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Version complète : Par la case JO
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Fini le mercato et ses rumeurs mytho, tous à vos Stylos ! Wicked

T’es pas trop JO ? Retourne te faire les os parce qu’ici on veut du portrait d’athlètes qui sont passés par la case aux cinq anneaux.

J'ouvre le bal ...

BoxingMUHAMMAD ALI Boxing

[size=3][indent] [/indent]« Je suis le plus grand, le plus beau, le plus fort ! … » Même si ces propos sont déconcertant, l’éloquent palmarès du boxeur incite a l’indulgence et au respect. Jugez : après sa médaille d’or acquise aux Jeux de Rome en 1960, il aligna une terrible série de 56 victoires dont 37 K.O. pour 5 défaites en 61 combats professionnels. Cassius Clay, disputa 24 championnats du monde, triomphant à 22 reprises et ne concédant que 2 petites défaites. Jusqu’ici, personne n’a fait mieux dans la catégorie poids lourds.

Né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky, Cassius Marcellus Clay est le descendant d’un esclave de l’ambassadeur américain en Russie, qui prit le nom de son patron : Cassius Marcellus Clay.
Tout bambin, il se découvre un instinct combatif et sont destin s’ébauche sur un coup de colère : « si j’attrape celui qui a volé mon vélo, je l’écrase en bouillie ! » dit-il au policier qui enregistre sa plainte, Joe Martin.
« Comme tu ne sais pas comment il est bâti, il faudrait d’abord que tu apprenne a boxer … Tu veux tenter ? » interroge le poulet, évaluant sa musculature charismatique.
Il faut croire que le flic n’était pas un novice dans ce sport endurant puisqu’il mena la carrière du jeune boxeur noir jusqu’aux fameux Jeux Olympiques de Rome lors de l’année 1960.
Mais entre-temps, Cassius avait décroché le titre de champion amateur des Etats-Unis, catégorie mi-lourds, puis enlevé par deux fois, à la suite, le trophée le plus envié des jeunes boxeurs, les « Golden Gloves » en 1959 et 1960. Ne trouvant plus d’adversaire à sa taille, il s’attaque à la marche au-dessus, dont il rêvait de devenir le champion incontesté. Il décrocha le titre convoité en 1960 !
C’était l’année des Jeux Olympiques à Rome : Malgré la hâte de son élève, impatient de s’imposer dans la catégorie des grands, son entraîneur le fit sagement redescendre dans le niveau inférieur, sa catégorie naturelle : les mi-lourds.
Pour lui, qui venait d’atteindre fraîchement ses 18 printemps, le combat en finale à Rome contre le boxeur prometteur Polonais, Piotr Swiercz…. Euh ! Zbigniew Pietrzykowski fut une simple formalité. Pendant les deux rounds il se livra, les bras ballants à une sorte de danse autour de son adversaire, esquivant tous les coups qui lui étaient destinés. Puis, il se déchaîna au troisième round et infligea une telle punition au Polak que celui-ci, bien que terminant debout, désigna du geste le vainqueur sous les amas d’applaudissement du public bizarrement haranguer par ce que fais le boxeur. Personne n’imagina que ce jeune homme enfilera son costume de harangue entre deux uppercuts plus tard ! Le titre olympique venait de lui ouvrir une voie triomphale ou il allait régner sur la catégorie poids lourds pendant dix huit, longues et douloureuses pour ses adversaires, années.
