28-02-2010, 01:14
Espigoulien a écrit :C'est LE truc que je ne comprends pas.Exact... apparemment ils n'ont pas cette intelligence (quelle surprise). Dans l'histoire ils ont le beau rôle et ne savent pas en profiter. Si la police fait tout ça, c'est qu'elle n'a pas une grande confiance dans les groupes de sup' Marseillais, ma foi ce ne sont pas des enfants de coeur non plus, et vu les risques je comprends la mesure de ne donner les billets que dans les bus et nominativement. Je ne pense pas que ça fasse rigoler les flics d'escorter 1500 personnes sur 800 bornes en risquant de se manger quelques pavés au passage.
Ils avaient tout à gagner à dire la vérité, à savoir que ce n'était pas un déplacement sain d'un point de vue sécurité. C'était même l'occasion de jouer les faux-culs et passer pour des blanches colombes.
Là, je ne sais pas dans quel délire libertaire ils pataugent...
Ce dispositif était normal, au vu du contexte. Ils s'accordent à dire que ledit contexte a empiré, mais trouvent le dispositif de lardus "vexatoire".
Faut quand même savoir ce que l'on veut, non ?
Si un dispositif normal avait été déployé, ils seraient les premiers à gueuler, avec La Provence en porte-voix (sic), qu'ils n'avaient pas retenu la leçon du match-aller. :Beep
Au lieu de ça, ils préfèrent parler de la Ligue tout en dénonçant le zèle des forces publiques.
Tout ça pour refuser de se déplacer, au final.. Mais pas comme Moustache à quelques heures du coup d'envoi.
Parce qu'ici, c'est pas pareil...:fou:
Au contraire, ils auraient dû refuser encore plus tôt. Et pas sur ce motif ridicule.
Les supporters auraient eu tout intérêt à dire "on ne se rend pas à Paris dans ces conditions d'insécurité" et encore une fois la honte aurait été sur le psg et ses supporteurs... bon ça reste le cas, mais les groupes se parent dans un délire libertaire comme tu dis (qui est d'ailleurs propre aux ultras et qui revient souvent dans leur discours).
Moi je pense que l'honneur des supporteurs c'est de se confronter par les chants et les tifos à ceux du club adverse, pas de leur casser la gueule (sauf en cas d'agression comme à Marseille ces derniers temps).