot ne s'apprend pas dans les livres, sinon il y aurait très peu de footballeurs. Tirer ce qu'il y a de meilleur dans un joueur, en sachant l'économiser quand il en a besoin, le valoriser, ne pas le mettre au placard. il y a des entraineurs pour quasi chaque poste aujourd'hui et un staff médical qui mesure l'état de forme des joueurs.
Le manager termine le travail avec son discours. J'ai adoré Guy Roux pour ce qu'il a fait avec l'AJ.Auxerre. Toutes proportions gardées, ce qu'a fait Guardiola avec le Barça. Ou avant encore Brian Clough avec Nottigham Forest.
Pour contrarier plus fort que toi, déjouer tous les pronostics défavorables, je peux comprendre qu'un coach (Garcia, Génésio) mette en place une stratégie. Quand on se trouve dans la position de l'outsider, pourquoi pas alors. Mais l'OM face à Nice dans les conditions que l'on connait ou à Lyon j'ai du mal.
L'OM, en L1, n'est pas en position d'outsider hormis face au PSG. Que tu ne gagne pas contre City, je le conçois, que tu en prennes trois beaucoup moins. Que l'on sorte de la ligue Europa en ayant gagné qu'un seul match, encore moins.
Guardiola a réussi au Barça. Depuis il court après le titre suprême européen avec le Bayern et City. Et pour être sincère c'est pas le football que je préfère. En revanche son "un contre zéro" j'y adhère totalement, ce qui implique d'avoir du mouvement. Seul adage de Pep auquel j'abonde.
Après je serai menteur de dire que ne je suis pas satisfait de voir l'OM second, mais je ne prend aucun plaisir à voir cet OM-là.
Il y a un équilibre qui (me) fait défaut.