Il conquiert son premier titre de champion du monde le 25 février 1964, en battant Sonny Liston, par abandon à la 7e reprise. Puis, le 22 novembre 1966 il rencontre Floyd Patterson, le meilleur poids lourds de l’époque qu’il bat par arrêt de l’arbitre au 12e round à Las Vegas sous une foule enthousiasmé.
Grisé par la popularité acquise à la force des points, le bombardier noir se lance dans de discours politique et adhère au Black Muslims et devient : Muhammad Ali. Après son refus d’aller se battre sous le drapeau américain au Vietnam, en 1967 le grand jury à Houston au Texas le condamne à 5 de prisons et 10 000 d’amende. Mais coups de théâtre, le 20 juin 1970 à 28 ans il est autorisé à remonter sur un ring car il a été amnistié.
I
l exprime aussitôt son désir de récupérer le titre mondial que détient Joe Frazier : le 8 mars 1971 à New York dans un Madison Square Garden en furie, Muhammad Ali, ancien champion Olympique en 1960 affronte Joe Frazier, ancien champion Olympique en 1964. Tandis que la foule s’attendait à un miracle, l’absence du ring fut cruelle et fut nettement perdre Ali aux poings : Humiliation d’un direct du gauche Fraize lui infligea le premier knock-down de sa carrière.
C’est au tour de George Foreman, ancien champion olympique en 1968 d’être battu au Kinshasa, ex-Zaïre, par un Muhammad Ali virevoltant pendant 7 rounds avant de l'abattre d’une rafale de gauches ! Droites ! au 8e round ! Magique ! C’est alors qu’il repris sa couronne mondiale des poids lourds.
Après avoir fait des combats moins reluisants comme contre Leon Spinks, il sera inusable puisqu’il infligea une punition démoniaque à l’aîné des Spinks qui lui fit pratiquement arrêter sa carrière !! Mais en 1980 ce fut le combat de trop : Sévèrement puni par Larry Holmes, Ali le visage tuméfié ne répond pas a l’appel de l’arbitre lors du 11e round. Un an il est atteint de la maladie de Parkinson, un « punch drunk ».
Un ultime hommage lui sera rendu au soir du 19 juillet 1996 à Atlanta : il alluma la flamme olympique. Mais le champion des champions fut encore une fois la vedette d’un événement émouvant : une cérémonie à la mi-temps d’un match de basket-ball ou le président, Juan Antonio Samaranch, lui restitua une médaille d’or symbolique, réplique de celle gagnée sur le ring 36 années plus tôt. Ce trophée, Ali à son retour d’Italie, l’aurait jeté de dégoût et de dépit dans les eaux du fleuve Ohio en signe de protestation contre l’attitude abattre des Blancs racistes du Kentucky. Cette histoire, colportée par la rumeur, Ali l’avait tout simplement inventée pour expliquer la disparition de sa médaille … un beau mensonge auquel tout le monde de l’époque crut !
Depuis il reçut sur le revers de sa veste une petite colombe en or en symbole de messager de la paix au siège de l’ONU par Kofi Annan, tandis que Kofi recevait des gants de boxe rouges portant l’autographe du patron des patrons.
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[size=4]ALI BUMAYE ![/size]
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Jesse owens

