27-11-2007, 16:38
Ralphd a écrit :Ribéry : "L'OM me manque"
En 2005, après avoir quitté Metz, Franck Ribéry avait découvert la ferveur qui entour un Galatasaray - Besiktas et la pression qui existe en Turquie. "Cette passion n'est pas sans me rappeler celle des supporters à Marseille", précise-t-il.
L'OM a déjà battu Besiktas (2-0), il y a deux mois, au stade Vélodrome. Franck Ribéry l'a fait aussi. C'était en 2005, mais avec Galatasaray. Le Boulonnais avait soudainement quitté le FC Metz, où il s'était révélé, pour rejoindre le club stambouliote durant le mercato d'hiver. À 22 ans et une seule poignée de matches en L1, l'ancien pensionnaire de National venait de plonger dans "un autre monde." "Pour celui qui n'a pas vécu à Istanbul, c'est difficile d'imaginer le contexte auquel on est confronté là-bas, raconte l'ancien Olympien aujourd'hui au Bayern Munich.
En l'espace de six mois, j'ai connu des tas de choses déroutantes." Et Ribéry de décrire une pression populaire toute singulière à l'intérieur et en dehors des stades : "Le plus impressionnant reste un derby. Quand j'ai signé à Galatasaray, l'équipe avait déjà joué le match aller sur le terrain de Besiktas. Au retour, à domicile, nous avions gagné 1 à 0. Les supporters des deux camps étaient particulièrement excités. En fait, un derby stambouliote, c'est un OM-PSG puissance 10 ! La frénésie déborde largement le cadre du stade. Dans les rues, c'est de la pure folie. Les gens ne parlent que du match, mais les incidents ne sont pas fréquents. De toute façon, les autorités veillent."
À Istanbul, le football occupe une place tellement à part que la balade d'un joueur en ville peut vite tourner à l'émeute. "C'est bien simple, rigole l'international français, dès que je sortais, des dizaines de gens venaient me solliciter ! C'était vraiment difficile de mettre un pied dehors. Cette passion n'est pas sans me rappeler celle des supporters à Marseille." L'OM, avec Ribéry, on y vient forcément. Le vice-champion du monde a beau avoir rallié la Bavière l'été dernier, il se tient informé des résultats de son ancienne équipe dans les moindres détails. "Je reste en relation avec Samir (Nasri), Mamad' (Niang) ou encore Djibril (Cissé), confie-t-il. Bien sûr, je suis heureux au Bayern. Là-bas, il y a tout pour réussir aussi, mais je ne le cache pas, l'OM me manque. Je n'oublierai jamais les deux saisons passées avec le maillot olympien. L'équipe a connu un début de saison délicat, car il a fallu intégrer les nouveaux joueurs et gérer les absences liées aux blessures (Nasri, Niang), mais la voilà enfin lancée pour de bon."
On en saura un peu plus demain. "Ce sera un sacré test, juge Ribéry. L'OM doit s'attendre à subir une pression énorme. Besiktas reste sur un cinglant 8-0 à Liverpool, et je peux vous dire que ce type de correction passe mal auprès des dirigeants et des supporters. Seule une victoire permettrait d'effacer cet échec retentissant. Néanmoins, je suis persuadé que l'OM a les moyens de réaliser une performance." Une certitude : Ribéry suivra tout ça de près.
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Des phrases bien construites, des mots inhabituels pour le bonhomme, vous êtes certain que le journaliste a restranscrit stricto sensu les dires de l'ancien Olympien ?