20-12-2011, 02:24
Nancy OM : Comme dans du beurre !
Dans les bureaux de la commanderie le staff sportif s’organise avant la rencontre contre Nancy. Le tandem Decamps Stressant a une semaine de la rencontre s’attelle à obtenir un maximum d’informations sur leur adversaire du soir. Seulement il y a un os…
Guy Stressant : « Dédé dédé ! . On a un problème là . C’est Philippe… Il y un os »
Dédé : « Oui bé quoi Philippe ? »
G.S : « Il a pas pu résister.. Il est parti, il a démissionné. Il a laissé un mot. Il dit qu’il est insoutenable de la part de son employeur de lui faire subir des actes d’une telle cruauté, il dénonce une véritable torture mentale. »
Dédé : « Oui oui je sais moi aussi je subis, je me coltine tout les jours José aussi. Bon il lui arrive quoi à Philippe hein ? »
G.S: « Eh bé il a dit qu’il n’a jamais vécu une chose aussi horrible que le visionnage des matchs de Nancy… Suite à cela Il a pris la décision de partir vendre du beurre salé sur les marchés d’Oslo avec un certain Kalamata en guise de rétablissement »
Dédé : « Bon bé t’as qu’à envoyer José pour les superviser »
G.S : « José il revient d’Afrique, on l’a déjà envoyé en Espagne et là il va partir en Papouasie »
Dédé : « Pour voir si j’y suis ? hihihihihihi ! »
G.S : « Non Dédé que fait on ? On va devoir faire appel à Jean Claude, qu’est ce t’en penses ?
Dédé : « Jean Claude ?! Ce que j’en pense ? Bé que même un fer à repasser serait plus utile que Jean Claude ! Et toi pourquoi tu ne me fais pas un rapport sur les Nancéens Guy ? »
G.S : « Euh… bé.. Ma belle mère est à la maison en ce moment et là je dois l’accompagner avec ma femme pour lui acheter un presse purée chez le quincailler…
Dédé : « Ça va j’ai compris.. Appel Jean Claude.
Dans un appartement le téléphone sonne.
Jean Claude : « Allo ? »
G.S : « Oui c’est Guy Stephan écoute on un soucis là Jean Claude, on a besoin toi pour superviser le prochain adversaire. »
Jean Claude : « Ah et cette fois ci vous avez prévu de m’envoyer où ? Parce qu’après Mlodeslav, Zilina et Carquefou je crois avoir vu ce qu’il se fait de plus merveilleux comme destination. »
G.S :« Ce sera Nancy. »
Jean Claude : « youpi. Oué. Super content je suis. Uhuhuhu.Je lève les bras au ciel et je fais un tour sur moi-même et je chante de joie comme le tyrolien du Juste Prix. talalalalilouilou.. taltaltalalilouilou »
G.S : « Mais t’es encore bourré Jean Claude !! »
J.C : « Euh non. Moi je n’ai jamais fantasmé sur Roswell, je ne suis pas Jean Claude Bourret.
G .S « T’es vraiment lourd et pénible Jean Claude ! Vraiment ! »
J.C « Si c’est pour se montrer aussi désobligeant alors tu peux toujours repasser Guy »
G.S « Dédé avait raison, un fer à repasser serait plut utile dans pareil cas ! »
Voilà comment le lendemain je me suis retrouvé dans cette merveilleuse ville de Nancy. Une fois arrivée à l’hôtel je me lance sa plus tarder dans ma première tâche : identifier les points forts de l’adversaire. Après une observation rapide de l’effectif de Nancy je relève que leur point forts se révèle être Jean Fernandez. J’entrepris donc un visionnage de tout les matchs de Jean Fernandel avec caméra isolé sur sa personne.
