18-11-2021, 23:55
https://www.lemonde.fr/politique/article...23448.html
Donc, une élue lyonnaise A dit : « Je n’avais pas saisi que l’on allait pouvoir faire pédaler un pied bot ou un cul-de-jatte ».
Une autre élue, B, handicapée, répond : « Tout ce que vous avez dit relève de l’oppression des personnes valides sur les personnes handicapées. On appelle ça le validisme. Parler de “cul-de-jatte” pour parler de quelqu’un qui est amputé des jambes au niveau des cuisses, c’est aussi grave que de dire “nègre” pour une personne de couleur »
La première élue A, qui avait qualifié les personnes handicapées "d'êtres" s'est vue répondre par B : « Vous dites “ces êtres”, comme s’il y avait une différence de nature entre les personnes. C’est pour moi inadmissible. La société est composée d’hommes et de femmes avec leurs atouts et leurs difficultés, évolutives dans le temps, dans la société »
Certains pourraient répondre à la seconde que prononcer le mot en "n" devrait la conduire à démissionner car ce mot ne doit en aucun cas être prononcé (Cf. actualité récente dans une université canadienne) quand d'autres pourraient lui reprocher de parler d'hommes et de femmes et donc de discriminer "iel", qui ne se sent ni l'un ni l'autre.
C'est quoi la phrase ? On est tous le con de quelqu'un ?
On pourrait aussi dire qu'on est tous le "discriminateur" de quelqu'un, si le mot existe.
Quelle curieuse époque, je ne sais plus quoi penser.
Et désolé si mon propos discrimine quelqu'un ici.
Donc, une élue lyonnaise A dit : « Je n’avais pas saisi que l’on allait pouvoir faire pédaler un pied bot ou un cul-de-jatte ».
Une autre élue, B, handicapée, répond : « Tout ce que vous avez dit relève de l’oppression des personnes valides sur les personnes handicapées. On appelle ça le validisme. Parler de “cul-de-jatte” pour parler de quelqu’un qui est amputé des jambes au niveau des cuisses, c’est aussi grave que de dire “nègre” pour une personne de couleur »
La première élue A, qui avait qualifié les personnes handicapées "d'êtres" s'est vue répondre par B : « Vous dites “ces êtres”, comme s’il y avait une différence de nature entre les personnes. C’est pour moi inadmissible. La société est composée d’hommes et de femmes avec leurs atouts et leurs difficultés, évolutives dans le temps, dans la société »
Certains pourraient répondre à la seconde que prononcer le mot en "n" devrait la conduire à démissionner car ce mot ne doit en aucun cas être prononcé (Cf. actualité récente dans une université canadienne) quand d'autres pourraient lui reprocher de parler d'hommes et de femmes et donc de discriminer "iel", qui ne se sent ni l'un ni l'autre.
C'est quoi la phrase ? On est tous le con de quelqu'un ?
On pourrait aussi dire qu'on est tous le "discriminateur" de quelqu'un, si le mot existe.
Quelle curieuse époque, je ne sais plus quoi penser.
Et désolé si mon propos discrimine quelqu'un ici.