21-08-2021, 23:08
(21-08-2021, 22:22)EFC a écrit : J'espère qu'il dit vrai pour Lirola surtout.
(21-08-2021, 19:22)aqwarium a écrit : Nous sommes bien d'accord que le variant le plus dangereux qui circule chez nous actuellement est le variant indien ?
Donc, amha, la priorité pour lutter contre ce virus serait de tout miser sur Covax pour traiter au niveau mondial les personnes à risque, plutôt que de préempter 80% des vaccins dispo. dans les pays riches et de vacciner à tout va n'importe qui n'importe comment, pour éviter l'apparition de nouveaux variants.
Si demain un variant Éthiopien résiste au virus, on va attendre tranquillement que les labos nous sortent un vaccin modifié, qu'on va préempter à coup de $ dans nos pays riches, re-injecter, et on repart pour un tour.
Cette situation de pandémie aurait du nous aider à ouvrir les yeux sur les problématiques mondiales, mais non, on garde nos œillères dans cette fuite en avant du chacun pour soi.
Ca m'insupporte.
Oui. Surtout qu'en ce moment, les pays développés ont trop de vaccins et en jettent.
Le partage avec ceux qui en ont besoin, c'est pas pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'estime au doigt mouillé que ce sera pour dans jamais.
pour la vaccination des pays africains, c'est aussi compliqué. Car il faut une infrastructure pour diffuser les vaccins dans les zones les plus reculées. Il faut ensuite des frigos pour les stocker et des médecins pour les diffuser. Donc c'est pas une entreprise simple, dans des pays qui n'ont pas d'infrastructure médicale et une corruption endémique. Pour finir, les antivax existent également dans ces pays où les croyances sont tenaces. Donc même si on voulait les aider ce que l'on fait dans le cadre d'une diplomatie des vaccins (tunisie), c'est tellement compliqué de vacciner 1.5 milliards d'africains que l'on va se contenter de les contrôler à la frontière lorsqu'ils nous rendrons visite.
Dans la nature lorsque la population d'une espèce devient trop importante, elle est plus sujette au développement d'une épizootie. Nous sommes en train de vivre la même chose, la mondialisation accélérant la diffusion.