Après quelques heures de séance vidéo une pulsion étrange me saisit : Induire mon corps de beurre salé et plonger dans un fjord Norvégien. Un besoin irascible de m’évader au plus loin de cette réalité dont le personnage centrale ressemble à Oui oui dans une doudoune dix fois trop grande avec la tronche de Droopy. Finalement un verre de vieux whisky irlandais ( Paddy pour ne pas le nommer ) finira par étrangler cette pulsion et retrouver un semblant d’esprit saint.
Ma première remarque au regard du parcours et des résultats est que ce Jeannot Fernandel est capable de coup tactique surprenant et qui peuvent dérouter l’advsersaire. Quelle approche stratégique allait il donc adopter contre nous ? Quels ingrédients devront nous mettre pour les contre carrer ?
Afin d’avoir des éléments de réponse j’affinais mon observation du pittoresque Jeannot. C’est alors qu’un détail attira mon œil. Jeannot ne se sépare jamais de sa doudoune ! Ces deux là semblent comme cul et chemise. Sans aucun doute le secret de sa stratégie doit se situer dans ce costume de bibendum bariolé. Un verre de beluga russe pour définitivement dissuader ces pulsions beurrés de me surprendre et me voilà décidé à m’ approcher de cette doudoune avec pour objectif de saisir en profondeur la stratégie de Jeannot. Oui mais voilà, comment approcher cette doudoune en tête à tête ? Tant elle semble rarement quitter les épaules de Jeannot ? A ce moment là j'avais besoin du coup de pouce d'un ami. Je pris mon mobile et fis défiler les noms de mon répertoire, je marque une pose sur le nom de Julien Lepers et je me dis qu’un indice pourrait être utile, j’abandonne cette idée car un indice visuel me semblait trop virtuel. Je continue de scruter mes contacts et tombe sur Bandit le chien de Punky Brewster . Humm il faudrait que je me décide à faire le ménage la dedans. Et puis je tombe sur Georges ! Mais oui ce bon vieux Georges Gorges profondes ! Qui mieux que George connait les coins et recoins des vestiaires de tout les stades de France. Certainement il doit avoir des infos sur les lieux où Jeannot laisse trainer sa doudoune ! Je l’appel dans la foulée.
Jean Claude : « Allo Georges ! c’est Jean Claude ! T’as des infos sur la doudoune de Jeannot ? je dois la contacter pour le prochain match de l’OM.
Georges : « Humm.. Je sais qu’à l’époque où Jeannot était à Auxerre, sa
doudoune et le bonnet de Guy Rouge était très proche tout les deux. »
J.C : « Ah ils étaient comme qui dirait bonnet blanc et blanc bonnet !
G. : « Hum si tu veux.En tous cas je tiens mon infos du bonnet de Guy Rouge, je sais que Jeannot a l’habitude de laisser trainé sa doudoune dans le vestiaire 13 à Marcel Picot.
Stade Marcel Picot vestiaire 13 14H58
Me voilà donc devant la porte du vestiaire 13. Mon stratagème était simple. Me faire passer pour un journaliste sportif pour pouvoir l’interviewer et récolter ainsi les secrets de la stratégie de Jeannot directement auprès de sa matière grise et molletonné.
J’ouvre la porte et j’aperçois la doudoune de Jeannot.
Jean Claude : « Bonjour je suis un journaliste pour le journal Opiom pourriez vous m’accorder une interview ?
Doudoune : Biensùr, c’est toujours un plaisir d’échanger et de discuter.
J.C : « Très bien doudoune. Avant de commencer notre interview peut -être aimeriez vous une petite boisson ?
Doudoune : « Ah oui !
J.C : « Alors qu’es ce tu bois doudoune dis donc ?
Doudoune : « Humm.. Je vois que votre humour ne s’élève guerre plus haut que celles de mes collègues chasubles et autres maillot de foot.
J.C : « Heu..Très bien. Peut être apprécierez vous un verre de vieux whisky irlandais qui vous rendra moins imperméable à mon humour. D’autant que dans la région les gens ont une bonne descente !
Doudoune : « Une bonne descente. Oui ça en prend le chemin.
