27-03-2008, 12:05
melannemesis a écrit :Effectivement, on sent la patte del toro comme on peut sentir une patte besson. Je ne me tarderais pas la dessus ça serait un autre débat.
Je répondrais plus sur la montée en puissance, je pense et dis moi si je me trompe, tu t'attendais à une montée fantastique plutot traditionnel et qui correspondrait plus à ce que l'on appelle le "twist".
Et c'est là, ou pour moi, il sort du genre thriller et/ou horreur fantastique car il fonctionne sur la tragédie avec une catharsis. Comme dans une pièce de Racine ou d'Antigone, on s'attend à la fin, mais là où c'est grand, c'est que cette langueur (et justement pas lenteur), on est amené irrémédiablement à la fin.
Comme une machine froide et implacable, où cette fin tragique est le fruit de l'homme et ses sens.
Ils ne peut agir autrement, c'est son fatum.
Besson et Del Toro dans la même phrase
Je ne critique pas l'originalité, juste le fait que la fin est téléphonée et prévisible (encore plus encore qu'un thriller) et que la manière d'amener le dénouement est chaotique, et à mon avis, involontairement. Je n'y vois pas le côté tragédie grecque, mais plus une pirouette qui récupère l'ensemble avec une analogie au conte trop facile.