http://www.grioo.com/info50.html



Renaissance et survie des jeux olympiques



Les jeux ont duré sous la domination romaine mais ont vite dégénéré ; ils furent enfin interdites à la fin du IVeme siècle après J.C. par l'empereur Théodose en tant que fête païenne.
En 1894, le baron Pierre de Coubertin fit renaître les jeux et Athènes fut choisie comme siège de ces premiers jeux olympiques modernes (1896). Depuis ils ont lieu tous les quatre ans ( sauf en 1916, 1940 et 1944).
La flamme olympique a été allumée et transportée pour la première fois en 1936 lors des jeux de Berlin.

Conclusion :

Aujourd'hui , les jeux ont un peu perdu de l'esprit ancien. Les compétitions intellectuelles n'existent plus. On recherche une récompense surtout matérielle ; les conflits et les haines raciales s'y sont exprimés ( Hitler en 36 refusa de féliciter celui qui venait de pulvériser le record du cent mètres , Jesse Owen , parce qu'il était noir ! ) ; la trêve sacrée n'existe plus, même sur le site des jeux ( cf. la tuerie qui ensanglanta les jeux de Munich en 1972).

On ne peut donc qu'espérer voir un jour renaître le véritable esprit olympique dans sa pureté (Lysias, Discours olympique, Isocrate, Panégyrique d'Athènes).

http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/ant...olymp3.htm
:thumbup: super bouricao:thumbup:

UP!Clap
Je suis hors jeu et je mérite un carton jaune mais même si je ne suis pas dans la bonne saison, ça mérite une dédicasse pour ces 2 bonhommes de la glisse Bowdown

[Image: 77534_TOP.JPG][Image: spacer.gif]Jean-Claude KILLY
Vainqueur des trois épreuves de ski alpin en 1968



[Image: spacer.gif][Image: spacer.gif]




Après s'être imposé dans 12 des 16 courses de Coupe du monde au cours de la saison 1966-1967, Jean-Claude Killy portait tous les espoirs des passionnés de sport français dans les trois épreuves de ski alpin aux Jeux Olympiques d'hiver de 1968 organisés à Grenoble (France). Il remporta tout d'abord la descente, franchissant la ligne d'arrivée avec huit petits centièmes de seconde d'avance sur son compatriote Guy Périllat. Il continua sur sa lancée, s'adjugeant l'or dans le slalom géant avec plus de deux secondes d'avance sur le médaillé d'argent. A noter que pour la première fois aux Jeux, la compétition de slalom géant était composée de deux manches. Il ne manquait plus que le slalom à Jean-Claude Killy pour réussir le triplé. Le Français réalisa le meilleur temps de la première manche. Il effectua une seconde manche suffisamment bonne pour lui permettre de rester en tête jusqu'au départ de son plus proche rival, l'Autrichien Karl Schranz. Mais lorsque ce dernier jaillit du brouillard, une chose étrange se produisit. Il prétendit qu'une mystérieuse silhouette avait traversé la piste, le faisant déraper et l'obligeant à s'arrêter. Les organisateurs lui accordèrent un deuxième départ. Karl Schranz enregistra alors un meilleur temps que Jean-Claude Killy et fut déclaré vainqueur. Mais un jury d'appel le disqualifia et accorda la victoire au Français. Par la suite, Jean-Claude Killy fut co-président du comité d'organisation des Jeux Olympiques de 1992 à Albertville.
[Image: 77497_TOP.JPG][Image: spacer.gif]Edgar GROSPIRON
Le premier boss des bosses



[Image: spacer.gif][Image: spacer.gif]




Le ski artistique - et plus particulièrement l'épreuve des bosses - fit ses débuts aux Jeux Olympiques d'Albertville en 1992. Les supporters français espéraient une victoire tricolore; leurs espoirs furent loin d'être déçus puisque les concurrents français s'adjugèrent les première, deuxième et quatrième places. Le vainqueur n'était autre que le populaire Edgar Grospiron, qui réalisa le temps le plus rapide de la finale et obtint les deuxièmes meilleures notes pour ses sauts. Ses supporters franchirent les lignes de sécurité pour le porter en triomphe. Lorsqu'on lui demanda s'il suivait un régime particulier lors de ses entraînements, Edgar Grospiron répondit : "Oui : Une semaine vin rouge, une semaine vin blanc." En 1994, il participa aux Jeux de Lillehammer où il remporta une médaille de bronze dans l'épreuve des bosses.
zorg a écrit ::thumbup: super bouricao:thumbup:

UP!Clap

Ouais je suis d'accord ! bel exercice d'écriture, bourricot ! Applause
Jesse Owens, ca aussi c'est une belle histoire. Il jouait a Berlin et il y avait les nazis :n: Mais Jesse les a battu pas mal de fois.Sly
Perso, mon choix se porte vers Carl Lewis, meilleur athléte de tous les temps.
En voici une biographie


Frederick Carlton Lewis dit Carl Lewis est né le 1er juillet 1961 à Montgomery dans l’Alabama. Il est le troisième enfant d’une famille en comptant quatre.


Sa mère, Evelyn, est une athlète. En 1951, elle termine 6ème du 80 mètres haies des Jeux panaméricains disputés à Buenos Aires (Argentine). Quant à son père, instituteur, il est un proche de Martin Luther King. Lorsque Carl a deux ans, il quitte, avec sa famille, l’Etat de l’Alabama où les incidents raciaux se multiplient, pour Willingboro dans le New Jersey.


Avec Carol, sa soeur cadette, ils se mettent à l’athlétisme très tôt. Les qualités sportives de sa soeur s’expriment rapidement alors que celles de Carl n’émergeront qu’en 1973, lors d’un meeting, à Philadelphie, réservé aux garçons de moins de 12 ans. Lors de cette compétition, il rencontre le mythique Jesse Owens (quadruple champion olympique aux Jeux olympiques de Berlin de 1936) qui deviendra sa source d’inspiration.