J.C : « Doudoune, dîtes moi. Je fus étonné de vous voir sur les épaules de Jeannot été comme hiver. Quelle est la raison de cette proximité ?
Doudoune : « Proximité ? N’y voyez rien d’autre que l’extrême frilosité de Jeannot ! En théorie mon rôle est de protéger les gens qui me portent de la froidure du temps, en l’occurrence avec Jeannot c’est le contraire ! Je protège le temps de la frilosité de Jeannot. »
Je réfléchissais en mon intérieur et me dis… Note pour plus tard : Jeannot le frileux adoptera une approche très défensive. Soyons prêt à faire face à une défense regroupé.
J.C : Doudoune, dîtes moi. Comment se passe votre vie quotidienne ?
Doudoune : « Mon quotidien ? Ou plutôt un enfer ordinaire ! Pouvez vous imaginez que chaque matin j’attends dans l’obscurité de ma penderie que Jeannot vienne m’enfiler pour aller trainer pendant des heures sur les terrains de football. Pour survivre à ce supplice au quotidien j’ai du développer certaines armes surprenantes. Figurez que nous possédons tous un outil puissant capable de transformer n’importe quel mur fermé sur monde en une fenêtre grande ouverte sur l’univers. Grâce à elle, même enfermé dans ma penderie j’ai pu voyager à travers milles lieux et vivre mille et une vie. Je parle biensur de notre imagination. Quel outil extraordinaire ! Invisible, impalpable, inodore, immatériel et pourtant si vous lui parler avec amour et tendresse elle saura ébranler les murs de votre enfer.
Note pour plus tard : La doudoune dit juste ! Pour briser le mur Nancéen il faudra faire preuve d’imagination dans notre jeux. Il faudra ainsi privilégier les joueurs au potentiel créatif plutôt que défensif. Je recommande la titularisation d’un Lucho.
J.C : « Doudoune, ce que tu dis est intéressant. Mais mis à part ton imagination, n’y a-t-il pas autre chose venant surprendre ton ennuie quotidien ?
Doudoune : «Ah si les jours de repos à la maison les lendemain de match ! Jeannot restant à la maison, je suis donc suspendu à la penderie du salon. Le salon est la pièce privilégié de Madame Fernandel. Pendant que Jeannot se repasse les dvd des meilleurs metchs d’Yvon Le Roux, madame fait le repassage devant le Dvd de Jacques Brel. Ecouter et voir Brel chanter est un vrai bonheur ! Avez-vous remarqué l’intensité avec laquelle il chante ? Il ne chante pas mais il vit sa chanson. Dans « ne me quitte pas » les pauses entrecoupés de silence saccadés et de respirations haletantes font penser aux gémissements d’un homme avant de mourir ou plutôt d’un amour qui se meurt. Quel sens de la tragédie ! Mettre autant d’intensité dans l’émotion sans pour autant tomber dans l’excès de pathos graveleux est un exploit rare. Tant de chanteurs tombent dans le ridicule en voulant sur-jouer . Jacques Brel réussit l’exploit de maintenir un équilibre parfait entre la noblesse propre à la pudeur et l’outrance de l’exhibitionnisme.
Note pour plus tard : Le sens de la tragédie et de la générosité ! Qui mieux que Valbuena a le sens de la tragédie. Lui qui surgit toujours au paroxysme de la tragédie pour offrir une émotion rare au dénouement finale. Mettre un maximum d’intensité afin de vaincre l’austérité de la défense Nancéenne. Toutefois, méfions nous de l’excès de générosité offensive qui pourrait faire perdre notre équilibre et friser le ridicule en se faisant contrer.
J.C : « Doudoune, nous arrivons à la fin de cette interview, as-tu un mot pour nos lecteurs Opiomanes ?
Méfiez-vous ! Jeannot a plus d’un atout dans ma manche !
