01-02-2008, 23:48
La moindre des choses pour un retour après si longtemps est de remettre à jour un tatoo défraichi.
Après un rite initiatique dont il ne me reste que l'ETROIT souvenir d'un billet de match OM-Lens en coupe de France 1986-1987, je ne me suis réellement ouvert à l'OM qu'un soir d'avril 1988. Quel ironie que ce soit un souvenir aussi douloureux, de la tête au bas du bas du COCCYX qui soit le premier en ma mémoire concernant ce club que je chéris aujourd'hui. Ce club qui à ce moment là présentait déjà tous les INDICEs de cette équipe "qui craint DEGUN" alors en pleine génèse.
Ce soir là donc, un HIDEUX 6 avril, j'allais regarder mon club désormais chéri, double finaliste de la coupe de France sortant, aller chercher sa première finale européenne et damer le pion à tous les nostalgiques de Reims et de Sainté.
Witschge me ramena rapidement à la raison, inscrivant un doublé en première mi-temps qui me fendit le coeur en QUATRE. Ce joueur, admirable par ailleurs, qu'est Bergkamp se chargea de m'achever lorsqu'un ESSAIM de ses partenaires virent le féliciter pour son but en fin de match. Nous venions de perdre 3-0 à la maison à l'aller de notre première demi-finale européenne, l'humiliation. J'étais pour la première (mais pas la dernière) fois meurtri par un résultat olympien et, du haut de mes dix ans, ressentit une aussi profonde qu'éphémère haine envers ces maudits bataves. Je me sentis vengé au retour lorsque Allofs arracha une victoire sur le terrain amstellodamois d'un coup franc que je me remémore comme stratosphérique mais que je n'ai jamais pu à mon grand dam revoir en image. L'honneur était sauf, et du haut de mes dix ans, je commençais à me sentir fier d'être "marseillais". J'allais commencer à manger beaucoup de pain blanc. Le pain noir vint plus tard et j'ai l'impression qu'il est toujours là aujourd'hui (je garde un souvenir très douloureux de toutes ces finales perdues, en particulier celle de l'année dernière où j'étais au stade après avoir traversé le pays en solo pour l'occasion).
Désormais, voir 1988 je ne peux le supporter que sur une bouteille de CHATEAUNEUF. Et le comble de l'histoire est qu'au début des années 90 je me suis piqué d'un certain intérêt pour l'Ajax qui m'a de surcroit permis, tel un JESUITE, en plein jeûne de supporter l'anonymat dans lequel venait de tomber mon club chéri. Un OM déchu, racheté pour quelques menues PIECETTES par un milliardaire qui ne portait alors pas de tongs. Lors de la traversée du désert de mon OM, mon ajax allait entretenir ma passion du foot, avec comme point d'orgue la champion's league de 1995 dont je garde comme souvenirs un but canon de Finidi George face au Bayern en demie retour et le maillot rouge et blanc acheté dans la boutique officielle du club quelques jours plus tôt. J'aurais adoré voir ce 5-2 dans le stade... mais c'est une autre histoire.
Après un rite initiatique dont il ne me reste que l'ETROIT souvenir d'un billet de match OM-Lens en coupe de France 1986-1987, je ne me suis réellement ouvert à l'OM qu'un soir d'avril 1988. Quel ironie que ce soit un souvenir aussi douloureux, de la tête au bas du bas du COCCYX qui soit le premier en ma mémoire concernant ce club que je chéris aujourd'hui. Ce club qui à ce moment là présentait déjà tous les INDICEs de cette équipe "qui craint DEGUN" alors en pleine génèse.
Ce soir là donc, un HIDEUX 6 avril, j'allais regarder mon club désormais chéri, double finaliste de la coupe de France sortant, aller chercher sa première finale européenne et damer le pion à tous les nostalgiques de Reims et de Sainté.
Witschge me ramena rapidement à la raison, inscrivant un doublé en première mi-temps qui me fendit le coeur en QUATRE. Ce joueur, admirable par ailleurs, qu'est Bergkamp se chargea de m'achever lorsqu'un ESSAIM de ses partenaires virent le féliciter pour son but en fin de match. Nous venions de perdre 3-0 à la maison à l'aller de notre première demi-finale européenne, l'humiliation. J'étais pour la première (mais pas la dernière) fois meurtri par un résultat olympien et, du haut de mes dix ans, ressentit une aussi profonde qu'éphémère haine envers ces maudits bataves. Je me sentis vengé au retour lorsque Allofs arracha une victoire sur le terrain amstellodamois d'un coup franc que je me remémore comme stratosphérique mais que je n'ai jamais pu à mon grand dam revoir en image. L'honneur était sauf, et du haut de mes dix ans, je commençais à me sentir fier d'être "marseillais". J'allais commencer à manger beaucoup de pain blanc. Le pain noir vint plus tard et j'ai l'impression qu'il est toujours là aujourd'hui (je garde un souvenir très douloureux de toutes ces finales perdues, en particulier celle de l'année dernière où j'étais au stade après avoir traversé le pays en solo pour l'occasion).
Désormais, voir 1988 je ne peux le supporter que sur une bouteille de CHATEAUNEUF. Et le comble de l'histoire est qu'au début des années 90 je me suis piqué d'un certain intérêt pour l'Ajax qui m'a de surcroit permis, tel un JESUITE, en plein jeûne de supporter l'anonymat dans lequel venait de tomber mon club chéri. Un OM déchu, racheté pour quelques menues PIECETTES par un milliardaire qui ne portait alors pas de tongs. Lors de la traversée du désert de mon OM, mon ajax allait entretenir ma passion du foot, avec comme point d'orgue la champion's league de 1995 dont je garde comme souvenirs un but canon de Finidi George face au Bayern en demie retour et le maillot rouge et blanc acheté dans la boutique officielle du club quelques jours plus tôt. J'aurais adoré voir ce 5-2 dans le stade... mais c'est une autre histoire.
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