03-03-2021, 23:59
J'vais poster ici, on sait jamais, si Maz' fait un tour.
Une conf. gesticulée est un outil militant d'éducation populaire, une prise de parole citoyenne construite et structurée.
Son but est de dénoncer un mécanisme de domination.
Elle se déroule en deux temps, la conférence en elle même, puis un atelier participatif qui invite les groupes à réfléchir et partager leurs analyses et envisager des solutions sur la problématique abordée.
Dans l'ensemble de la conférence, il faut veiller à :
- Toujours préciser de "ou" on parle: Qui je suis, quelles sont mes origines sociales, quel est mon parcours personnel et/ou professionnel etc. Il faut être clair sur l'angle de vision que l'on a sur le sujet proposé. On parle à la première personne. Une conférence gesticulée est un travail personnel qui ne peut être narrée par quelqu'un d'autre.
- Eviter toute généralisation. "Comme vous le savez tous", "Les gens pensent", "Eux", "Ils", "On", tout ça ça est à bannir. Si on identifie un ennemi ou un courant de pensée, il doit être clairement identifié et sourcé.
- Alterner dans le discours le savoir chaud (le savoir issu de son propre vécu, ses anecdotes de vie, etc.) et le savoir froid (connaissances encyclopédiques ou alternatives, mais abordées de manière compréhensible pour tous. Pas de jargon spécialisé ou de sigle). Les propos ne doit pas être excluant quel que soit le public.
La conf. se déroule en trois parties, une intro, un développement et un tarmac.
Dans l'intro. on va définir qui l'on est et d'où on parle, quel est l'ennemi (l'éducation nationale, le machisme, le pétrole, le greenwashing, etc.).
Le déroulement ou développement se fait en utilisant plusieurs thèmes appelés Scoubidous. Ils servent à rythmer le propos tout en l'illustrant en faisant des parallèles qui vont permettre de justifier sa prise de position. Madame Aqwa dans sa conf. sur l'évaluation a choisi de mixer les jeux de société, son vécu vis à vis des notes comme élèves enseignante et parent (3 approches différentes donc), et l'évaluation dans la vie quotidienne (permis de conduire, plateforme internet, Black Mirror, la note sociale chinoise).
Le tarmac enfin permet conclure en condamnant certaines pratiques actuelles, proposant des alternatives ou des perspectives différentes et à interroger chacun sur son rôle au sein de la population face à la problématique abordée.
S'il n'y a pas eu d’interaction proposée au public pendant la conférence (un micro tournant avec comme question "c'était quoi votre premier boulot de bouse ?" avait circulé pendant Inculture(s) 5), c'est important de le faire à la fin pour ouvrir le débat et que chacun puisse donner son ressenti.
Enfin, souvent le lendemain, un atelier participatif est proposé afin de reparler de toutes ces problématiques et d'échanger les points de vues et chercher des solutions.
Une conf. gesticulée est un outil militant d'éducation populaire, une prise de parole citoyenne construite et structurée.
Son but est de dénoncer un mécanisme de domination.
Elle se déroule en deux temps, la conférence en elle même, puis un atelier participatif qui invite les groupes à réfléchir et partager leurs analyses et envisager des solutions sur la problématique abordée.
Dans l'ensemble de la conférence, il faut veiller à :
- Toujours préciser de "ou" on parle: Qui je suis, quelles sont mes origines sociales, quel est mon parcours personnel et/ou professionnel etc. Il faut être clair sur l'angle de vision que l'on a sur le sujet proposé. On parle à la première personne. Une conférence gesticulée est un travail personnel qui ne peut être narrée par quelqu'un d'autre.
- Eviter toute généralisation. "Comme vous le savez tous", "Les gens pensent", "Eux", "Ils", "On", tout ça ça est à bannir. Si on identifie un ennemi ou un courant de pensée, il doit être clairement identifié et sourcé.
- Alterner dans le discours le savoir chaud (le savoir issu de son propre vécu, ses anecdotes de vie, etc.) et le savoir froid (connaissances encyclopédiques ou alternatives, mais abordées de manière compréhensible pour tous. Pas de jargon spécialisé ou de sigle). Les propos ne doit pas être excluant quel que soit le public.
La conf. se déroule en trois parties, une intro, un développement et un tarmac.
Dans l'intro. on va définir qui l'on est et d'où on parle, quel est l'ennemi (l'éducation nationale, le machisme, le pétrole, le greenwashing, etc.).
Le déroulement ou développement se fait en utilisant plusieurs thèmes appelés Scoubidous. Ils servent à rythmer le propos tout en l'illustrant en faisant des parallèles qui vont permettre de justifier sa prise de position. Madame Aqwa dans sa conf. sur l'évaluation a choisi de mixer les jeux de société, son vécu vis à vis des notes comme élèves enseignante et parent (3 approches différentes donc), et l'évaluation dans la vie quotidienne (permis de conduire, plateforme internet, Black Mirror, la note sociale chinoise).
Le tarmac enfin permet conclure en condamnant certaines pratiques actuelles, proposant des alternatives ou des perspectives différentes et à interroger chacun sur son rôle au sein de la population face à la problématique abordée.
S'il n'y a pas eu d’interaction proposée au public pendant la conférence (un micro tournant avec comme question "c'était quoi votre premier boulot de bouse ?" avait circulé pendant Inculture(s) 5), c'est important de le faire à la fin pour ouvrir le débat et que chacun puisse donner son ressenti.
Enfin, souvent le lendemain, un atelier participatif est proposé afin de reparler de toutes ces problématiques et d'échanger les points de vues et chercher des solutions.
L'art est un labyrinthe dont la prouesse est de trouver l'entrée.