03-06-2020, 21:41
Nil, je ne vais pas raconter ma vie mais je viens du 3éme. C'est la ou je suis né et ou j'ai grandi jusqu'a ma majorité. L'arrondissement le plus pauvre de France selon les stats. Pas pour nous car c'était un terrain de jeu fantastique, une richesse de la vie au quotidien. Il y a 35 ans le vivre ensemble n'était pas une fiction. Je l'ai connu dans la rue et les bars avec des gens venant d'horizons différents : Arméniens, Algériens, Grecs, Corses, Italiens, Juifs, Pakistanais, Italiens, Comoriens, Espagnols et tutti quanti. Nous étions les plus heureux du monde, nous nous reconnaissions tous sous une même bannière, celle de notre quartier. Tous unis contre les Arméniens, Algériens, Grecs, Corses, Italiens, Juifs, Pakistanais, Italiens, Comoriens, Espagnols des autres quartiers.... La couleur, la religion d'un collègue, bats les steaks, c'était pas le sujet. Le sujet c'était plutôt la fraternité, c'était aussi le nom du bar de mon quartier. Le communautarisme a fracassé tout cela. Si tu voyais la gueule de mon quartier d'enfance aujourd'hui. Fini le vivre ensemble. Fini la tour de Babel. Notre métissage et brassage de cultures faisait notre force.
Le racisme systémique comme tu dis, il est plutôt d'ordre social. Par rapport à ou tu habites plutôt qu'à ta couleur de peau. Je vois la différence juste niveau contrôle de Police en mettant une casquette ou pas pour prendre la voiture.
Le racisme systémique comme tu dis, il est plutôt d'ordre social. Par rapport à ou tu habites plutôt qu'à ta couleur de peau. Je vois la différence juste niveau contrôle de Police en mettant une casquette ou pas pour prendre la voiture.