Dans les bureaux de la commanderie le staff sportif s’organise avant la rencontre contre Nancy. Le tandem Decamps Stressant a une semaine de la rencontre s’attelle à obtenir un maximum d’informations sur leur adversaire du soir. Seulement il y a un os…
Guy Stressant : « Dédé dédé ! . On a un problème là . C’est Philippe… Il y un os »
Dédé : « Oui bé quoi Philippe ? »
G.S : « Il a pas pu résister.. Il est parti, il a démissionné. Il a laissé un mot. Il dit qu’il est insoutenable de la part de son employeur de lui faire subir des actes d’une telle cruauté, il dénonce une véritable torture mentale. »
Dédé : « Oui oui je sais moi aussi je subis, je me coltine tout les jours José aussi. Bon il lui arrive quoi à Philippe hein ? »
G.S: « Eh bé il a dit qu’il n’a jamais vécu une chose aussi horrible que le visionnage des matchs de Nancy… Suite à cela Il a pris la décision de partir vendre du beurre salé sur les marchés d’Oslo avec un certain Kalamata en guise de rétablissement »
Dédé : « Bon bé t’as qu’à envoyer José pour les superviser »
G.S : « José il revient d’Afrique, on l’a déjà envoyé en Espagne et là il va partir en Papouasie »
Dédé : « Pour voir si j’y suis ? hihihihihihi ! »
G.S : « Non Dédé que fait on ? On va devoir faire appel à Jean Claude, qu’est ce t’en penses ?
Dédé : « Jean Claude ?! Ce que j’en pense ? Bé que même un fer à repasser serait plus utile que Jean Claude ! Et toi pourquoi tu ne me fais pas un rapport sur les Nancéens Guy ? »
G.S : « Euh… bé.. Ma belle mère est à la maison en ce moment et là je dois l’accompagner avec ma femme pour lui acheter un presse purée chez le quincailler…
Dédé : « Ça va j’ai compris.. Appel Jean Claude.
Dans un appartement le téléphone sonne.
Jean Claude : « Allo ? »
G.S : « Oui c’est Guy Stephan écoute on un soucis là Jean Claude, on a besoin toi pour superviser le prochain adversaire. »
Jean Claude : « Ah et cette fois ci vous avez prévu de m’envoyer où ? Parce qu’après Mlodeslav, Zilina et Carquefou je crois avoir vu ce qu’il se fait de plus merveilleux comme destination. »
G.S :« Ce sera Nancy. »
Jean Claude : « youpi. Oué. Super content je suis. Uhuhuhu.Je lève les bras au ciel et je fais un tour sur moi-même et je chante de joie comme le tyrolien du Juste Prix. talalalalilouilou.. taltaltalalilouilou »
G.S : « Mais t’es encore bourré Jean Claude !! »
J.C : « Euh non. Moi je n’ai jamais fantasmé sur Roswell, je ne suis pas Jean Claude Bourret.
G .S « T’es vraiment lourd et pénible Jean Claude ! Vraiment ! »
J.C « Si c’est pour se montrer aussi désobligeant alors tu peux toujours repasser Guy »
G.S « Dédé avait raison, un fer à repasser serait plut utile dans pareil cas ! »
Voilà comment le lendemain je me suis retrouvé dans cette merveilleuse ville de Nancy. Une fois arrivée à l’hôtel je me lance sa plus tarder dans ma première tâche : identifier les points forts de l’adversaire. Après une observation rapide de l’effectif de Nancy je relève que leur point forts se révèle être Jean Fernandez. J’entrepris donc un visionnage de tout les matchs de Jean Fernandel avec caméra isolé sur sa personne.
Après quelques heures de séance vidéo une pulsion étrange me saisit : Induire mon corps de beurre salé et plonger dans un fjord Norvégien. Un besoin irascible de m’évader au plus loin de cette réalité dont le personnage centrale ressemble à Oui oui dans une doudoune dix fois trop grande avec la tronche de Droopy. Finalement un verre de vieux whisky irlandais ( Paddy pour ne pas le nommer ) finira par étrangler cette pulsion et retrouver un semblant d’esprit saint.
