(02-05-2020, 11:44)Don Patch a écrit :(02-05-2020, 09:27)Mazargues a écrit : Et les parisiens n'ont pas "le droit d'aller s'agglutiner sur les quais de Seine", ils y sont contraints car tous les espaces verts ont été interdits, même en ville là où il y en aurait le plus besoin. Habiter en ville n'est pas un privilège en ce moment.
Mon propos n'est pas de priver ces pauvres parisiens de leur nouvelle passion pour le jogging, juste de pointer une des incohérences du confinement. Les gens peuvent bien avoir toutes les (bonnes) raisons d'aller dans les lieux publics des villes, ça restera toujours plus dangereux que d'être seul en forêt.
Quand au reste, je n'ai jamais dit que je voulais enlever tous les "organisateurs", juste comme toi qu'il faudrait augmenter leur efficacité... Et je persiste dans l'idée qu'il y en a beaucoup trop par rapport aux "techniciens" et que c'est un mal qui a commencé il y a longtemps déjà et que ça augmente encore à ce jour, je te passerai la foule d'exemple que j'ai pu voir dans ma vie personelle et professionnelle jusqu'à présent.
Pour revenir sur l'esprit carabin, je n'ai jamais personnellement assisté à des situations qui outrepassaient les limites de ce que les dames et demoiselles présentes pouvaient supporter, aucune d'elles n'étaient pas consentante, et la plupart participaient d'ailleurs activement. C'est pour moi comme le bizutage, la plupart du temps ça se passe bien et respectueusement mais tu n'es pas à l'abri d'un connard qui va dépasser les limites.
J'ose espérer si un jour j'ai une fille qu'elle ne se mettra pas à genou devant un homme simplement parce qu'il le lui demande... J'espère que j'arriverai à temps pour sauver celui qui le proposera malencontreusement à ma femme.
Ce sont les autorités qui sont en cause pour les incohérences. Evidemment que la vie est plus agréable à la campagne, sauf le jour où on veut voir on spectacle ou on a besoin d'un docteur. Donc bon, si on arrêtait de se regarder tous de travers au moindre truc, comme dans un diner de cons géant.
Sur l'esprit carabin, le consentement ou participation des personnes présentes n'est pas significatif. Parce qu'il y a pression à ce consentement volontaire. Si tu te rebelles contre le groupe, tu te fais traiter de fragile, de mal baisé(e), etc.
Les harceleurs maitrisent très bien leur sujet, tout est rodé depuis tellement longtemps.
Et ce sont exactement les mêmes ressorts que lors des bizutages en effet, qui rappelons-le, sont interdits. Et qu'on ne vienne pas me parler de "d'intégration" ou que sais-je. Il n'y a pas d'intégration par l'humiliation, il n'y a que de l'humiliation.
J'ose espérer qu'un jour si j'ai une fille, des connards ne s'autoriseront plus à lui dire de se mettre à genoux et que ce soit considéré comme "normal". Attendre de la fille/femme qu'elle se rebelle, c'est déjà renverser la charge de la culpabilité. Ce sont les agresseurs les coupables, pas les victimes (de ne pas s'être défendues).
On n'est pas tous des warriors et on n'a pas tous les capacités de se "défendre", et les agresseurs, comme le mec de l'IHU, savent en général très bien repérer leur victimes (celles qui vont se "laisser faire", pour toutes les raisons sauf celle du consentement - peur, pression sociale, chantage à l'emploi, etc. -).
Bref, on a un bon gros porc à l'IHU, qui est protégé par ses supérieurs. C'est peut-être un très bon chercheur, il signe un article avec Raoult dans Nature encore récemment si j'en crois ce que j'ai vu, mais je vous balancerais bien sa tête de noeud de salle de garde justement, pour que vous voyiez de quel genre de vier on parle.