(18-01-2021, 20:16)Nil Sanyas a écrit :(18-01-2021, 07:52)Don Patch a écrit : @Nil: Si, comme je m'astreins à le faire quand je cite un article, tu regardes les chiffres, les conclusions sont claires. Je n'ai pas vraiment le temps encore une fois de faire une analyse maintenant alors je te mets celle d'un autre que je trouve pertinente.Les conclusions d'Henri Gauthier (que je ne connais pas donc j'ai rien à dire ni en bien ni en mal) me semblent un brin orientées.
Si tu as une autre interprétation des chiffres merci de la donner. Après, pas la peine de me dire que le mec a pissé au lit jusqu'à 6 ans ou mange des cracotes au petit déj', ça je m'en fous, je regarde juste la qualité de son analyse à l'instant T.
https://twitter.com/HenriGauthier19/stat...5604466688
L'étude a deux conclusions qui semblent nettes :
Ce n'est pas moi qui le dit. Ni Henri Gauthier, même si lui botte en touche en disant que l'étude ne peut pas tirer de conclusion du fait du trop faible nombre de patients concernés.
- La première est positive : la durée d'hospitalisation baisse avec le traitement (ce qui est excellent hein) du fait d'une viralité plus faible au bout de quelques jours à peine
- La seconde est négative : pour les cas les plus graves, traitement ou non, cela ne change rien, il faut de l'oxygène, il faut d'autres traitements, et les conséquences sont similaires.
Non, ce sont les auteurs de l'étude qui le disent. Donc c'est Didier Raoult qui le dit vu qu'il fait parti des auteurs. C'est écrit noir sur blanc, je ne sais pas trop ce qu'il faut de plus : "Requirement for oxygen therapy, transfer to ICU and death did not significantly differ between groups"
Donc est-ce que le traitement permet de réduire le nombre de personnes à l'hôpital ? L'étude conclue que oui. Est-ce que cela peut sauver des vies par milliers comme on l'a entendu un milliard de fois ? L'étude conclue que non.
Après, au regard du nombre de personnes traitées, c'est sûr qu'il faut pas tirer de conclusions définitives dans un sens comme dans l'autre. Moi je ne me suis même pas attardé sur les chiffres, mais bien sur les commentaires des auteurs qui sont assez clairs et nets.
Excuse moi mais ce qui est clair et net c'est que tu te trompes:
Le fait qu'une étude ne prouve pas (par un effectif insuffisant en l'occurence) que quelque chose marche ne signifie absolument pas que cette étude prouve que la chose ne marche pas.
Donc l'étude ne prouve pas que l'HCQ diminue le recours à l'oxygénothérapie, le transfert en Soins Intensifs ou la mort, ce à quoi on pouvait s'attendre avec un effectif aussi réduit, next.
Ce qui m'étonne c'est que lorsque les scientifiques de Pfizer publient, pour vendre leurs vaccins, une étude dans laquelle ils prouvent que ça marche jusqu'à 75 ans mais pas au-delà, par manque d'effectif encore une fois, tu n'as aucun mal à comprendre la nuance...
Dans le même genre d'appréciations à géométrie variable, je remarque que jusqu'à aujourd'hui tu soutiens toujours que des médicaments utilisés pendant des dizaines d'années et pour lequel plein d'études indépendantes (plus de cent pour l'HCQ de ton pote Raoult, des dizaines pour l'Ivermectine) montrent à minima une efficacité intéressante, ne méritent pas qu'on les essaient alors qu'on a absolument rien à donner aux patients à part du doliprane, qu'on risque une troisième confinement par peur que les hôpitaux dégueulent, que les campagnes vaccinales commencent à montrer leurs limites (nombre de vaccinés, immunité incertaine contre les variants...), que plus de 30000 médecins généralistes français hurlent leur envie de mettre en place des traitements précoces, comme ils le font tous les ans pour aider leurs patients à surmonter les virus hivernaux etc...
Il y a des centaines de gens qui meurent chaque jour, mais la science n'a jamais assez de preuves pour juger de l'intérêt de ces médicaments...
Par contre, quand il s'agit d'utiliser un sorte de vaccin qui n'a jamais fait l'objet d'une campagne à grande échelle, après 6 mois d'essais et sur la foi d'une seule étude faite par le fabriquant et comportant de larges zones d'ombre (1), là il n'y a aucun problème...
Considérant les balances Bénéfices/Risques, il est absolument incohérent d'être pro-vaccins et anti-traitement précoce.
Parce que, et cela répondra peut être aux interrogations de Foutch, je ne suis pas seulement pro-HCQ, pro-Ivermectine ou pro-azithromycine mais plus généralement pro-traitements précoces.
Je l'avais déjà expliqué il me semble mais je suis persuadé qu'en ces temps d'anxiété exacerbée même un placebo avec ses 10-20% d'efficacité aurait largement sa place dans le combat contre la Covid.
D'ailleurs, pour Nil qui doute du fait que l'HCQ aurait pu sauver des milliers de gens: même si l'HCQ n'a que l'efficacité d'un placebo, 10% de 70000 morts ça fait déjà 7000.
L'ensemble des pays occidentaux dans son refus de traiter précocement est dans l'erreur, la seule explication que j'y ai trouvé est celle des conflits d'intérêt, peut être que je me trompe mais en tout cas les faits sont là et les morts s'amoncellent.
(1)https://childrenshealthdefense.org/defen...s/?lang=fr
(2)https://www.sciencedirect.com/science/ar...6011000077
(Bon c'est un article de sexologie mais ça marche quand même...)