19-11-2021, 15:50
Faut dire que je me suis exprimé comme un pied.
Je suis entièrement d'accord avec toi (sur ton interprétation du début et sur ton questionnement de la fin).
C'est l'utilisation du mot "nègre" qui m'a fait tiquer, même si à mon sens il n'est pas utilisé ici pour discriminer ou moquer. En fait, il m'est revenu une question d'actualité qui a touché l'université d'Ottawa (chez moi) quand une prof a utilisé ce mot en classe dans un contexte pédagogique, avec toutes les précautions d'usage. Des étudiants de la communauté ont considéré qu'une blanche n'avait pas le droit d'utiliser ce mot, peu importe le contexte, et même que ce mot devrait être censuré, et ceux qui l'utilisent punis. Le recteur a blâmé publiquement l'enseignante. Les informations personnelles (adresse, téléphone) de l'enseignante ont été publiées par les étudiants, qui l'ont menacée et ont demandé son congédiement, etc. Finalement, les politiques sont montés au créneau pour défendre le droit à enseigner, y compris ce qui touche aux termes sensibles comme celui-ci. Un rapport indépendant a dédouané la prof en question. Mais les étudiants grognent.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/174...aute-noire
Je vois donc dans ce fait bénin en France une ouverture pour reproduire le schéma et cela me fait peur. Va-t-on en arriver là ? Et en poussant le bouchon, je me suis questionné : le fait de mentionner hommes et femmes seulement pourrait-il donner lieu à des plaintes pour discrimination ?
Et si oui, quelle sera la prochaine étape ? D'où ma conclusion : Quelle curieuse époque, je ne sais plus quoi penser.
Je suis entièrement d'accord avec toi (sur ton interprétation du début et sur ton questionnement de la fin).
C'est l'utilisation du mot "nègre" qui m'a fait tiquer, même si à mon sens il n'est pas utilisé ici pour discriminer ou moquer. En fait, il m'est revenu une question d'actualité qui a touché l'université d'Ottawa (chez moi) quand une prof a utilisé ce mot en classe dans un contexte pédagogique, avec toutes les précautions d'usage. Des étudiants de la communauté ont considéré qu'une blanche n'avait pas le droit d'utiliser ce mot, peu importe le contexte, et même que ce mot devrait être censuré, et ceux qui l'utilisent punis. Le recteur a blâmé publiquement l'enseignante. Les informations personnelles (adresse, téléphone) de l'enseignante ont été publiées par les étudiants, qui l'ont menacée et ont demandé son congédiement, etc. Finalement, les politiques sont montés au créneau pour défendre le droit à enseigner, y compris ce qui touche aux termes sensibles comme celui-ci. Un rapport indépendant a dédouané la prof en question. Mais les étudiants grognent.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/174...aute-noire
Je vois donc dans ce fait bénin en France une ouverture pour reproduire le schéma et cela me fait peur. Va-t-on en arriver là ? Et en poussant le bouchon, je me suis questionné : le fait de mentionner hommes et femmes seulement pourrait-il donner lieu à des plaintes pour discrimination ?
Et si oui, quelle sera la prochaine étape ? D'où ma conclusion : Quelle curieuse époque, je ne sais plus quoi penser.