13-12-2022, 19:23
Apres la nuit du 12 , les nuits de Masshad. Abonné donc au polar de nuit sous fond de féminicide.
J’étais curieux de voir ce que Ali Abbassi après son OVNI Border qui est probablement le truc le plus barré que j’ai vu ces derniers temps (il y a un post de Foutch’ sur ce même topic).
La première surprise c’est que le film est plutôt classique, son pitch aussi: en Iran, en 2001, dans la ville sainte de Mashhad, un serial killer massacre des prostituées, avec, si ce n’est la bénédiction de la police, au moins l’absence d’une traque acharnée, jusqu’à qu’une journaliste s’empare de l’affaire (voire de l’enquête devant l’immobilisme policier).
La première partie est relativement classique donc avec la traque, c’est bien foutu, le film prend tranquillement son rythme, c’est plutôt sur la seconde partie ou Abassi rue dans les brancards, on aperçoit plus son côté petit malin, le film de serial Killer s’éloigne si jamais cela l’a vraiment intéressé, on passe au procès, la charge se fait plus politique et la vision de son pays est totalement glaçante (vous imaginez bien que je ne spoile pas trop si je vous dis que le traitement de la femme est le cadet de leur souci, le mépris de la femme relayé de générations en générations par contre y est parfaitement disséqué avec la passation au fils).
On est assez loin de la douce folie de Border mais ca reste solide.
J’étais curieux de voir ce que Ali Abbassi après son OVNI Border qui est probablement le truc le plus barré que j’ai vu ces derniers temps (il y a un post de Foutch’ sur ce même topic).
La première surprise c’est que le film est plutôt classique, son pitch aussi: en Iran, en 2001, dans la ville sainte de Mashhad, un serial killer massacre des prostituées, avec, si ce n’est la bénédiction de la police, au moins l’absence d’une traque acharnée, jusqu’à qu’une journaliste s’empare de l’affaire (voire de l’enquête devant l’immobilisme policier).
La première partie est relativement classique donc avec la traque, c’est bien foutu, le film prend tranquillement son rythme, c’est plutôt sur la seconde partie ou Abassi rue dans les brancards, on aperçoit plus son côté petit malin, le film de serial Killer s’éloigne si jamais cela l’a vraiment intéressé, on passe au procès, la charge se fait plus politique et la vision de son pays est totalement glaçante (vous imaginez bien que je ne spoile pas trop si je vous dis que le traitement de la femme est le cadet de leur souci, le mépris de la femme relayé de générations en générations par contre y est parfaitement disséqué avec la passation au fils).
On est assez loin de la douce folie de Border mais ca reste solide.