C’est au lycée qu’il est repéré. Durant l’année 1976, il se transforme physiquement et prend dix centimètres. Il court le 100 yards (91,43 m) en 9'3. Un an plus tard, il remporte le concours de la longueur aux championnats des Etats de l’est avec un saut à 7,70m, à quelques centimètres du record du championnat détenu par un certain Bob Beamon (qui détiendra le record du monde du saut en longueur avec 8,90 jusqu’au concours des championnats du monde de Tokyo en 1991).


Cet exploit lui permet d’être sollicité par les plus grandes universités des Etats-Unis. Les mois passent et ses performances s’améliorent. En 1979, alors qu’il vient tout juste d’avoir 18 ans, il choisit de faire sa première année de senior à l’Université de Houston.


Son choix s’explique par la présence d’un entraîneur qu’il a déjà rencontré et dont il apprécie le sérieux, Tom Tellez. Carl Lewis dit de lui qu’il est le plus grand entraîneur du monde. Ce nouvel entraîneur va tout changer chez lui, sa façon de courir et sa façon de sauter.


Aux sélections américaines de 1980, tout comme sa soeur, il est sélectionné aux Jeux olympiques de Moscou pour le saut en longueur ; sur 100 mètres, il ne finit que 4ème. Pour des raisons politiques, aucun Américain ne s’envole pour Moscou, les athlètes sont privés de Jeux.


Sacré à Helsinki puis à Los Angeles Carl continue de s’entraîner à Houston, au Santa Monica Track Club, le plus célèbre club d’athlétisme du monde. Il veut devenir un jour l’homme le plus rapide de la planète. En 1981, il en prend le chemin. Aux championnats universitaires américains, il gagne le 100 mètres en moins de 10 secondes (9'99) et le saut en longueur avec un bond de 8,25 m.


Naissance du mythe.


Aux Championnats du monde d’Helsinki (Finlande), Carl Lewis réussit la prouesse de remporter les trois épreuves où il s’aligne, le 100 m, le saut en longueur et le relais 4 x 100 m. Devant son public, aux Jeux olympiques de Los Angeles, c’est le sacre de Carl Lewis. Il rafle 4 médailles d’or. Carl Lewis vient de rattraper, dans le même temps, Jesse Owens dans la légende. Il gagne majestueusement le 100 m en 9'99 loin devant ses plus dangereux adversaires. Au saut en longueur, il n’a pas d’égal avec 8,54 m. Il gagne la finale du 200 m en 19'80 à 8 centièmes de seconde du record du monde de l’époque, détenu par l’Italien Pietro Mennea, et ce, en levant les bras en signe de victoire près de 10 mètres avant la ligne d’arrivée. Enfin, avec l’équipe de relais national, il décroche sa quatrième médaille d’or. L’Américain devient le roi de la piste.


L’accueil du public de Los Angeles est mitigé. Bien qu’il l’acclame après ses 3 victoires dans les courses, il le conspue durant le concours du saut en longueur, déçu de le voir s’arrêter après seulement eux essais, sur un total de six. Le public ne comprend pas qu’il doit se reposer pour sa prochaine course, le 200 m, deux heures plus tard.


Concernant ce rendez-vous manqué avec son public, Lewis accusera ses concitoyens de ne rien comprendre à l’athlétisme et à ses règles. Il est consterné. Des journalistes américains le critiquent alors que dans le reste du monde, la presse s’enflamme pour ce héros noir de 23 ans.
La prochain grand rendez-vous international est en 1987 avec les Championnats du monde de Rome (Italie). Cette même année, son père, Bill Lewis, qu’il adore, meurt d’un cancer. Lors de son enterrement, Carl glisse dans son cercueil sa médaille d’or du 100 mètres des Jeux de Los Angeles. Bien que la perte de son père va l’affecter, il reprend l’entraînement. Carl, le gentil Américain contre Ben, le méchant Canadien. Dans l’ombre de l’Américain, un Canadien d’origine jamaïcaine, Ben Johnson, qui a terminé 3ème au 100 mètres des Jeux de Los Angeles s’entraîne pour devenir l’homme le plus rapide du monde. Lors de la finale du 100 mètres de ces championnats du monde, il bat Lewis et améliore avec éclat le record du monde d’un dixième de seconde (9'83). Carl Lewis doit se consoler avec deux victoires, une en longueur et une au 4 x 100 mètres.


