16-06-2020, 16:09
Personnellement, quand je vais les voir au commissariat, je ne suis pas inquiet mais c'est quand ils sont dehors, avec leur attitutde de cowboy que je suis inquiet. Parce que je sais parfaitement que si je les vois tabasser un mec devant moi, qu'importe la raison, je me sentirais obliger d'intervenir pour les calmer, quitte à me prendre un revers et que si ça dérape, ce sera toujours ma parole contre la leur.
En fait je suis indécis sur la police, je pense que globalement ils font de leur maximum, mais avec des moyens limités, très limités et je parle autant du point de vue matiérels, qu'en terme d'éducations et intellectuels. Quand je me suis fait voler mon sac à dos, dans le coffre de la voiture de mon père, à Marseille, les policiers ont été très correct. Ils m'ont juste posé tout un tas de questions très bête et je ne leur en veut pas, parce que je suppose que c'est juste leur formation. Mais j'étais adulte. Tandis que lorsque j'étais jeune, j'habitais à côté d'une cité, voire presque dedans et j'y allais très souvent, pour y voir mes amis de l'époque. Et à cette époque là, je les évitais comme la peste, alors que je n'avais rien à me reprocher mais eux, ils ne le savent pas quand ils t'attrapent et te traite vraiment comme de la bouse. Et je suis blanc, la couleur, il s'en carre comme d'une guigne. Y'a un contexte social qu'il faut prendre en considération.
A Aubagne, un jour, avec des amis (quand j'étais ado), on avait eu le malheur d'appeler la police pour déclarer un feu de forêt, dans une coline, à côté de notre terrain de football. Quand les deux policiers sont arrivés, un des deux nous a foncé dessus en courrant, sortant sa matraque, esquissant un mouvement pour nous taper, en vociférant " ki cé k'a allumé le feu ?!". Ils nous ont suspecté de l'avoir fait, alors qu'on les avait appelé et qu'il est vrai, que quand on allume un feu de forêt, on reste à côté, c'est parfaitement logique...Sachant que c'était moi qui les avait eu au téléphone. Heureusement que mon père connaissait le maire, sinon on se faisait tous embarquer. J'ai été obligé de l'appeler pour lui dire et il a été très sec avec eux, en mode " je connais des gens important, vous les laissez tranquille" , blah blah. Et miracle, pas de problèmes et ils ont été tout de suite beaucoup plus cool avec nous.
Et des anecdotes comme celle-là, j'en ai plein à vous en offrir. Comme quand mon père a appelé la police pour un cambriolage dans notre appartement et qu'ils l'ont soupçonné de vouloir escroquer l'assurance et qu'un des agents s'est mis à le tutoyer. Mon père est devenu fou et l'a recadré tout de suite. Et pareil, mon père connaissait des gens, alors ils l'ont laissé tranquille et se sont écrasés mais à combien de personnes ils disent ça ? Parce qu'on habitait à côté d'une cité et du coup on était catalogué avec les habitants de là bas ?
Voilà, je ne dis pas que j'ai la vérité mais juste pour dire que des histoires comme la mienne, mes amis le vivaient au quotidien et puissance mille, sans avoir un papa qui connait du monde.
En fait je suis indécis sur la police, je pense que globalement ils font de leur maximum, mais avec des moyens limités, très limités et je parle autant du point de vue matiérels, qu'en terme d'éducations et intellectuels. Quand je me suis fait voler mon sac à dos, dans le coffre de la voiture de mon père, à Marseille, les policiers ont été très correct. Ils m'ont juste posé tout un tas de questions très bête et je ne leur en veut pas, parce que je suppose que c'est juste leur formation. Mais j'étais adulte. Tandis que lorsque j'étais jeune, j'habitais à côté d'une cité, voire presque dedans et j'y allais très souvent, pour y voir mes amis de l'époque. Et à cette époque là, je les évitais comme la peste, alors que je n'avais rien à me reprocher mais eux, ils ne le savent pas quand ils t'attrapent et te traite vraiment comme de la bouse. Et je suis blanc, la couleur, il s'en carre comme d'une guigne. Y'a un contexte social qu'il faut prendre en considération.
A Aubagne, un jour, avec des amis (quand j'étais ado), on avait eu le malheur d'appeler la police pour déclarer un feu de forêt, dans une coline, à côté de notre terrain de football. Quand les deux policiers sont arrivés, un des deux nous a foncé dessus en courrant, sortant sa matraque, esquissant un mouvement pour nous taper, en vociférant " ki cé k'a allumé le feu ?!". Ils nous ont suspecté de l'avoir fait, alors qu'on les avait appelé et qu'il est vrai, que quand on allume un feu de forêt, on reste à côté, c'est parfaitement logique...Sachant que c'était moi qui les avait eu au téléphone. Heureusement que mon père connaissait le maire, sinon on se faisait tous embarquer. J'ai été obligé de l'appeler pour lui dire et il a été très sec avec eux, en mode " je connais des gens important, vous les laissez tranquille" , blah blah. Et miracle, pas de problèmes et ils ont été tout de suite beaucoup plus cool avec nous.
Et des anecdotes comme celle-là, j'en ai plein à vous en offrir. Comme quand mon père a appelé la police pour un cambriolage dans notre appartement et qu'ils l'ont soupçonné de vouloir escroquer l'assurance et qu'un des agents s'est mis à le tutoyer. Mon père est devenu fou et l'a recadré tout de suite. Et pareil, mon père connaissait des gens, alors ils l'ont laissé tranquille et se sont écrasés mais à combien de personnes ils disent ça ? Parce qu'on habitait à côté d'une cité et du coup on était catalogué avec les habitants de là bas ?
Voilà, je ne dis pas que j'ai la vérité mais juste pour dire que des histoires comme la mienne, mes amis le vivaient au quotidien et puissance mille, sans avoir un papa qui connait du monde.
Pour avoir vécu dans ce contexte, les liens qu'entretiennent la police et les jeunes de cités ou de banlieue, ou des quartiers défavorisés, c'est digne de la bande de gaza, entre les palestiniens et les militaires israéliens, c'est un combat où personne ne sait qui a commencé et les deux camps sont aussi cons l'un que l'autre, le problème, c'est que y'a un camp qui est censé nous défendre et nous protéger, pas se faire justice. La police ne doit pas être un camp ou une milice armée. J'ai l'impression qu'on a dû mal à le comprendre.
"La vie de couple, c'est faire les choses à deux.
Elle décide : tu acceptes
Elle parle : tu écoutes
Elle se trompe : tu t'excuses"