@Kornog: déjà pour comprendre le problème il faut considérer la législation:
Pour mettre en place un traitement nouveau, même si tu trouves une molécule super vite, tu es obligé de passer par une énorme phase d'essai qui dure une dizaine d'années avant d'avoir une AMM (autorisation de mise sur le marché). Dans le cas d'une épidémie comme la Covid, cette solution est impossible.
Dans le cas ou tu n'as pas du tout de traitement existant, tu as pourtant d'autres solutions avec le repositionnement de médicaments déjà existants:
Soit tu peux considérer un médicament ayant déjà eu une AMM pour une autre indication et pour lequel tu as une présomption d'efficacité, l'ANSM (Agence Nationale de Santé et du Médicament), ou le ministère de la santé, peuvent alors faire une RTU (recommandation temporaire d'utilisation)
Soit tu peux considérer un médicament n'ayant jamais eu d'AMM et pour lequel tu as une présomption d'efficacité, l'ANSM peut alors faire une ATU (autorisation temporaire d'utilisation)
Une RTU est normalement plus facile à obtenir qu'une ATU puisque tu peux profiter des résultats des essais faits lors de la demande d'AMM et de la pharmacovigilance de l'utilisation du médicament dans sa première "vie".
Il semblerait, par rapport à l'article sur l'ivermectine posté par Foutch' il y a quelques jours, qu'il y aie aussi, pour les mêmes raisons, moyen d'obtenir une AMM accélérée avec un médicament qui en a déjà eu une pour une autre indication, mais apparemment il faut compter 18-24 mois.
Pour mettre en place un nouveau vaccin, tu dois normalement passer par une énorme phase d'essais aussi, mais, si tu n'as pas de traitement reconnu contre la maladie, tu peux exceptionnellement faire une validation accélérée (c'est d'ailleurs idiot à mes yeux de mettre le traitement et les vaccins en concurrence de la sorte , puisqu'ils sont complémentaires)
Une fois qu'on sait ça, je vais essayer de t'expliquer ma théorie sur l'absence ou presque d'intérêt pour le traitement:
Ce que les partisans des repositionnements de vieux médicaments (Ivermectine, Hcq, colchicine, azithromycine) veulent c'est obtenir des RTU pour que les médecins généralistes puissent utiliser facilement ces médicaments (je me permets d'attirer l'attention des puristes sur le fait qu'une simple présomption d'efficacité est suffisante en théorie). C'est le plus rapide et semble être le plus sûr au niveau innocuité, par contre, ça ne rapporte absolument rien, car ces molécules ne sont plus brevetées et peuvent être faites par n'importe qui. Pour l'instant, ni le ministère de la santé ni l'ANSM ne se sont intéressés à la moindre de ces molécules alors que c'est leur travail.
Je pense que cette lenteur s'explique par le fait que les labos usent de toute leur influence pour retarder ces procédés au profit des autres qui permettent de rapporter plus d'argent:
Gilead a obtenu une ATU pour son Remdesivir, qui finalement a été retirée mais ils ont gagné pas mal de sous entre temps
Pfizer, AstraZeneca et Moderna ont pu valider à toute vitesse leurs vaccins et commencer à les vendre
Le labo dont parlait Foutch et sans doute beaucoup d'autres travaillent à faire du "neuf avec du vieux", pour obtenir des AMM pour des produits nouvellement brevetés dont ils auront l'exclusivité.
La question n'est pas de voir des illuminati ou je ne sais quoi mais de comprendre pourquoi des études par dizaines ne suffisent pas à inspirer aux autorités et leurs experts une présomption d'efficacité pour les médicaments pas chers, alors qu'une poignée d'études suffit pour le remdesivir, alors qu'une simple étude fournie par le labo fabricant a suffi pour valider les vaccins.
Si une présomption d'efficacité suffit, est ce que les enculeurs de mouche type Smadja-Peiffer qui passent leur temps à demander des études complémentaires pour être vraiment sûrs de l'efficacité de l'Hcq, la Vitamine D, la colchicine, l'ivermectine etc... ne roulent pas les gens dans la farine?
@EFC je n'ai jamais dit que YouTube était intéressant, c'est toi qui dans ton mépris a inventé cet intérêt, partage donc ta science avec le tocard que je suis et donne tes idées sur les question juste au dessus
@Dark sérieux tu t'y mets aussi? Alors que j'ai été un des rares à ne pas te mépriser dans ta période "Eyraud tocard"? Retourne écouter Axel Kahn...
@Papaver je ne sais pas où tu as vu que je reprochais quoi que ce soit aux infirmiers des ehpad, je sais très bien pour bosser avec eux et les aides-soignants/es combien ils ont souffert de devoir assumer des soins intensifs dans des conditions exécrables sur des gens qu'ils connaissaient et j'imagine bien la culpabilité qui a du saisir ceux qui ont du choisir de "soulager" les patients, faute de pouvoir leur fournir les soins adéquats. La plupart de ces soignants se torcheraient avec l'article de Luc Ferry.