Le scénario se répète l’année suivante aux Jeux olympiques de Séoul (Corée du Sud). Le puissant et véloce Canadien remporte aisément le 100 mètres devant Carl Lewis. Le record du monde est de nouveau pulvérisé en 9'79. La suprématie du sculptural Ben Johnson au départ foudroyant est totale. Cependant, un scandale va ébranler le stade olympique de Séoul, Johnson est déclaré positif aux stéroïdes anabolisants lors du contrôle antidopage à l’issue de la course olympique. Condamné à deux ans de suspension puis à vie (pour avoir été contrôlé positif une nouvelle fois), ses médailles lui sont confisquées et ses records effacés pour avoir utilisé des produits interdits durant près de huit ans. Carl Lewis est déclaré vainqueur des 100 mètres de Rome et de Séoul par la Fédération Internationale de l’Athlétisme Amateur (IAAF).
Il est, de nouveau, le seul maître du tartan.


En 1991, Carl Lewis a 30 ans. Pourtant, jamais il ne s’est senti aussi fort, aussi rapide. Aux sélections américaines, juste avant les Championnats du monde de Tokyo, son meilleur ami et partenaire d’entraînement, Leroy Burell, bat le record du monde en 9'90, effaçant dans le même temps des tablettes le record du “ King ”.


Dans la capitale japonaise, les deux hommes s’affrontent à distance avant la finale en réalisant des temps sensationnels. Le record du monde est de nouveau en danger mais personne ne sait quelle sera l’issue de la course. Lewis, finalement, gagne en 9'86 contre 9'88 pour Burell. Le premier récupère son record du monde perdu quelques semaines auparavant.


Bien que l’exploit soit considérable, l’histoire retiendra surtout le concours du saut en longueur où deux Américains s’affrontent sur le sautoir afin de battre le record du monde de Bob Beamon de 1968 (8,90 m). Carl Lewis court après ce record depuis une décennie. Tom Tellez, son entraîneur sait qu’il est capable de le battre puisqu’il a déjà sauté 9,14 en mordant de quelques centimètres seulement. Pourtant, malgré un concours d’une exceptionnelle intensité, l’Américain Mike Powell va dépasser Bob Beamon avec un bond à 8,95 m laissant Carl Lewis effondré avec 8,87 m.


Aux Jeux de Barcelone, Carl prend sa revanche en obtenant une troisième médaille d’or olympique au saut en longueur avec 8,67 m. Mike Powell finit second du concours (8,64 m). L’absence de Lewis sur la distance reine de l’athlétisme présage la fin de son règne. Il a 31 ans et nul ne pense qu’il pourra gagner de nouveau une médaille ni dans un championnat du monde, ni lors de Jeux olympiques. Pourtant, Carl pense continuer jusqu'aux Jeux d’Atlanta, en 1996. Il aura alors 35 ans.


Sa contre-performance des Championnats du monde de Stuttgart (Allemagne, 1993) et son absence vivement critiquée aux Championnats du monde de Göteborg (Suède, 1995), pour causes de blessures et d’allergies, ont longtemps semé le doute sur un possible retour du “ King ” au plus haut niveau. Lors des sélections américaines pour les Jeux d’Atlanta, Carl Lewis termine 6ème au 100 mètres et 4ème au 200 mètres. Il ne se qualifie pas dans ces deux épreuves. Seul le saut en longueur va lui permettre de défendre son titre sur le sol américain et de renouer avec son public 12 ans après la déconvenue de Los Angeles.
Par ailleurs, ce dernier semble s’enflammer beaucoup plus pour le challenge de Carl Lewis que pour l’incroyable doublé sur 200 et 400 mètres de l’Américain Michael Johnson.