Ma première remarque au regard du parcours et des résultats est que ce Jeannot Fernandel est capable de coup tactique surprenant et qui peuvent dérouter l’advsersaire. Quelle approche stratégique allait il donc adopter contre nous ? Quels ingrédients devront nous mettre pour les contre carrer ?
Afin d’avoir des éléments de réponse j’affinais mon observation du pittoresque Jeannot. C’est alors qu’un détail attira mon œil. Jeannot ne se sépare jamais de sa doudoune ! Ces deux là semblent comme cul et chemise. Sans aucun doute le secret de sa stratégie doit se situer dans ce costume de bibendum bariolé. Un verre de beluga russe pour définitivement dissuader ces pulsions beurrés de me surprendre et me voilà décidé à m’ approcher de cette doudoune avec pour objectif de saisir en profondeur la stratégie de Jeannot. Oui mais voilà, comment approcher cette doudoune en tête à tête ? Tant elle semble rarement quitter les épaules de Jeannot ? A ce moment là j'avais besoin du coup de pouce d'un ami. Je pris mon mobile et fis défiler les noms de mon répertoire, je marque une pose sur le nom de Julien Lepers et je me dis qu’un indice pourrait être utile, j’abandonne cette idée car un indice visuel me semblait trop virtuel. Je continue de scruter mes contacts et tombe sur Bandit le chien de Punky Brewster . Humm il faudrait que je me décide à faire le ménage la dedans. Et puis je tombe sur Georges ! Mais oui ce bon vieux Georges Gorges profondes ! Qui mieux que George connait les coins et recoins des vestiaires de tout les stades de France. Certainement il doit avoir des infos sur les lieux où Jeannot laisse trainer sa doudoune ! Je l’appel dans la foulée.
Jean Claude : « Allo Georges ! c’est Jean Claude ! T’as des infos sur la doudoune de Jeannot ? je dois la contacter pour le prochain match de l’OM.
Georges : « Humm.. Je sais qu’à l’époque où Jeannot était à Auxerre, sa
doudoune et le bonnet de Guy Rouge était très proche tout les deux. »
J.C : « Ah ils étaient comme qui dirait bonnet blanc et blanc bonnet !
G. : « Hum si tu veux.En tous cas je tiens mon infos du bonnet de Guy Rouge, je sais que Jeannot a l’habitude de laisser trainé sa doudoune dans le vestiaire 13 à Marcel Picot.
Stade Marcel Picot vestiaire 13 14H58
Me voilà donc devant la porte du vestiaire 13. Mon stratagème était simple. Me faire passer pour un journaliste sportif pour pouvoir l’interviewer et récolter ainsi les secrets de la stratégie de Jeannot directement auprès de sa matière grise et molletonné.
J’ouvre la porte et j’aperçois la doudoune de Jeannot.
Jean Claude : « Bonjour je suis un journaliste pour le journal Opiom pourriez vous m’accorder une interview ?
Doudoune : Biensùr, c’est toujours un plaisir d’échanger et de discuter.
J.C : « Très bien doudoune. Avant de commencer notre interview peut -être aimeriez vous une petite boisson ?
Doudoune : « Ah oui !
J.C : « Alors qu’es ce tu bois doudoune dis donc ?
Doudoune : « Humm.. Je vois que votre humour ne s’élève guerre plus haut que celles de mes collègues chasubles et autres maillot de foot.
J.C : « Heu..Très bien. Peut être apprécierez vous un verre de vieux whisky irlandais qui vous rendra moins imperméable à mon humour. D’autant que dans la région les gens ont une bonne descente !
Doudoune : « Une bonne descente. Oui ça en prend le chemin.
J.C : « Doudoune, dîtes moi. Je fus étonné de vous voir sur les épaules de Jeannot été comme hiver. Quelle est la raison de cette proximité ?
