29-05-2007, 18:54
Je me gare sur le Prado, comme beaucoup d'ailleurs, et dès la sortie de la voiture je suis envahis par une ambiance particulière: l'air, le bruit, la chaleur ne sont pas comme chez moi et pourtant je me sens comme chez moi.
Je rejoins les miens pour la première fois!
Ils sont tout autour de moi sur les trottoirs, dans les voitures et dans les bus, sur les scotters et les vélos comme autant de coccinelles blanches et bleues agitées par le retour du printemps.
A la terrasse d'un café:" Garçon, 2 pastagas!" qui apparemment ne sont pas les premiers!
Chacun sa recette pour faire retomber la pression du match!
Nous ne sommes pas au pays du moka de toute évidence.
Une odeur de cuisson me rappelle que l'excellente salade de poulpe de "l'hyppocampe" à l'estaque date déjà de quelques heures. Je me laisse tenter par un merguez-frite.
Ca y est! IL est là! le temple du football, l'église des fidèles de l'OM: le VELODROME!
L'ancien, celui d'avant la coupe du monde, mais pas le tout vieux non plus!
celui-ci n'a déjà plus de vélodrome que le noms.
je passe les portillons: je suis dans l'antre.
j'entends les virages chanter, gronder, acclamer, siffler, hurler ou encourager.La séance va commencer!
L'ouvreuse, une belle stadière brune, me fait signe de me faire fouiller par l'agent de sécurité homme: les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes!
Dommage! si ses mains avaient la douceur de cette soirée, j'aurais eu droit à un premier voyage au nirvana; ce n'est que partie remise!
J'entre en tribune Ganay, côté nord au premier rang.
J'ai droit à Monsieur Chris Waaaaaaaaddle pendant 45 minutes!
le magicien au talent pur garanti sans phosphates ni additifs cannavaresques.
Là, juste devant moi.Entre nous, la fosse! ou plutôt le fossé, le fossé entre un magicien et son public,entre un artiste et un contemplatif.
IL est là, IL est vrai, IL fait signe lorsque je l'appelle, et pourtant...........tout est si irréel!
L'homme qui distille les passes au millimétre, comme ça, sans alambic , juste avec les pieds. Et quel pieds justement!
Les troupes olympiennes sont en blanc, les barbares parisiens sont en bleu!
Même le néophyte peut ainsi séparer le bon grain de l'ivraie sans rite initiatique aucun.
Malheureusement le match est fermé, "plus ta-que-ti-que que té-que-ni-que".JJP restera muet, le nez dans le veston taille patron de Ricardo. Sans ressort, l'armada blanche ne vaincra pas: 0-0.
L'absence de victoire contre le psg est en soi une défaite.
La tristesse est là!
Mais je reviendrai là-bas dans ce virage sud, enflammé, "fumigéné" plus que de raison qui m'a enthousiasmé pendant toute la rencontre.Car je suis sur d'une chose, je suis un guerrier pour l'OM:
"Dans la France, l'OM!
Dans l'Europe, l'OM!
Dans le monde, l'OM!
Allez les marseillais!"
Jusqu'à ma mort, mon coeur battra pour l'OM.
Dans la victoire comme dans la défaite le supporter est là.
Et je serais là!
Ce jour-là nous étions le..........
9 AOUT 1991
Et je suis toujours là!
Je rejoins les miens pour la première fois!
Ils sont tout autour de moi sur les trottoirs, dans les voitures et dans les bus, sur les scotters et les vélos comme autant de coccinelles blanches et bleues agitées par le retour du printemps.
A la terrasse d'un café:" Garçon, 2 pastagas!" qui apparemment ne sont pas les premiers!
Chacun sa recette pour faire retomber la pression du match!
Nous ne sommes pas au pays du moka de toute évidence.
Une odeur de cuisson me rappelle que l'excellente salade de poulpe de "l'hyppocampe" à l'estaque date déjà de quelques heures. Je me laisse tenter par un merguez-frite.
Ca y est! IL est là! le temple du football, l'église des fidèles de l'OM: le VELODROME!
L'ancien, celui d'avant la coupe du monde, mais pas le tout vieux non plus!
celui-ci n'a déjà plus de vélodrome que le noms.
je passe les portillons: je suis dans l'antre.
j'entends les virages chanter, gronder, acclamer, siffler, hurler ou encourager.La séance va commencer!
L'ouvreuse, une belle stadière brune, me fait signe de me faire fouiller par l'agent de sécurité homme: les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes!
Dommage! si ses mains avaient la douceur de cette soirée, j'aurais eu droit à un premier voyage au nirvana; ce n'est que partie remise!
J'entre en tribune Ganay, côté nord au premier rang.
J'ai droit à Monsieur Chris Waaaaaaaaddle pendant 45 minutes!
le magicien au talent pur garanti sans phosphates ni additifs cannavaresques.
Là, juste devant moi.Entre nous, la fosse! ou plutôt le fossé, le fossé entre un magicien et son public,entre un artiste et un contemplatif.
IL est là, IL est vrai, IL fait signe lorsque je l'appelle, et pourtant...........tout est si irréel!
L'homme qui distille les passes au millimétre, comme ça, sans alambic , juste avec les pieds. Et quel pieds justement!
Les troupes olympiennes sont en blanc, les barbares parisiens sont en bleu!
Même le néophyte peut ainsi séparer le bon grain de l'ivraie sans rite initiatique aucun.
Malheureusement le match est fermé, "plus ta-que-ti-que que té-que-ni-que".JJP restera muet, le nez dans le veston taille patron de Ricardo. Sans ressort, l'armada blanche ne vaincra pas: 0-0.
L'absence de victoire contre le psg est en soi une défaite.
La tristesse est là!
Mais je reviendrai là-bas dans ce virage sud, enflammé, "fumigéné" plus que de raison qui m'a enthousiasmé pendant toute la rencontre.Car je suis sur d'une chose, je suis un guerrier pour l'OM:
"Dans la France, l'OM!
Dans l'Europe, l'OM!
Dans le monde, l'OM!
Allez les marseillais!"
Jusqu'à ma mort, mon coeur battra pour l'OM.
Dans la victoire comme dans la défaite le supporter est là.
Et je serais là!
Ce jour-là nous étions le..........
9 AOUT 1991
Et je suis toujours là!