Débat intéressant même si c'est un peu parti en vrille. Il faudrait sans doute préalablement s’accorder sur la définition de « bon sens », mais je ne sais pas s'il est juste d’opposer cette notion a la science. Il me semble que le raisonnement scientifique s’appuie essentiellement sur un « bon sens » logique (sans rentrer dans le débat sciences dures vs. Sciences molles).
Je pense qu’une certaine confusion parmi le grand public est aussi engendrée par la notion de consensus scientifique. La recherche scientifique ne s’exprime pas d’une seule voix, elle n’est pas homogène, et les hypothèses, de même que les conclusions, peuvent diverger d’un labo a l’autre, d’un chercheur a l’autre. Il existe un vrai débat scientifique, plus ou moins vif selon le domaine, et des multitudes de points de vue - certaines vues s’écartant plus que d’autres du consensus. Ce débat, c’est aussi un des fondements de la pensée scientifique.
De nos jours, a travers les réseaux sociaux et les médias, les idées exprimées par certains chercheurs ou praticiens trouvent un écho particulièrement important, parce qu’ils s’écartent du discours dominant. Ils sont remarqués et c’est normal. Parce que le grand public est absent du débat scientifique, certains biais cognitifs bien connus (biais de confirmation) ont tendance à s’activer lorsqu’on entend ces discours-là. Mais il est important de garder dans un coin de sa tête qu’ils sont l’expression d’une minorité au sein d’une majorité d’experts et de chercheurs
Je pense qu’une certaine confusion parmi le grand public est aussi engendrée par la notion de consensus scientifique. La recherche scientifique ne s’exprime pas d’une seule voix, elle n’est pas homogène, et les hypothèses, de même que les conclusions, peuvent diverger d’un labo a l’autre, d’un chercheur a l’autre. Il existe un vrai débat scientifique, plus ou moins vif selon le domaine, et des multitudes de points de vue - certaines vues s’écartant plus que d’autres du consensus. Ce débat, c’est aussi un des fondements de la pensée scientifique.
De nos jours, a travers les réseaux sociaux et les médias, les idées exprimées par certains chercheurs ou praticiens trouvent un écho particulièrement important, parce qu’ils s’écartent du discours dominant. Ils sont remarqués et c’est normal. Parce que le grand public est absent du débat scientifique, certains biais cognitifs bien connus (biais de confirmation) ont tendance à s’activer lorsqu’on entend ces discours-là. Mais il est important de garder dans un coin de sa tête qu’ils sont l’expression d’une minorité au sein d’une majorité d’experts et de chercheurs
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