Doudoune : « Proximité ? N’y voyez rien d’autre que l’extrême frilosité de Jeannot ! En théorie mon rôle est de protéger les gens qui me portent de la froidure du temps, en l’occurrence avec Jeannot c’est le contraire ! Je protège le temps de la frilosité de Jeannot. »
Je réfléchissais en mon intérieur et me dis… Note pour plus tard : Jeannot le frileux adoptera une approche très défensive. Soyons prêt à faire face à une défense regroupé.
J.C : Doudoune, dîtes moi. Comment se passe votre vie quotidienne ?
Doudoune : « Mon quotidien ? Ou plutôt un enfer ordinaire ! Pouvez vous imaginez que chaque matin j’attends dans l’obscurité de ma penderie que Jeannot vienne m’enfiler pour aller trainer pendant des heures sur les terrains de football. Pour survivre à ce supplice au quotidien j’ai du développer certaines armes surprenantes. Figurez que nous possédons tous un outil puissant capable de transformer n’importe quel mur fermé sur monde en une fenêtre grande ouverte sur l’univers. Grâce à elle, même enfermé dans ma penderie j’ai pu voyager à travers milles lieux et vivre mille et une vie. Je parle biensur de notre imagination. Quel outil extraordinaire ! Invisible, impalpable, inodore, immatériel et pourtant si vous lui parler avec amour et tendresse elle saura ébranler les murs de votre enfer.
Note pour plus tard : La doudoune dit juste ! Pour briser le mur Nancéen il faudra faire preuve d’imagination dans notre jeux. Il faudra ainsi privilégier les joueurs au potentiel créatif plutôt que défensif. Je recommande la titularisation d’un Lucho.
J.C : « Doudoune, ce que tu dis est intéressant. Mais mis à part ton imagination, n’y a-t-il pas autre chose venant surprendre ton ennuie quotidien ?
Doudoune : «Ah si les jours de repos à la maison les lendemain de match ! Jeannot restant à la maison, je suis donc suspendu à la penderie du salon. Le salon est la pièce privilégié de Madame Fernandel. Pendant que Jeannot se repasse les dvd des meilleurs metchs d’Yvon Le Roux, madame fait le repassage devant le Dvd de Jacques Brel. Ecouter et voir Brel chanter est un vrai bonheur ! Avez-vous remarqué l’intensité avec laquelle il chante ? Il ne chante pas mais il vit sa chanson. Dans « ne me quitte pas » les pauses entrecoupés de silence saccadés et de respirations haletantes font penser aux gémissements d’un homme avant de mourir ou plutôt d’un amour qui se meurt. Quel sens de la tragédie ! Mettre autant d’intensité dans l’émotion sans pour autant tomber dans l’excès de pathos graveleux est un exploit rare. Tant de chanteurs tombent dans le ridicule en voulant sur-jouer . Jacques Brel réussit l’exploit de maintenir un équilibre parfait entre la noblesse propre à la pudeur et l’outrance de l’exhibitionnisme.
Note pour plus tard : Le sens de la tragédie et de la générosité ! Qui mieux que Valbuena a le sens de la tragédie. Lui qui surgit toujours au paroxysme de la tragédie pour offrir une émotion rare au dénouement finale. Mettre un maximum d’intensité afin de vaincre l’austérité de la défense Nancéenne. Toutefois, méfions nous de l’excès de générosité offensive qui pourrait faire perdre notre équilibre et friser le ridicule en se faisant contrer.
J.C : « Doudoune, nous arrivons à la fin de cette interview, as-tu un mot pour nos lecteurs Opiomanes ?
Méfiez-vous ! Jeannot a plus d’un atout dans ma manche !
Super Haydjan 
Monsieur Haydjan, 
![[Image: 13012016.jpg]](http://storage.canalblog.com/53/25/150584/13012016.jpg)
