(04-06-2020, 14:16)Don Patch a écrit : Ça ne serait pas trop tôt.
Cela fait maintenant des semaines depuis le début du déconfinement que j’essaie en vain de convaincre les membres du conseil municipal de mon village de lâcher un peu la bride des enfants qui sont retournés à l’école.
De partout dans les magasins je vois les gens faire n’importe quoi et les gamins eux doivent se tenir à carreau. Ils n’ont pas le droit de jouer avec leurs collègues ils doivent rester dans leur coin, isolés.
Et on a beau être 90 % À être d’accord sur le fait qu’on est pas obligés d’appliquer les 60 pages de nouvelles règles à la lettre, tant qu’il y a quelqu’un qui par peur, mais plus souvent par flemme ou mauvaise volonté refuse, on est obligés de soumettre ces pauvres gosses à des contraintes que je trouve personnellement inhumaines
La réponse des acteurs de l'éducation nationale aura été hallucinante.
J'écrivais ceci :L'histoire retiendra (ou pas) que la société, les adultes, ont imposé des règles drastiques aux enfants et ont été prêts à casser le système éducatif, base du contrat social (et droit constitutionnel et droit de l'Homme au passage) pour un virus qui ne les concerne pas.La peur est décidément bien mauvaise conseillère...
Je suis remonté sur ce sujet, et me suis accroché assez fortement avec des connaissances profs, qui pour un corps généralement souvent contestataire s'est montré étonnemment peu enclin à la révolte cette fois. Encore une grande différence entre covid et d'habitude. J'y vois toujours la peur individuelle de la mort.
Et pour les écoles, ce n'est pas prévu... Quand on a mis des règles aussi dures, les abandonner d'un coup ce serait montrer l'étendue de leur inutilité, et ça, ni ceux qui les ont édictées, ni ceux qui les ont appliquées consciencieusement ne le veulent, pour ne pas passer pour des cons.
Qui plus est, le deuxième tour des municipales arrive, le 28 juin, et ici on parle de fermeture des écoles après (pour désinfection, alors que souvent les bureaux ne sont pas dans des salles forcément utilisées au quotidien), mais aussi une semaine avant pour... pour je ne sais pas. Enfin, ça reste des bruits de couloir, mais le n'importe quoi continue.