28-10-2021, 07:33
(Modification du message : 28-10-2021, 07:57 par IrishCoffee.)
Ce qui est incompréhensible, c'est que la légalisation du cannabis (au même titre que le tabac ou l'alcool) aurait non seulement des effets positifs du point de vue économique, mais du point de vue social et sécuritaire (puisque c'est ce qui intéresse tant certains décideurs).
Les marchés des autres drogues illicites (hors pharmaceutiques) étant beaucoup plus restreints, la vente libre de cannabis changerait complètement la situation dans de nombreuses zones dites de "non-droit" de pays occidentaux, typiquement des pans de quartiers défavorisés de grandes villes, où des organisations basées sur le commerce de la drogue ont pris le contrôle d'un territoire. Si ces organisations étaient privées des revenus dérivés du commerce du cannabis, elles se retrouveraient rapidement en grande difficulté. Après, rien ne dit qu'elles ne seraient pas à même de s'adapter et de trouver de nouvelles sources de revenus pour pallier le manque. Mais il leur faudrait faire vite et ce serait là une fenêtre d'opportunité pour les autorités pour les démanteler.
Ce qui est regrettable, c'est que la "criminilisation" (je ne suis pas sûr que le terme existe en français) du cannabis découle d'un rapport désuet et gavé de préjugés, pour certains de nature raciste, rédigé à l'époque du prohibitionnisme aux États-Unis, ou juste après le rejet du prohibitionnisme. Et encore aujourd'hui, aussi triste que cela puisse être, il n'y a aucune objectivité dans le traitement du sujet dans la presse courante.
Cela fait pratiquement quinze ans que je n'ai pas fumé un joint, et je bois plus que je ne le devrais, mais je trouve absolument honteux qu'on puisse dire que le cannabis est une substance qui "mène à des drogues plus dures" et interdire sa vente libre tout en s'accommodant du fait que l'alcool soit disponible dans n'importe quelle épicerie à tous les coins de rue. Ça n'a absolument aucun sens et c'est du pur mensonge.
Les marchés des autres drogues illicites (hors pharmaceutiques) étant beaucoup plus restreints, la vente libre de cannabis changerait complètement la situation dans de nombreuses zones dites de "non-droit" de pays occidentaux, typiquement des pans de quartiers défavorisés de grandes villes, où des organisations basées sur le commerce de la drogue ont pris le contrôle d'un territoire. Si ces organisations étaient privées des revenus dérivés du commerce du cannabis, elles se retrouveraient rapidement en grande difficulté. Après, rien ne dit qu'elles ne seraient pas à même de s'adapter et de trouver de nouvelles sources de revenus pour pallier le manque. Mais il leur faudrait faire vite et ce serait là une fenêtre d'opportunité pour les autorités pour les démanteler.
Ce qui est regrettable, c'est que la "criminilisation" (je ne suis pas sûr que le terme existe en français) du cannabis découle d'un rapport désuet et gavé de préjugés, pour certains de nature raciste, rédigé à l'époque du prohibitionnisme aux États-Unis, ou juste après le rejet du prohibitionnisme. Et encore aujourd'hui, aussi triste que cela puisse être, il n'y a aucune objectivité dans le traitement du sujet dans la presse courante.
Cela fait pratiquement quinze ans que je n'ai pas fumé un joint, et je bois plus que je ne le devrais, mais je trouve absolument honteux qu'on puisse dire que le cannabis est une substance qui "mène à des drogues plus dures" et interdire sa vente libre tout en s'accommodant du fait que l'alcool soit disponible dans n'importe quelle épicerie à tous les coins de rue. Ça n'a absolument aucun sens et c'est du pur mensonge.