Campana a écrit :J'avais vu ce matin :bienjoué:
Etonnante réaction du dénommé ''boulegueur''... Dis donc, dis donc, ce pseudo, ce serait-y pas pour la rime ?? :allvert:
Sinon, j'ai pas bien compris la réaction de DR :-/
Il apprécie visiblement, mais le reste ?? Boeuf, tu as capté ?
Mettez un filtre et un logiciel d'écriture automatique ou instaurez un comité de lecteurs avec des forumistes triés sur le volet.
pas trop à vrai dire... le web est si ambigu ! :enlair:
J'ai aussi bien aimé boulegueur :bienjoué:
Ouaip, beepees, ça doit être ça, m'enfin il est allé la chercher très loin, sa réponse... :kpassûr:
Campana a écrit :Ouaip, beepees, ça doit être ça, m'enfin il est allé la chercher très loin, sa réponse... :kpassûr:
faudrait le faire venir ici plumitif, c'est :Pixie qui serait :D
Yankee a écrit :Boeuf à quand un texte sur Bouchet et sur Robert?
Histoire de dégager la responsabilité de chacun.
Je me propose pas de le faire, j'ai pas ton talent pour l'ecriture :allvert:
Faisez-en vous des chansons...
Chronique d'un départ annoncé
Un environnement viscéralement hostile a réclamé le sacrifice d'Alain Perrin. Christophe Bouchet l'a exécuté pour se protéger. Et si l'ex-entraîneur se retrouvait à la DTN ?
NANCY. « Monsieur De Fursac ». Tel est le sobriquet peu élégant qu'une partie du fameux environnement marseillais avait donné à Alain Perrin. Une galéjade sans doute destinée à rappeler que le costume d'entraîneur de l'OM n'est pas du prêt-à-porter ou encore que l'homme n'avait pas la bonne taille. Quelques mois plus tard, difficile de ne pas rapprocher ces marques initiales de défiance des derniers événements et de l'éviction de celui qui avait pourtant refait de l'OM un club plus qu'honorable. Sportivement s'entend.
Alain Perrin, nourri par une réussite insolente lors de son oeuvre troyenne, a cru sans doute qu'il pouvait rester fidèle à ses principes et à sa manière d'être. Mais la condition sine qua non de ce mariage impossible était évidemment les victoires et le standing du lieu. Au coin d'une période morose et de nouveau compliquée l'attendaient, avec un bazooka, tous ceux qui avaient juré de lui faire payer sa singularité venue d'ailleurs. Car si c'est son proche complice, Christophe Bouchet, qui a ouvert la trappe ce mercredi, lui-même n'est-il pas l'otage d'une tradition et d'un contexte atypiques ?
C'est précisément en essayant de faire de l'OM un club neuf que le tandem Bouchet-Perrin s'est mis en état de grande fragilité. Il était condamné à gagner. Le dirigeant a estimé qu'il en allait de la pérennité de l'entreprise que d'abandonner au bord du chemin celui qu'il avait lui-même choisi. Dans les faits, Perrin s'est arc-bouté jusqu'au bout à sa logique de fonctionnement, il n'a rien concédé et a refusé jusqu'à mercredi toute sorte de compromis. C'était l'idée émise lors d'une réunion du staff, lundi. Un proche du club nous disait pourtant samedi que l'OM allait se payer un petit remaniement technique.
Un climat exécrable
Cela semblait la voie de la raison pour satisfaire tout le monde. En clair, cela signifiait que José la caution Marseillaise viendrait accompagner Perrin au quotidien et apporter sa caution. Le Lorrain a refusé un Marseillais à son côté. Dès lors, il s'exposait aux foudres. Un quitte ou double qui a fini de l'isoler et qui a donné au dernier épisode des apparences improvisées. Alain Perrin savait pertinemment ce qu'il risquait ; sa rigidité a des airs d'échappatoire.
Car son entourage avouait à mots couverts, depuis plusieurs semaines, que le régime était de plus en plus pénible à supporter. Familialement, il avait même fallu s'entourer de gardes du corps. La villa d'Aubagne où il vivait avec sa femme et ses deux enfants avait été une seconde fois cambriolée pendant la trêve, sans parler des supporters venus l'insulter lors du match de CFA, de la pression médiatique impitoyable et des menaces de mort !
Le successeur d'Aimé Jacquet ?
Il est vrai qu'à l'OM, rue Negresco et à la Commanderie, le ménage avait été fait et bien fait pour redonner au club un fonctionnement rationnel. A Marseille, beaucoup de gens vivaient auparavant sur le dos de la bête. L'OM appartient sans doute beaucoup plus aux Marseillais qu'à Robert Louis-Dreyfus. Perrin a donc été la victime d'un environnement hostile dès lors que les choses du terrain devinrent moins crédibles. Que son managerat souvent autoritaire et intraitable - scolaire, prétendent ses détracteurs - trouva des limites dans le comportement des joueurs. Une équipe moyenne, ajustée à des possibilités financières beaucoup moins juteuses (20 M de transferts) que par le passé. Perrin a dû tenter des coups. Peu ont marché cette fois. Le dernier en date, la gestion cavalière et entêtée de l'affaire Barthez, lui ont coupé la tête.
Christophe Bouchet, désormais admis dans les couloirs de la Ligue après avoir juré qu'il n'y mettrait jamais les pieds, y a peut-être appris aussi qu'à Paris, on aimerait bien voir Alain Perrin prendre la succession prochaine d'Aimé Jacquet (tiens, un autre ancien Nancéien !... ) à la tête de la Direction technique nationale. Cette fois, l'homme a le profil de l'emploi. « L'OM n'est pas une étape ou un palier ! », sermonnait l'ex-journaliste en lisant malhabilement un papier testamentaire. Etait-ce une allusion ? On ne devrait pas tarder à le savoir. En tout cas, sur la liste des « étrangers » susceptibles d'être reconduits à la frontière, il est aujourd'hui le premier concerné. Sans doute est-ce cela aussi qui l'a incité à maintenir son ex-ami Alain Perrin aussi longtemps en vie alors que sa tête était mise à prix au dehors... la caution Marseillaise n'aura évidemment pas ce genre de soucis.
Christian FRICHET -Est républicain