14-11-2020, 00:53
Je pense que vous vous trompez de combat. La question n'est pas de savoir qui travaille pour qui ou qui est le complotiste de qui mais juste de bien comprendre qu'il existe certes des volontés d'agir dans un sens mais souvent il faut observer des schémas d'actions politiques ou d'entreprises comme les vecteurs d'une éducation, d'un paradigme de pensée ou d'une idéologie particulière. Consciente ou inconsciente. En l'occurrence, si l'État français a eu autant de mal à agir je pense, pour ma part, que c'est dû en partie à l'idéologie de notre gouvernement, qui a préféré intervenir le moins possible comme l'édictait ses principes idéologiques (et encore c'est un mot fourre-tout, je m'en excuse). Il a prétendu laisser aux entreprises, aux institutions publiques, aux hôpitaux, prendre les initiatives qui convenait et de finalement laisser le gouvernement et à fortiori l'État, dans un rôle de conseiller à grande échelle. Par la suite, les rares décisions ont toujours tourné autour de la question des subventions, du financement de l'Etat pour sauver les entreprises (et une partie de l'économie) tout en n'impulsant jamais une volonté de changement de paradigme de pensée. Cela s'est merveilleusement vu lors du dernier discours de Macron où il a bien précisé qu'il n'augmenterait pas les lits, qu'il n'augmenterait pas non plus le financement des hôpitaux et pas non plus le nombre de praticiens (même si, sur ce dernier aspect, on ne peut pas les sortir d'un chapeau magique). Car ils sont convaincus d'être dans le vrai, c'est surtout ça le problème. Vous pourrez leur mettre leur bouse devant les yeux, il ne la verrait pas car ils sont convaincus d'être dans le vrai.
On ne va pas parler de complotisme ici mais parlons tout de même de fait avérés : suppression des lits de réanimations et d'accueil depuis des décennies. Casse de l'hôpital public depuis la fin du règne Mitterrand et Sarkozy a poursuivi son oeuvre. Et il faut savoir une chose, je n'ai pas directement la source mais je l'ai entendu sur France Inter, d'une intervenante, pendant les deux premiers mois de l'après premier confinement, ils ont continué à supprimer des lits. J'aimerai un jour que l'on se pose la question de savoir pourquoi....
Ensuite, il faut également ne pas sous-estimer l'incompétence, comme les appelle Emmanuel Todd, des crétins surdiplômés. Je trouve son point de vue intéressant, et il explique le pourquoi de certaines décisions qui peuvent paraître absurdes.
Mais parfois, j'ai dû mal à adhérer à ces principes et à ses excuses bien pratique de l'incompétence. Je renvois à Coluche qui avait très bien compris ça.
Pour avoir fait pas mal ce colloques et de conférences, universitaires et politiques mélangés (sur le cas de l'Union européenne et des politiques européennes), je me rends compte qu'ils ne sont pas bêtes mais ils ont juste un logiciel de pensée très différent, limite parfois rayée si je peut me permettre de critiquer un peu. Ils sont souvent régis par d'anciennes idées, qu'ils ne remettent que très rarement en question, pour finalement ne s'occuper que de l'aspect technique des choses.
Et finalement, nos journalistes d'aujourd'hui sont à l'image de nos hommes politiques, des personnes compétentes pour leur métier mais ignorantes.
Ce classicisme se repère à tous les échelons, surtout en économie.
On ne va pas parler de complotisme ici mais parlons tout de même de fait avérés : suppression des lits de réanimations et d'accueil depuis des décennies. Casse de l'hôpital public depuis la fin du règne Mitterrand et Sarkozy a poursuivi son oeuvre. Et il faut savoir une chose, je n'ai pas directement la source mais je l'ai entendu sur France Inter, d'une intervenante, pendant les deux premiers mois de l'après premier confinement, ils ont continué à supprimer des lits. J'aimerai un jour que l'on se pose la question de savoir pourquoi....
Ensuite, il faut également ne pas sous-estimer l'incompétence, comme les appelle Emmanuel Todd, des crétins surdiplômés. Je trouve son point de vue intéressant, et il explique le pourquoi de certaines décisions qui peuvent paraître absurdes.
Mais parfois, j'ai dû mal à adhérer à ces principes et à ses excuses bien pratique de l'incompétence. Je renvois à Coluche qui avait très bien compris ça.
Pour avoir fait pas mal ce colloques et de conférences, universitaires et politiques mélangés (sur le cas de l'Union européenne et des politiques européennes), je me rends compte qu'ils ne sont pas bêtes mais ils ont juste un logiciel de pensée très différent, limite parfois rayée si je peut me permettre de critiquer un peu. Ils sont souvent régis par d'anciennes idées, qu'ils ne remettent que très rarement en question, pour finalement ne s'occuper que de l'aspect technique des choses.
Et finalement, nos journalistes d'aujourd'hui sont à l'image de nos hommes politiques, des personnes compétentes pour leur métier mais ignorantes.
Ce classicisme se repère à tous les échelons, surtout en économie.
"La vie de couple, c'est faire les choses à deux.
Elle décide : tu acceptes
Elle parle : tu écoutes
Elle se trompe : tu t'excuses"