17-01-2009, 00:17
Vendée mon pays, même si la fierté d'être un ventre à choux me viendra bien plus tard, bien après ma découverte de l'ohème, initié par un oncle marseillais, esthète supporter et gentleman.
Me voilà donc l'excentrique du village, le paria du collège, seul boutonneux prépubère à ne pas arborer fièrement le jaune canari du FCN voisin étalant à l'époque son jeu suauduesque, lui préférant le blanc barré du Panasonic et floqué Di Meco, vouant tel un cénobite un culte aveugle à mon latéral rugueux préféré...
Le chambrage est acerbe à cet âge ingrat, parfois sanglant, et je suis souvent convié à revenir du côté pioupiou de la force, mais je tiens tête, m'entête et réponds aux coups de tête !
Mais comme le climat atlantique, aux pressions atmosphériques et barométriques changeantes, le nombre d'adeptes de mon église grimpe dare-dare en ce début des années 90, ici et ailleurs, et mon club retrouve la ferveur nationale que mon tonton me contait à une époque qui me semblait en noir et blanc.
Je grandis, m'enorgueillis des titres de mon OM, pleure recroquevillé sur mon lit pour Bari, pleure pour Munich : concert de U2 à Nantes le même soir, entrée de Bono sur scène : "Milan 0, Marseille 1" la Beaujoire explose, moi aussi...
Cursus fini à Montpellier, je me rapproche, j'ai une place préféré au Vel', on est fidèle malgré les résultats, on y croit, j'y crois.
Aujourd'hui à Lyon, au pays des quenelles et des quenouilles, à essayer désespérement de convaincre ces riquiquis que non, ce ne sont pas les bad gones qui ont inventé le "qui ne saute pas", avec l'âge je ne pleure plus, j'arrive à en rire, même si j'arrive aussi à m'en prendre à mes coussins de canapé quand zubzub m'en sort une nouvelle...
Heureusement j'ai l'opiom depuis pas mal de temps maintenant, alors résolutions oblige, je m'inscris, je me présente : bonjour à tous.
Me voilà donc l'excentrique du village, le paria du collège, seul boutonneux prépubère à ne pas arborer fièrement le jaune canari du FCN voisin étalant à l'époque son jeu suauduesque, lui préférant le blanc barré du Panasonic et floqué Di Meco, vouant tel un cénobite un culte aveugle à mon latéral rugueux préféré...
Le chambrage est acerbe à cet âge ingrat, parfois sanglant, et je suis souvent convié à revenir du côté pioupiou de la force, mais je tiens tête, m'entête et réponds aux coups de tête !
Mais comme le climat atlantique, aux pressions atmosphériques et barométriques changeantes, le nombre d'adeptes de mon église grimpe dare-dare en ce début des années 90, ici et ailleurs, et mon club retrouve la ferveur nationale que mon tonton me contait à une époque qui me semblait en noir et blanc.
Je grandis, m'enorgueillis des titres de mon OM, pleure recroquevillé sur mon lit pour Bari, pleure pour Munich : concert de U2 à Nantes le même soir, entrée de Bono sur scène : "Milan 0, Marseille 1" la Beaujoire explose, moi aussi...
Cursus fini à Montpellier, je me rapproche, j'ai une place préféré au Vel', on est fidèle malgré les résultats, on y croit, j'y crois.
Aujourd'hui à Lyon, au pays des quenelles et des quenouilles, à essayer désespérement de convaincre ces riquiquis que non, ce ne sont pas les bad gones qui ont inventé le "qui ne saute pas", avec l'âge je ne pleure plus, j'arrive à en rire, même si j'arrive aussi à m'en prendre à mes coussins de canapé quand zubzub m'en sort une nouvelle...
Heureusement j'ai l'opiom depuis pas mal de temps maintenant, alors résolutions oblige, je m'inscris, je me présente : bonjour à tous.
"Un match de l'OM, c'est comme une boite de chocolat, on sait jamais sur quoi on va tomber." Forrest la caution Marseillaise Gump