Pour mettre en place un traitement nouveau, même si tu trouves une molécule super vite, tu es obligé de passer par une énorme phase d'essai qui dure une dizaine d'années avant d'avoir une AMM (autorisation de mise sur le marché). Dans le cas d'une épidémie comme la Covid, cette solution est impossible.
Dans le cas ou tu n'as pas du tout de traitement existant, tu as pourtant d'autres solutions avec le repositionnement de médicaments déjà existants:
Soit tu peux considérer un médicament ayant déjà eu une AMM pour une autre indication et pour lequel tu as une présomption d'efficacité, l'ANSM (Agence Nationale de Santé et du Médicament), ou le ministère de la santé, peuvent alors faire une RTU (recommandation temporaire d'utilisation)
Soit tu peux considérer un médicament n'ayant jamais eu d'AMM et pour lequel tu as une présomption d'efficacité, l'ANSM peut alors faire une ATU (autorisation temporaire d'utilisation)
Une RTU est normalement plus facile à obtenir qu'une ATU puisque tu peux profiter des résultats des essais faits lors de la demande d'AMM et de la pharmacovigilance de l'utilisation du médicament dans sa première "vie".
Il semblerait, par rapport à l'article sur l'ivermectine posté par Foutch' il y a quelques jours, qu'il y aie aussi, pour les mêmes raisons, moyen d'obtenir une AMM accélérée avec un médicament qui en a déjà eu une pour une autre indication, mais apparemment il faut compter 18-24 mois.
Pour mettre en place un nouveau vaccin, tu dois normalement passer par une énorme phase d'essais aussi, mais, si tu n'as pas de traitement reconnu contre la maladie, tu peux exceptionnellement faire une validation accélérée (c'est d'ailleurs idiot à mes yeux de mettre le traitement et les vaccins en concurrence de la sorte , puisqu'ils sont complémentaires)
Une fois qu'on sait ça, je vais essayer de t'expliquer ma théorie sur l'absence ou presque d'intérêt pour le traitement:
Ce que les partisans des repositionnements de vieux médicaments (Ivermectine, Hcq, colchicine, azithromycine) veulent c'est obtenir des RTU pour que les médecins généralistes puissent utiliser facilement ces médicaments (je me permets d'attirer l'attention des puristes sur le fait qu'une simple présomption d'efficacité est suffisante en théorie). C'est le plus rapide et semble être le plus sûr au niveau innocuité, par contre, ça ne rapporte absolument rien, car ces molécules ne sont plus brevetées et peuvent être faites par n'importe qui. Pour l'instant, ni le ministère de la santé ni l'ANSM ne se sont intéressés à la moindre de ces molécules alors que c'est leur travail.
Je pense que cette lenteur s'explique par le fait que les labos usent de toute leur influence pour retarder ces procédés au profit des autres qui permettent de rapporter plus d'argent:
Gilead a obtenu une ATU pour son Remdesivir, qui finalement a été retirée mais ils ont gagné pas mal de sous entre temps
Pfizer, AstraZeneca et Moderna ont pu valider à toute vitesse leurs vaccins et commencer à les vendre
Le labo dont parlait Foutch et sans doute beaucoup d'autres travaillent à faire du "neuf avec du vieux", pour obtenir des AMM pour des produits nouvellement brevetés dont ils auront l'exclusivité.
La question n'est pas de voir des illuminati ou je ne sais quoi mais de comprendre pourquoi des études par dizaines ne suffisent pas à inspirer aux autorités et leurs experts une présomption d'efficacité pour les médicaments pas chers, alors qu'une poignée d'études suffit pour le remdesivir, alors qu'une simple étude fournie par le labo fabricant a suffi pour valider les vaccins.
Si une présomption d'efficacité suffit, est ce que les enculeurs de mouche type Smadja-Peiffer qui passent leur temps à demander des études complémentaires pour être vraiment sûrs de l'efficacité de l'Hcq, la Vitamine D, la colchicine, l'ivermectine etc... ne roulent pas les gens dans la farine?
@EFC je n'ai jamais dit que YouTube était intéressant, c'est toi qui dans ton mépris a inventé cet intérêt, partage donc ta science avec le tocard que je suis et donne tes idées sur les question juste au dessus
@Dark sérieux tu t'y mets aussi? Alors que j'ai été un des rares à ne pas te mépriser dans ta période "Eyraud tocard"? Retourne écouter Axel Kahn...
@Papaver je ne sais pas où tu as vu que je reprochais quoi que ce soit aux infirmiers des ehpad, je sais très bien pour bosser avec eux et les aides-soignants/es combien ils ont souffert de devoir assumer des soins intensifs dans des conditions exécrables sur des gens qu'ils connaissaient et j'imagine bien la culpabilité qui a du saisir ceux qui ont du choisir de "soulager" les patients, faute de pouvoir leur fournir les soins adéquats. La plupart de ces soignants se torcheraient avec l'article de Luc Ferry.