Durant ces Jeux, le public américain va offrir à Carl Lewis un cadeau auquel il ne s’attend pas. Lors de la présentation des compétiteurs, à l’annonce de son nom, le public ovationne son champion. Le stade s’embrase une nouvelle fois lorsque, au 4ème essai, Carl Lewis, 35 ans, rebondit à 8,50 m. Mike Powell est à l’agonie avec une blessure à l’aine et le Cubain Yvan Pedroso n’est assurément pas dans ses meilleurs jours. Lewis est déclaré champion olympique de la discipline pour la quatrième fois et obtient, dans le même temps, sa 9ème médaille d’or en 12 ans. A Los Angeles, le public a boudé son champion, à Atlanta, il lui a offert la reconnaissance éternelle.


Pascal Bernard
Enfin tu te lances bouricot brésilien, je viendrai y mettre un portrait dans un avenir proche...un certain Mickael Johnson et pourquoi pas Bob Beamon...Mf_doof
Voici mon idole, peu connue car bien sûr les Jeux Olympiques sont synonymes de course à pied pour beaucoup.
Et bien erreur, la discipline reine (une des) dans l'antiquité était du domaine des hommes forts: le lancer du disque!
Je vous présente Al Oerter beau bébé d'1m92 pour 120 kg, celui que j'admirais et dont j'ai vu à la télé le jet victorieux pour une 4° médaille d'or à Mexico...


[Image: 10141.jpg]

Nom Oerter
Prénom Al
Pays représenté Etats-Unis
Date de Naissance 19-09-1936
Lieu de Naissance Astoria
Taille 192 cm
Poids 120 kg

Discipline Lancer du disque
Records du monde 4


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Jeux Olympiques
1er (1956, 1960, 1964, 1968)


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Le disque dans la tête


L'Américain Al Oerter est entré dans la légende des JO en devenant le premier athlète à remporter quatre médailles d'or d'affilée dans une même spécialité, le lancer du disque. A Melbourne en 1956, Rome en 1960, Tokyo en 1964 et Mexico en 1968.

Jeune ingénieur en informatique né à Astoria, il a tout juste 20 ans lorsqu'il glane son premier titre olympique à Melbourne en dominant son compatriote Fortune Gordien, recordman du monde et grandissime favori, avec un jet de 56,36 m.

Après avoir disparu de la scène sportive et s'être qualifié difficilement pour les jeux Olympiques de Rome, le colosse américain (1,90 m pour 105 kg), entraîné par Bill Easton, un ancien champion de cross-country, retrouve son standing dans la Ville Eternelle et arrache son 2e titre avec un jet à 59,18 m.

Face à l'opposition qui devient menaçante, Oerter muscle sa puissante carcasse et prend du poids, culminant à 120 kg. En 1962, pour la première fois, il bat le record du monde avec un jet de 61,10 m. Il récidive avec 62,62 m quelques mois plus tard.

Et de 4...
Victime d'une grave déchirure musculaire au dos, Oerter se présente diminué aux JO de Tokyo en 1964, d'autant que le leader du disque est maintenant le Tchécoslovaque Ludvik Danek, nouveau recordman du monde avec 64,54 m. Mais c'est compter sans la rage de vaincre de l'Américain qui décroche une troisième médaille d'or avec un jet de 61 m (contre 60,52 m).



S'ensuit une longue inactivité pour Oerter tandis que la spécialité est dominée par les Allemands de l'Est et surtout son compatriote Jay Sylvester, nouveau recordman du monde.

Il est pourtant présent aux Jeux de Mexico en 1968. Profitant des circonstances sous la forme d'un orage qui s'abat sur le stade olympique avant la finale, Oerter fait parler l'expérience. Il modifie son style dans l'aire de lancer devenue glissante et lance à 64,78 m. Personne ne fera mieux. Al Oerter vient de gagner son quatrième titre olympique d'affilée. Et d'entrer dans l'Histoire.


Tétonflingué a écrit :Enfin tu te lances bouricot brésilien, je viendrai y mettre un portrait dans un avenir proche...un certain Mickael Johnson et pourquoi pas Bob Beamon...Mf_doof

Bob Beamon est en préparation chez moi. :(
Tu me voles la vedette hum...jeune petit vaurien. Ca ira pour cette fois, je ne porterai pas plainte, tu peux écrire sûrement sans te retourner. Je prendrais une autre égérie pour mon petit discours d'élocution.Cool